EPL des Terres de l'Yonne
Les parents planifient l'avenir de leurs enfants de plus en plus tôt
L’avenir des jeunes est une préoccupation qui arrive de plus en plus tôt chez les parents. C’est un constat que fait l’EPL des Terres de l’Yonne, situé à Venoy. Des renseignements sont pris très précocement, dès le collège, afin d’assurer un avenir à leurs enfants, à travers la formation la mieux adaptée à leurs besoins et envies.
Les parents sont-ils de plus en plus inquiets vis-à-vis de l’avenir de leurs enfants ? À cette question, Pierre Mathis, directeur de l’EPL des Terres de l’Yonne est catégorique. « Aussi bien pour l’apprentissage que pour les formations scolaires, les parents sont en recherche de formations pour leurs enfants de plus en plus précocement ».
L’attrait pour les journées portes ouvertes des différents établissements de l’EPL le prouve. « Énormément de familles étaient présentes », affirme Pierre Mathis. « Fin janvier, une très grande partie des parents sont déjà à la recherche de formations pour leurs enfants. Ils sont de plus en plus inquiets sur l’avenir de leurs enfants et se renseignent donc de plus en plus tôt ».
Trouver la bonne formation
Alors, comment expliquer cette inquiétude ? « Pour les parents, l’orientation de leurs enfants est quelque chose d’important. On est de plus en plus dans une logique d’anticipation », explique Pierre Mathis. « Aussi, pour les parents, ce que nous partageons également, c’est que l’avenir du jeune passe par une bonne formation. Cela suppose que le jeune trouve la formation qui lui correspond. Derrière ça, il y a aussi une sorte d’injonction de l’éducation nationale qui est de travailler sur la notion de projet. Le travail sur l’orientation est devenu quelque chose d’inscrit dans le marbre dès le collège », conclut-il.
La vision du grand public, vis-à-vis de l'enseignement agricole change-t-elle ?
« C’est un travail continuel », répond Pierre Mathis, directeur de l’EPL des Terres de l’Yonne. « Mes prédécesseurs ont travaillé dessus pendant des décennies, je travaille dessus depuis des décennies et je pense que mes successeurs feront de même. Encore aujourd’hui on doit continuer de communiquer sur le fait que les lycées agricoles ne sont pas que pour les enfants d’agriculteurs et qu’ils ne forment pas uniquement à faire de futurs agriculteurs. Les collèges sont de plus en plus vigilants là-dessus pour expliquer aux jeunes et à leurs familles qu’il existe des emplois dans le monde agricole au sens large, c’est-à-dire en agriculture, bien sûr, mais aussi dans le para-agricole : la banque, les assurances, les concessions, le commerce, les services… Il existe, autour de l’agriculture, une multitude de métiers que l’on trouve dans nos territoires ».
