L'ancien site dijonnais de la Chambre d'agriculture et de plusieurs OPA a bien changé depuis le déménagement des salariés en 2015.
Ça ne fait pas encore une décennie mais on s’en rapproche… La première pierre posée à la Maison de l’agriculture de Bretenière fêtera ses dix ans en septembre prochain. Pour la date anniversaire du déménagement des salariés, il faudra attendre octobre 2025. Au fait, qu’est devenu l’ancien site dijonnais, le fameux « 42, rue de Mulhouse » ? La structure appartient désormais au Crédit Agricole de Champagne-Bourgogne, déjà propriétaire des bâtiments voisins. « L’acquisition a été actée en 2015. Ce bâtiment fait aujourd’hui partie intégrante de notre caisse régionale, il est essentiellement utilisé par nos différentes filiales, entre 50 et 100 personnes y travaillent en permanence », informe Aymeric Arzalier, directeur « Transformation et Impact » du Crédit Agricole. D’importants travaux ont été réalisés ces dernières années : « il y a eu un désamiantage, des décloisonnements car il y avait beaucoup de petits bureaux. Nous avons aujourd’hui de plus grands espaces. Le système de chauffage a été modernisé, les huisseries ont été changées. En 2020, la toiture a été étanchéifiée et isolée ».
Quels souvenirs gardez-vous ?
Mariette Aupy (secrétaire au GDS) : « J’aimais bien le 42, rue de Mulhouse. Les locaux étaient un peu désuets mais à taille humaine, nous nous croisions plus facilement qu’à Bretenière. Avec les murs ajustables peu insonorisés, il était facile de savoir ce qu’il se passait autour de nous… Les salles de réunion sans fenêtre permettaient une grande concentration. Et puis c’était au cœur de la ville, nous pouvions facilement profiter des nombreux restaurants du quartier entre midi et deux. Autre avantage : là-bas, il y avait la climatisation. Le 42, rue de Mulhouse me manque, surtout l’été ! ».
Maud Courberand (gestionnaire paye à la FDSEA) : « Nos anciens locaux étaient devenus très vétustes, certaines fenêtres s’ouvraient toutes seules au moindre coup de vent, j’ai souvenir d’avoir déjà utilisé du scotch pour les fermer ! Les conditions de travail n’avaient rien à voir avec celles d’aujourd’hui, à Bretenière. Une remarque néanmoins, concernant les agriculteurs : je pense qu’ils étaient plus nombreux à venir nous voir au 42, rue de Mulhouse. Ils profitaient de leur venue pour aller en même temps à la MSA et/ou Crédit Agricole, c’était sans doute plus pratique pour eux ».
