Accès au contenu
Chambre d’agriculture

Yves Le Boulbin tire sa révérence

Si on se souvient encore de l’arrivée d’un Nivernais d’adoption à l’Élysée en mai 1981, un autre évènement la même année, n’aura pas marqué de son empreinte l’Histoire : l’embauche en septembre du jeune Yves Le Boulbin à la Chambre d’agriculture de l’Yonne… À chacun son palais et les moutons seront bien gardés !
Par Dominique Bernerd
Yves Le Boulbin tire sa révérence
He beeeeeeeeeee… Joli chapeau !
Sa mission : la création de groupes ovins et bovins hors groupement de producteurs. Basé initialement à Avallon, il demandera sa mutation en Puisaye un an plus tard : «l’énorme avantage à cette époque pour créer des groupes, c’est que c’était gratuit ! Comment on faisait ? On prenait sa petite voiture et dès qu’on voyait une ferme, on tournait, on s’arrêtait, on descendait et on faisait gaffe au chien ! En fait, on faisait du porte à porte…» Pas toujours facile quand on n’est pas du secteur et que l’on connaît personne ! «En 1988, la laiterie Rians a cherché des élevages de chèvre en Puisaye et c’est là que j’ai commencé à m’en occuper. Ils étaient une douzaine à l’époque…» Avant, quatre ans plus tard, de reprendre le poste de technicien ovin départemental, à la Chambre d’agriculture. Une fonction qu’Yves Le Boulbin a occupée jusqu’à sa retraite, le 1er avril dernier.
À quelques jours du départ, collègues et amis étaient venus nombreux pour fêter le futur retraité qui pour l’occasion, avait ouvert la boîte à souvenirs. Ce qu’il aura le plus apprécié dans le métier ? «Être en contact avec les agriculteurs et le fait que lorsqu’on vous appelle, on ne sait pas qui on va rencontrer. J’ai appris d’expérience que dans le monde agricole, on rencontrait autant de personnes différentes entre elles, que dans le reste de la société…» Avec au final la satisfaction d’une carrière «assez variée et le plaisir d’avoir fait à peu près ce que je voulais…» Le mot de la fin au directeur de la Chambre d’agriculture de l’Yonne, Hervé Mivielle, pour qui : «quand on a des agents à responsabilité et quand on n’entend pas causer d’eux, c’est que ça se passe bien !»
Parmi les cadeaux offerts ce soir-là à Yves, un ordinateur portable, dont l’usage au quotidien, selon l’aveu de l’intéressé lui-même, ne sera pas un long fleuve tranquille : «comme vous le savez, j’ai un fluide ! Ça marche chez tout le monde mais pas chez moi… !» Bonne retraite Yves et bonne informatique !