Le concours régional de la race Brune se tient les 1er et 2 juin dans le cadre des journées châtillonnaises. La préparation de l'évènement était au programme de l'assemblée du syndicat, fin avril.
Si, si, la Brune est encore de sortie ! Après le salon de l’agriculture, les Journées laitières et le concours européen, la voici à Châtillon-sur-Seine pour son grand concours local. « Et après ça, l’année 2024 sera loin d’être terminée : nous participerons en septembre à un interrégional génisses, dans la Meuse, puis au Sommet de l’élevage, à Cournon ! », indique fièrement Mickaël Clerget, président depuis 20 ans du syndicat départemental. L’éleveur de Courcelles-Frémoy n’avait jamais vu un tel engouement au sein de ses troupes : « je n’arrive pas à l’expliquer, mais c’est très bien… Il se passe quelque chose, c’est certain ! Les retours de Créancey sont tous très bons. Le concours de jeunes présentateurs de Châtillon va sans doute connaître un énorme succès, il devient un moment incontournable de notre évènement. Si nous ne retenions pas certains jeunes, nous aurions une bonne centaine de génisses à chaque fois en concours ! ». Sur cette très belle lancée, Mickaël Clerget avec son binôme animatrice Laurette Millot et toute leur équipe espèrent organiser un événement de grande ampleur en Côte-d’Or, à moyen terme : « la manifestation serait dédiée aux jeunes, avec un show open… Rien n’est officiel, nous sommes en train d’y réfléchir ! ».
Tout se présente bien
Un nouveau « carton » à Châtillon pourrait accélérer ces réflexions : « cela tombe bien, nous nous dirigeons -peut-être- vers un nouveau record de participation, non pas en animaux car notre capacité d’accueil n’est pas extensible, mais plutôt en nombre d’éleveurs ». Les différentes sections devraient être d’un très bon niveau, avec la présence de plusieurs Brunes ayant participé au salon de l’agriculture, aux journées laitières ainsi qu’au concours européen. Des éleveurs étrangers feront très certainement le déplacement à Châtillon, avec des visites d’exploitations et peut-être même des achats… Pour l’anecdote, un potentiel acquéreur était prêt à débourser la somme de 30 000 euros pour une vache côte-d’orienne lors du dernier concours européen !
Merci à tous
En parlant de commerce, une vente aux enchères sera une nouvelle fois proposée le samedi en soirée, à l’issue des concours : « Thomas Gérouville, de BGS, n’a retenu que des top animaux. Nous aurons de la morphologie, des index, de la production, des bonnes familles… Il y en aura pour tout le monde. À ces dix animaux viendra s’ajouter un lot d’embryons venant d’un élevage de Moselle doté d’une très bonne origine suisse qui intéresse notre schéma ». Mickaël Clerget tient à ajouter « deux autres bonnes nouvelles du moment » : « tout va décidément très bien car les résultats laitiers qui nous ont été présentés lors de notre assemblée sont tous très bons, nous continuons de progresser dans bien des domaines. Le niveau génétique Côte-d’Or reste grandement correct. Et un dernier point positif concerne les journées châtillonnaises : les annonceurs répondent plus que présent, c’est remarquable là aussi, sachant que nous les avions déjà sollicités il y a peu, pour Créancey ! Qu’ils soient tous remerciés ».
