Volailles
En France, le poulet a la cote

Christopher Levé
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Le vendredi 19 avril, un nouveau bâtiment d’élevage avicole, de production de chair, en lien avec le groupe Duc, a été inauguré à Quincerot. Une dizaine d’autres bâtiments sont actuellement en construction dans l’Yonne, ce qui marque la poursuite de la croissance de la filière, traduite par une consommation en hausse de la viande de volaille en France.

Duc
Le vendredi 19 avril, un nouveau bâtiment d'élevage avicole, de production de chair, en lien avec le groupe Duc, a été inauguré à Quincerot.

Le vendredi 19 avril a été inauguré un bâtiment d’élevage avicole de production de chair, en lien avec le groupe Duc, chez Bruno Gabriot (Earl de la Garenne), éleveur à Quincerot. Un bâtiment de 1 350 m2 pouvant accueillir jusqu’à 29 700 poulets.
Pour Damien Calandre, directeur général du groupe Duc, « une journée comme celle-ci a deux vocations : la première est de célébrer un événement important pour l’éleveur, à savoir la fin de construction de son bâtiment, ce qui est la concrétisation de plusieurs années de travail ; la deuxième c’est de promouvoir la filière avicole en montrant aux personnes présentes un exemple de réalisation de bâtiment pour que les agriculteurs intéressés par ce type de projet puissent eux-mêmes se projeter ».

Une dizaine de bâtiments en construction

Si le groupe Duc travaille aujourd’hui avec 110 éleveurs dans l’Yonne, pour 234 000 m2 de surface de production, soit environ 200 bâtiments, ces chiffres continueront prochainement d’augmenter. « Actuellement, on compte une dizaine de bâtiments qui sont en construction dans le département », ajoute Damien Calandre.
Ce qui montre que la filière est en croissance, traduite par une « consommation en hausse de la viande de volaille en France », comme l’assure le directeur général du groupe Duc. « On dépasse aujourd’hui les 30 kg de viande de volailles consommée par français, par an, en moyenne. Comment expliquer cette augmentation ? La première raison est le prix. La viande de volaille est la moins chère de toutes. Le deuxième point est la praticité. Le troisième point est qu’avec cette viande, il n’y a pas de tabou religieux, comme il peut y en avoir avec le porc par exemple. C’est aussi une viande maigre qui plaît aux consommateurs », détaille-t-il.
Du côté des éleveurs, si ce type de projet est aujourd’hui considéré comme de la diversification, les agriculteurs peuvent également trouver d’autres avantages. « Si on reprend l’exemple de Bruno Gabriot, qui a une exploitation de 400 ha de céréales en bio, ce projet est cohérent avec une activité en agriculture bio dans le sens où cela lui apportera de la fertilisation pour ses sols (grâce aux excréments des poulets) », conclut Damien Calandre.

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Plusieurs dizaines de personnes étaient présentes pour l'occasion.