Un nouveau président
« Voir le positif »
En fin d’année 2019, Michel Menestrier succédait à Sylvain Aubry à la présidence du syndicat Simmental.

Cet éleveur de 70 vaches en AOP Époisses a tenu à saluer son prédécesseur au cours de la journée d’études du 18 février : « L’enthousiasme et la détermination de Sylvain ont été exemplaires et ont permis de faire grandir le syndicat, il lui a impulsé un élan qui profite à tous aujourd’hui, félicitations pour tout le travail accompli durant ces nombreuses années ». Rencontré la semaine dernière dans son exploitation à Villy-en-Auxois, Michel Menestrier partage un optimisme certain pour la Simmental française : « J’ai toujours cru en cette race et c’est encore le cas aujourd’hui, plus que jamais ! Sans omettre les difficultés du monde de l’élevage, je pense que nous avons un tas de raison d’être optimistes. De plus en plus d’exploitations franchissent le cap de l’agriculture biologique et obtiennent une plus-value de leur production. Plusieurs élevages travaillent depuis longtemps en AOP Époisses et tirent leur épingle du jeu sur le prix payé aux producteurs. Aussi et surtout, nous avons la chance d’avoir une race mixte, avec des taux intéressants, et donc une bonne qualité de lait ». Michel Menestrier était présent à la dernière cérémonie des trophées de l’agriculture : « j’ai entendu des choses très positives, des évolutions se préparent avec la marque 100 % Côte-d’Or du Conseil départemental. La fromagerie Delin a aussi de belles ambitions. Nous pouvons envisager une nouvelle valorisation de notre production : lait de grande consommation, beurre, fromages… Tout peut être imaginé ».
Le nouveau président du syndicat se félicite également de la présence de vaches grasses au salon de l’agriculture : « dix-sept animaux ont participé au traditionnel concours Simmental, mais pour la première fois, deux vaches grasses étaient présentées, l’une d’elles appartient d’ailleurs au Gaec Magnière et c’est elle qui l’a emporté. Des professionnels de la viande étaient présents pour attribuer le prix de la meilleure bouchère. C’est une occasion supplémentaire de prouver que la viande Simmental est de qualité et que nous pouvons la valoriser. Le projet viande que nous avons abordé lors de notre journée d’études peut en séduire certains, selon leurs possibilités. De la viande de Simmental allemande est aujourd’hui proposée dans les restaurants français : je suis persuadé que nous pouvons relever le défi et nous positionner sur ce créneau ». L’éleveur de 53 ans cite également la génomie comme un autre atout de la race : « nos travaux dans ce domaine vont nous permettre d’avancer encore plus rapidement dans notre travail, nous allons pouvoir tirer profit à la fois du lait et de la viande, c’est très prometteur ». Michel Menestrier, qui souhaite ouvrir les portes du syndicat à un maximum de personnes, donne désormais rendez-vous en avril pour le déplacement en Autriche puis en mai pour la fête de l’agriculture à Cestres, où une vingtaine de Simmental devraient être présentées.
Le nouveau président du syndicat se félicite également de la présence de vaches grasses au salon de l’agriculture : « dix-sept animaux ont participé au traditionnel concours Simmental, mais pour la première fois, deux vaches grasses étaient présentées, l’une d’elles appartient d’ailleurs au Gaec Magnière et c’est elle qui l’a emporté. Des professionnels de la viande étaient présents pour attribuer le prix de la meilleure bouchère. C’est une occasion supplémentaire de prouver que la viande Simmental est de qualité et que nous pouvons la valoriser. Le projet viande que nous avons abordé lors de notre journée d’études peut en séduire certains, selon leurs possibilités. De la viande de Simmental allemande est aujourd’hui proposée dans les restaurants français : je suis persuadé que nous pouvons relever le défi et nous positionner sur ce créneau ». L’éleveur de 53 ans cite également la génomie comme un autre atout de la race : « nos travaux dans ce domaine vont nous permettre d’avancer encore plus rapidement dans notre travail, nous allons pouvoir tirer profit à la fois du lait et de la viande, c’est très prometteur ». Michel Menestrier, qui souhaite ouvrir les portes du syndicat à un maximum de personnes, donne désormais rendez-vous en avril pour le déplacement en Autriche puis en mai pour la fête de l’agriculture à Cestres, où une vingtaine de Simmental devraient être présentées.