La Chambre d'agriculture de la Nièvre organisait pour la première fois la formation « Cap Circuits-courts » une formation sur les circuit-courts les 11 et 12 juillet afin de transmettre tous les éléments juridiques, fiscaux, sociaux, réglementaires et économiques pour une bonne mise en place. 

 

Un concentré d'informations
Une petite dizaine de personnes a participé à la formation intitulée « Cap circuit-courts ». Crédit photo : CA 58.

Face au besoin de dégager des revenus sur une exploitation, la vente directe peut être, pour certains, une solution. Mais, elle implique nombre de points à connaître pour une mise en oeuvre pertinente et légale. C'est pour éclaircir ces derniers points que la Chambre d'agriculture de la Nièvre a orchestré une formation sur ce sujet les 11 et 12 juillet dernier et animée par Cécile Eimberk, conseillère diversification et circuits courts à la Chambre d’Agriculture du Doubs et Amaury Fichot, conseiller d’entreprise à la Chambre d’Agriculture de la Nièvre. 

Intérêt 

Les motivations des participants à cette formation sont diverses comme pour Laetitia Pora (ferme du Creuset – voir TDB n° 1651) : « conformément à notre projet, nous voulons développer la part des ventes de nos produits en local par rapport à la part expédiée dans d'autres régions. Nous pratiquons déjà la vente directe à la ferme sur les marchés de Moulins, Nevers et alentours, mais nous désirons améliorer certains aspects tels que l'accueil du public ou encore la communication. Cette formation répondait donc à ce besoin de disposer d'outils et de meilleures connaissances à ce sujet ». De son côté, Vincent Charache (en cours de parcours d'installation) cette réunion lui a permis de découvrir les tenants et les aboutissants de ce système de vente : « Je voudrais m'installer dans le courant de l'année prochaine, à Tronsanges, comme paysan-boulanger, avec une activité de maraîchage et de vente d'oeufs. Et, il me paraissait indispensable d'être au courant de tous les aspects réglementaires afin de mettre en place le système de circuit-court comme il se doit »

À retenir 

Il poursuit : « au vu de la quantité d'éléments à appliquer, heureusement qu'il y a une formation. Je pense notamment à tout ce qui concerne l'affichage ou encore la signalisation. On ne peut pas tâtonner sur ces sujets si on souhaite être serein dans la mise en oeuvre de la vente directe. Il y a énormément d'éléments à prendre en compte, ce qui représente une charge supplémentaire pour le producteur, car c'est compliqué à gérer. Tout cela peut être très décourageant ». De son côté Laetitia spécifie : « je retiens beaucoup de choses de cette formation, comme la réglementation concernant l'accueil du public, les normes d'hygiène, les avantages et les contraintes de chaque débouché, le calcul des prix de revient, etc. En somme, une multitude d'éléments... ». Vincent Charache conclu : « une fois que l'on a conscience de tout cela, on peut prendre la décision de se lancer en connaissance de cause et avec toutes les informations primordiales pour que cela se déroule bien ». Cette formation « Cap Circuits-Courts » est reprogrammée pour une deuxième session les 14 et 15 novembre avec Amaury Fichot (conseiller d’entreprise CA58) et Clémence Guillaumet (Conseillère en diversification CA58) comme intervenants. Les inscriptions sont ouvertes pour les intéressés. Pour plus d’informations, vous pouvez contacter le centre de formation au 03 86 93 40 37.