Export de blé
Cap sur l'Afrique de l'ouest

AG
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Dijon Céréales, via l'union de commercialisation Cérévia, vient de livrer de très gros volumes de blé au Togo et au Cameroun.

Cap sur l'Afrique de l'ouest
Un navire de 180 mètres de long a été chargé de 34 000 tonnes de blé à Fos-sur-Mer. Crédit photos : Amandine Ibled

L’agriculture de Bourgogne Franche-Comté est en capacité de nourrir ses concitoyens mais aussi des populations de pays parfois lointains. Des convois maritimes depuis le terminal céréalier de Pagny-le-Château, en Côte-d’Or, viennent de l’illustrer. « Ces chargements se sont succédé et ont pris la direction de Fos-sur-Mer. Les cales du Carlota Bolten, un navire maritime de 180 mètres de long, ont été chargées de 33 000 tonnes de blé meunier par les équipes de la SEPT, la Société d’exploitation du port des Tellines et de ses partenaires portuaires », indique Didier Lenoir, président de Dijon Céréales. « La quasi-intégralité de ce chargement venait de notre coopérative », poursuit l’agriculteur du village de Charmes, qui salue le véritable « tour de force » des différentes équipes de Dijon Céréales, Logivia et de Cérévia pour acheminer la marchandise : « il a fallu assurer la logistique de nos silos jusqu’à Pagny, en camions. Descendre les barges jusque dans le sud de la France n’est pas anodin non plus, c’est un véritable métier, celui des mariniers. En empruntant la Saône puis le Rhône, je tiens aussi à le faire remarquer : nous avons économisé le transport d’un millier de camions sur la route. Nous sommes sur un système très vertueux, c’est une autre satisfaction ».

Toute première fois

Les 33 000 tonnes de blé, une fois chargées, ont pris la direction de l’Afrique de l’Ouest, et plus précisément du Togo et du Cameroun : « Ces destinations sont nouvelles pour nous, il s’agit là de nouveaux débouchés. Jusqu’à présent, les pays de l’Afrique du nord étaient nos seuls clients sur ce continent, trois gros cargos étaient notamment partis pour l’Algérie juste avant les dernières moissons. Au Togo et au Cameroun, les formules de panification sont assez similaires aux nôtres, et la qualité de notre blé est bien sûr reconnue. Nous espérons que ces échanges se pérenniseront ». Didier Lenoir ajoute que 10 500 tonnes de blé ont été vendues et transportées en Italie sur la même période : « décidément, beaucoup de marchandises ont bougé ces derniers jours… Ces transactions sont aussi l’occasion de mettre l’accent sur les installations de Cérévia, essentielles pour exporter nos céréales, mais aussi l’important travail commercial de cette union, ses relations au niveau international et ses compétences en matière de trading ».

 

 

 

2e photo
Au technoport de Pagny-le-Château (21). Crédit photo : Amandine Ibled.