Voyage, voyage...
Voyage dans le temps... en vieux tracteur
Un groupe de vacanciers du canton de Berne a choisi comme destination estivale la Bourgogne et la Franche-Comté. Et pour se déplacer sur nos petites routes pittoresques, ces passionnés utilisent leurs anciens tracteurs de la marque suisse Hürlimann.

La commune de Saint-Jean de Losne, bordée par la Saône et le canal de Bourgogne, est un haut lieu du tourisme fluvial. Pas étonnant donc d’y rencontrer des vacanciers désireux de prendre leur temps. Le groupe que nous avons croisé n’a pas amarré d’embarcation dans le port de plaisance, mais s’est posé au terrain de camping local. Ils sont une dizaine, venus de Suisse et ont choisi comme destination estivale cette année la Bourgogne et la Franche-Comté, qu’ils ont parcourue en tracteurs anciens. Depuis 2000, la cinquantaine de membres du club Team Oltitrac a l’habitude de se déplacer sur les routes françaises. Notamment pour des grands rassemblements, comme la Locomotion en Fête à La Ferté-Alais (91) qui rassemble plus de 1500 véhicules anciens ou encore la Traversée Estivale de Paris.
C’est en 2007, qu’ils ont décidé d’ajouter à leurs expéditions annuelles des déplacements à vocation plus touristique. Après la région de Cognac, l’Alsace, La Lorraine, c’est donc cette année sur la Bourgogne et la Franche-Comté qu’ils ont jeté leur dévolu.
Parti de Villeret dans le canton de Berne, avec des étapes à Ilay, Lays-sur-le-Doubs, Meursault, Saint-Jean-de-Losne, Arbois et Pontarlier, le groupe aura parcouru une boucle de plus de 500 kilomètres. Pour leur périple, les passionnés de vieilles machines agricoles ont sélectionné le fleuron du tracteur agricole Suisse. Le convoi-musée compte ainsi cinq modèles de la marque Hürlimann (datant de 1957 à 1972) et un Bucher D4000 de 1961. Tous restaurés ou maintenus dans un état proche du neuf.
Une organisation sans faille
Pour garantir la réussite de ces vacances insolites et la satisfaction des ses compagnons de routes, Michel Wyssmüller, un des fondateurs du Team Oltitrac, n’a rien laissé au hasard et a fait preuve d’un véritable talent d’organisateur. L’expédition a été minutieusement préparée et même repérée en voiture dix jours avant par Michel et son épouse. Chaque journée-étape a été couchée sur le papier, imprimé et plastifié (en cas de pluie). Ces fiches rassemblent l’itinéraire précis, les points de ravitaillement en carburant, les lieux de camping. Pour être totalement autonome, trois des six tracteurs sont attelés d’une caravane, tout aussi jeune que les tracteurs, d’une remorque foraine aménagée de couchettes et d’un coin cuisine et d’une remorque militaire qui assure le transport du matériel d’intendance (tables, bancs, barbecue...).
«Nous n’avons choisi de n’emprunter que des petites routes» précise Michel Wyssmüller, très attaché au fait de ne pas gêner la circulation. «Quand on circule à 15 km/h, on a le temps !»
Pourquoi la France ?
Mais pourquoi, quand on habite un beau pays comme la Suisse, choisir la France pour passer ses vacances ? «Pour son accueil!» répondent de concert les vavanciers. «Nous recevons beaucoup de geste de sympathie de la part des gens que nous croisons, ce qui n’est pas toujours le cas en Suisse...» avoue Michel. Certes les véhicules y sont pour beaucoup et attirent la curiosité. Mais pas seulement. «Bien souvent, lorque nous sommes arrêtés en bord de route pour pique-niquer, des curieux s’arrêtent, pour discuter, échanger, comparer les vieilles mécaniques» relate Michel qui possède à lui seul plus de 55 tracteurs. «Parfois ils sortent une bouteille et la conversation se poursuit autour d’un verre». L’occasion, là aussi d’échanger et de comparer, mais cette fois sur les spécialités de chaque région.
Frédéric Duclos
C’est en 2007, qu’ils ont décidé d’ajouter à leurs expéditions annuelles des déplacements à vocation plus touristique. Après la région de Cognac, l’Alsace, La Lorraine, c’est donc cette année sur la Bourgogne et la Franche-Comté qu’ils ont jeté leur dévolu.
Parti de Villeret dans le canton de Berne, avec des étapes à Ilay, Lays-sur-le-Doubs, Meursault, Saint-Jean-de-Losne, Arbois et Pontarlier, le groupe aura parcouru une boucle de plus de 500 kilomètres. Pour leur périple, les passionnés de vieilles machines agricoles ont sélectionné le fleuron du tracteur agricole Suisse. Le convoi-musée compte ainsi cinq modèles de la marque Hürlimann (datant de 1957 à 1972) et un Bucher D4000 de 1961. Tous restaurés ou maintenus dans un état proche du neuf.
Une organisation sans faille
Pour garantir la réussite de ces vacances insolites et la satisfaction des ses compagnons de routes, Michel Wyssmüller, un des fondateurs du Team Oltitrac, n’a rien laissé au hasard et a fait preuve d’un véritable talent d’organisateur. L’expédition a été minutieusement préparée et même repérée en voiture dix jours avant par Michel et son épouse. Chaque journée-étape a été couchée sur le papier, imprimé et plastifié (en cas de pluie). Ces fiches rassemblent l’itinéraire précis, les points de ravitaillement en carburant, les lieux de camping. Pour être totalement autonome, trois des six tracteurs sont attelés d’une caravane, tout aussi jeune que les tracteurs, d’une remorque foraine aménagée de couchettes et d’un coin cuisine et d’une remorque militaire qui assure le transport du matériel d’intendance (tables, bancs, barbecue...).
«Nous n’avons choisi de n’emprunter que des petites routes» précise Michel Wyssmüller, très attaché au fait de ne pas gêner la circulation. «Quand on circule à 15 km/h, on a le temps !»
Pourquoi la France ?
Mais pourquoi, quand on habite un beau pays comme la Suisse, choisir la France pour passer ses vacances ? «Pour son accueil!» répondent de concert les vavanciers. «Nous recevons beaucoup de geste de sympathie de la part des gens que nous croisons, ce qui n’est pas toujours le cas en Suisse...» avoue Michel. Certes les véhicules y sont pour beaucoup et attirent la curiosité. Mais pas seulement. «Bien souvent, lorque nous sommes arrêtés en bord de route pour pique-niquer, des curieux s’arrêtent, pour discuter, échanger, comparer les vieilles mécaniques» relate Michel qui possède à lui seul plus de 55 tracteurs. «Parfois ils sortent une bouteille et la conversation se poursuit autour d’un verre». L’occasion, là aussi d’échanger et de comparer, mais cette fois sur les spécialités de chaque région.
Frédéric Duclos