Consommer local
100 % Côte-d’Or, une marque autant qu’un soutien
Le Conseil départemental de Côte-d’Or a signé les premières chartes d’engagement permettant à des professionnels du département de bénéficier de la marque 100 % Côte-d’Or. L’agriculture est un domaine particulièrement concerné.

Au centre du dispositif 100 % Côte-d’Or, une marque qui appartient au Conseil départemental, on trouve le Projet alimentaire territorial (PAT). Il est porté conjointement par la Chambre d’agriculture de la Côte-d’Or, la Chambre des métiers et de l’artisanat Bourgogne Franche-Comté – délégation Côte-d’Or, la Chambre de commerce et d’industrie de Côte-d’Or Dijon Métropole et l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih). Les représentants de ces organismes étaient rassemblés, le 17 septembre, autour de François Sauvadet, président du Conseil départemental, à l’occasion de la signature des conventions de partenariat et des chartes d’engagement pour la marque 100 % Côte-d’Or. « L’objectif», précisait François Sauvadet, «c’est de valoriser les savoir-faire locaux ». L’élu aspire à une véritable complémentarité entre ce type de dispositif et ce qui existe déjà au niveau des départements ou de la Région (à l’exemple de la plateforme « J’veux du local » destinée à promouvoir les producteurs locaux dans leurs bassins de vie). La crise sanitaire a agi sur ces questions comme un électrochoc, faisant prendre conscience du potentiel économique qui se trouvait à notre porte. 100 % Côte-d’Or veut « surfer » sur cette vague, en s’appuyant sur la force de frappe d’une collectivité territoriale. « Le cap fixé», poursuivait François Sauvadet, «c’est de dépasser les 50 % d’approvisionnement local pour les cantines des collèges. Actuellement, nous en sommes à 30 % ».
Réfléchir en mode « Filière »
Il y a aussi la volonté de promouvoir dans les restaurants volontaires, le principe de repas 100 % Côte-d’Or. C’est le cas, par exemple, pour le château de Chailly, qui vient de lancer le sien. Jean-Alain Poitevin, son chef, était d’ailleurs présent au Conseil départemental, à l’occasion de la signature le 17 septembre. Il voisinait avec Philippe Delin (fromagerie Delin), Philipe Charlopin (viticulteur), Didier Lenoir (Terres de Saône - Dijon Céréales) Jean Bertrand (traiteur La P’tite Ferme) et David Nogueira (boulangerie Pimousse) qui, tous, peuvent se prévaloir de cette nouvelle marque. 100 % Côte-d’Or pourra aussi se faire une place sur les marchés du département avec un espace dédié : ce sera le cas à Montbard à partir du 16 octobre « Les réseaux consulaires», concluait le président du Conseil départemental, «ont décidé de déterminer ensemble les conditions dans lesquelles on pourra bénéficier de cette marque. Nous réfléchissons sur un mode « filière ». Face aux difficultés actuelles de l’agriculture nous devons être responsables, notamment sur les questions environnementales. Il faut trouver l’équilibre entre contraintes écologiques et contraintes économiques. Nous ne devons pas mettre en place des cahiers des charges inatteignables… » Pour Vincent Lavier, président de la Chambre d’agriculture de Côte-d’Or, une initiative comme 100 % Côte-d’Or permet de pérenniser l’agriculture sur nos territoires : « il est important que tous les consulaires se mettent autour de la table. C’est aussi le moyen de donner envie à des jeunes de continuer à s’installer sur nos territoires ».
Réfléchir en mode « Filière »
Il y a aussi la volonté de promouvoir dans les restaurants volontaires, le principe de repas 100 % Côte-d’Or. C’est le cas, par exemple, pour le château de Chailly, qui vient de lancer le sien. Jean-Alain Poitevin, son chef, était d’ailleurs présent au Conseil départemental, à l’occasion de la signature le 17 septembre. Il voisinait avec Philippe Delin (fromagerie Delin), Philipe Charlopin (viticulteur), Didier Lenoir (Terres de Saône - Dijon Céréales) Jean Bertrand (traiteur La P’tite Ferme) et David Nogueira (boulangerie Pimousse) qui, tous, peuvent se prévaloir de cette nouvelle marque. 100 % Côte-d’Or pourra aussi se faire une place sur les marchés du département avec un espace dédié : ce sera le cas à Montbard à partir du 16 octobre « Les réseaux consulaires», concluait le président du Conseil départemental, «ont décidé de déterminer ensemble les conditions dans lesquelles on pourra bénéficier de cette marque. Nous réfléchissons sur un mode « filière ». Face aux difficultés actuelles de l’agriculture nous devons être responsables, notamment sur les questions environnementales. Il faut trouver l’équilibre entre contraintes écologiques et contraintes économiques. Nous ne devons pas mettre en place des cahiers des charges inatteignables… » Pour Vincent Lavier, président de la Chambre d’agriculture de Côte-d’Or, une initiative comme 100 % Côte-d’Or permet de pérenniser l’agriculture sur nos territoires : « il est important que tous les consulaires se mettent autour de la table. C’est aussi le moyen de donner envie à des jeunes de continuer à s’installer sur nos territoires ».