Jeunes agriculteurs
On prend les mêmes et on recommence

AG
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Les JA d'Arnay-le-Duc/Nolay ont tenu leur assemblée élective le 24 novembre. Le bureau reste inchangé mais l'équipe accueille de nouveaux adhérents.

On prend les mêmes et on recommence
Les jeunes s'étaient réunis à la salle des fêtes de Musigny.

Les responsables d’Arnay-Nolay rempilent ! Pierre-Édouard Boulez, agriculteur à Viévy, repart pour une nouvelle mandature au poste de président. Romain et Élise Jarlot, de Saint-Prix-lès-Arnay, sont également reconduits, respectivement à la trésorerie et au secrétariat. En plus de ces élections, cette cantonale a été l’occasion d’accueillir cinq nouveaux adhérents : Jules Perrault (Jours-en-Vaux), Thomas Roy et Alexis Gagnard (Manlay), Aude Guillier (Meilly-sur-Rouvres) et Clotilde Bizouard (Allerey). « À l’inverse, d’autres JA arrivent à la limite d’âge, ils ne cotiseront plus mais continueront à nous épauler et nous aider lors de nos manifestations. Merci à eux », indique Pierre-Édouard Boulez, ravi du dynamisme de son équipe comptant désormais 25 adhérents.

Un tour d’horizon

Les sorties de l’année ont été évoquées et, c’est un euphémisme, toutes ont très bien marché ! La dernière en date est un repas-concert organisé au pôle agricole de Créancey fin octobre. « Pas moins de 550 repas ont été très vite réservés, 300 entrées se sont ajoutées pour le concert. Les retours que nous avons eus sont tous positifs. Oui, ce fut une nouvelle réussite, d’autant que ce n’est pas notre métier premier d’organiser de tels évènements », commente le président. Un bal proposé en juin à Musigny a lui aussi attiré la foule avec 200 repas, sans compter les nombreuses personnes présentes sur la piste de danse. Un dîner concocté en août avec des produits locaux, dans le cadre des Estivales d’Arnay-le-Duc, a rencontré le même succès malgré une petite déconvenue de dernière minute : « nous avons été dans l’obligation de délocaliser notre rendez-vous au foirail, à cause de la météo. La soirée s’est tout de même très bien passée, avec 330 convives autour de la table ! ». Au cours des derniers mois, les JA d’Arnay-Nolay se sont aussi distingués en réalisant la plus belle structure de paille en amont de la fête régionale de Châtillon-sur-Seine : « c’est la deuxième fois consécutive que nous remportons ce petit challenge qui a pour but de communiquer sur la fête. Un grand merci à toute l’équipe et en particulier à Marion Buisson, fille d’éleveur à Magnien, qui a pris ce projet à cœur en concevant un très joli tracteur XXL ».

Projets en réflexion

L’équipe arnétoise se réunira courant janvier pour partager, comme à ses habitudes, la galette des rois. « Nous aborderons les projets de cette nouvelle mandature à ce moment-là », précise Pierre-Édouard Boulez. Si rien n’est programmé à ce jour, une « belle » sortie pourrait être prochainement proposée : « tous les membres du groupe ont encore en mémoire notre voyage organisé en Norvège en 2019… Si ce n’est pas cette année, nous attendrons 2025 pour organiser quelque chose de sympa ». En attendant ces prochains rendez-vous, toutes les personnes restent les bienvenues au sein du groupe. Comme dans tous les cantons JA, l’équipe est constituée de chefs d’exploitation, de salariés agricoles et du para-agricole, sans oublier les étudiants, à l’image d’Amélie Bollereau (master « Management et Entrepreneuriat Agricole ») : « Notre équipe est très dynamique. Elle montre la présence du monde agricole au sein de nos cantons, en créant des événements qui font la promotion de l’agriculture ».

Dossiers syndicaux

Le syndical anime lui aussi chaque assemblée cantonale, comme le souligne Pierre-Édouard Boulez : « bien entendu, les préoccupations ne manquent pas dans nos métiers ! L’actualité, c’est bien sûr la météo avec un contexte très particulier : nous sommes passés du trop sec au trop mouillé en l’espace de seulement trois semaines ! La météo est la seule responsable et nous n’y pouvons rien… En revanche, tout ce qui se passe du côté de la Région et des problèmes rencontrés avec les fonds Feader est largement perfectible, cette situation est regrettable. Il est vraiment dommage d’en arriver là. La menace du loup fait aussi partie de nos préoccupations : nous ne sommes pas ou peu touchés pour l’instant dans notre canton mais ce prédateur se rapproche de plus en plus de nos fermes. Les sangliers sont une autre problématique, les dégâts ne touchent pas seulement les cultures, je pense surtout aux prairies. C’est un gros problème dans nos zones d’élevage, d’autant que cet animal peut véhiculer des maladies. La régulation du gibier a aussi un enjeu sanitaire ».