Jardins de la Croisière
Vogue ma poule...
Après avoir navigué sur une mer agitée plusieurs mois suite à la perte de financements européens, les Jardins de la Croisière ont réussi à redresser la barre. Dernier projet en date : le lancement d’une campagne de financement participatif pour installer des poules au cœur du potager et fertiliser ainsi les parcelles.
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Garder le cap et se maintenir à flot tout en continuant à avancer… C’est l’objectif que s’est fixé l’association des Jardins de la Croisière après le fort coup de grain traversé !
L’année 2016 s’était pourtant bien déroulée, avec un excédent de 36 000 € et une sortie vers l’emploi de 68%, explique le directeur de l’association, érik Polrot : «le meilleur taux que l’on ait jamais eu, une année excellente, que ce soit en terme d’insertion ou en termes économiques». Au point d’imaginer changer d’échelle, avec l’objectif d’améliorer les fonds propres de l’association dans les années futures. En novembre 2016, un audit a même été réalisé à cet effet, financé par le Dispositif Local d’Accompagnement : «en est ressorti un projet avec différents axes : développer la production de légumes, agrandir l’exploitation d’1,4 ha, constituer une troisième équipe d’espaces verts, terminer la construction de notre bâtiment, tout cela, dans le but d’augmenter notre autofinancement pour les années à venir». Tous les voyants étaient au vert, mais un courrier reçu en février dernier est venu tout remettre en question, menaçant même la pérennité de l’association : «faute d’avoir pu apurer le retard de paiement de nos charges sociales auprès de la MSA, on a appris que l’on perdait les 90 000 € de subvention européenne pour l’année 2014 et en mars, un second courrier nous informant de la même perte pour 2015». Face à l’urgence et aux menaces de fermeture des Jardins, plusieurs réunions se sont tenues dans les semaines qui suivirent, en présence de toutes les parties prenantes. Le 31 mai, lors d’une «conférence des financeurs», un plan de trésorerie à 3 ans a pu être créé, sous réserve que l’association s’autofinance en partie pour pouvoir bénéficier d’un prêt bancaire : «on a fait le tour des popotes et tous nos partenaires nous ont aidés d’une manière exceptionnelle. Au total, 104 K€ collectés, plus de la moitié de la perte, c’était incroyable !» Un prêt bancaire sur 5 ans, de 70 K€, est venu compléter le dispositif et va permettre de dérouler le plan de développement imaginé. D’autant que les perspectives sont bonnes : «aujourd’hui, nous avons pu solder notre dette auprès de la MSA et cette année, nous allons réaliser un chiffre de 100 K€ pour la partie légumes et plus de 150 K€ pour l’activité espaces verts. Un record».
Les «p’tites poules de la croisière»
C’est dans ce cadre, qu’après avoir déjà installé l’an passé des ruches afin de favoriser la pollinisation, est né le projet de l’installation de poules dans le potager : «nous avons des déchets végétaux, issus du parage de nos légumes ou des cultures et avons besoin d’améliorer notre terre par de la fertilisation, mais on a du mal à trouver des fertilisants bio. D’où l’idée des poules, pour compléter la démarche en reproduisant un écosystème naturel, avec à la clé, un fumier bio riche en azote , des œufs à vendre et une aide précieuse pour débarrasser les tunnels entre deux cultures, de toutes les limaces pouvant s’y trouver». Objectif : la construction d’un potager clôturé avec une soixantaine de poules marans, une race ancienne choisie pour sa rusticité. Un projet qui s’inscrit dans un système d’économie circulaire, en phase avec les valeurs partagées par les Jardins de la Croisière, dont le coût de 3 500€ sera assuré par un plan de financement participatif sur Internet, via la plateforme helloasso. La campagne est lancée et tous les dons (à partir de 10€) sont les bienvenus. Avec une contrepartie pour tous, notamment de bons œufs frais : «la plus grosse participation gagnant une place au paradis des poules !»
Rendez-vous sur le lien : https://www.helloasso.com/associations/les-jardins-de-la-croisiere/collectes/les-p-tites-poules-de-la-croisiere
Avec toujours la possibilité, si vous ne pouvez participer en ligne, d’adresser un chèque aux Jardins de la Croisière, 5 chemin de la Croisière, 89100 Sens. Pour tout renseignement : 03 86 64 93 18
L’année 2016 s’était pourtant bien déroulée, avec un excédent de 36 000 € et une sortie vers l’emploi de 68%, explique le directeur de l’association, érik Polrot : «le meilleur taux que l’on ait jamais eu, une année excellente, que ce soit en terme d’insertion ou en termes économiques». Au point d’imaginer changer d’échelle, avec l’objectif d’améliorer les fonds propres de l’association dans les années futures. En novembre 2016, un audit a même été réalisé à cet effet, financé par le Dispositif Local d’Accompagnement : «en est ressorti un projet avec différents axes : développer la production de légumes, agrandir l’exploitation d’1,4 ha, constituer une troisième équipe d’espaces verts, terminer la construction de notre bâtiment, tout cela, dans le but d’augmenter notre autofinancement pour les années à venir». Tous les voyants étaient au vert, mais un courrier reçu en février dernier est venu tout remettre en question, menaçant même la pérennité de l’association : «faute d’avoir pu apurer le retard de paiement de nos charges sociales auprès de la MSA, on a appris que l’on perdait les 90 000 € de subvention européenne pour l’année 2014 et en mars, un second courrier nous informant de la même perte pour 2015». Face à l’urgence et aux menaces de fermeture des Jardins, plusieurs réunions se sont tenues dans les semaines qui suivirent, en présence de toutes les parties prenantes. Le 31 mai, lors d’une «conférence des financeurs», un plan de trésorerie à 3 ans a pu être créé, sous réserve que l’association s’autofinance en partie pour pouvoir bénéficier d’un prêt bancaire : «on a fait le tour des popotes et tous nos partenaires nous ont aidés d’une manière exceptionnelle. Au total, 104 K€ collectés, plus de la moitié de la perte, c’était incroyable !» Un prêt bancaire sur 5 ans, de 70 K€, est venu compléter le dispositif et va permettre de dérouler le plan de développement imaginé. D’autant que les perspectives sont bonnes : «aujourd’hui, nous avons pu solder notre dette auprès de la MSA et cette année, nous allons réaliser un chiffre de 100 K€ pour la partie légumes et plus de 150 K€ pour l’activité espaces verts. Un record».
Les «p’tites poules de la croisière»
C’est dans ce cadre, qu’après avoir déjà installé l’an passé des ruches afin de favoriser la pollinisation, est né le projet de l’installation de poules dans le potager : «nous avons des déchets végétaux, issus du parage de nos légumes ou des cultures et avons besoin d’améliorer notre terre par de la fertilisation, mais on a du mal à trouver des fertilisants bio. D’où l’idée des poules, pour compléter la démarche en reproduisant un écosystème naturel, avec à la clé, un fumier bio riche en azote , des œufs à vendre et une aide précieuse pour débarrasser les tunnels entre deux cultures, de toutes les limaces pouvant s’y trouver». Objectif : la construction d’un potager clôturé avec une soixantaine de poules marans, une race ancienne choisie pour sa rusticité. Un projet qui s’inscrit dans un système d’économie circulaire, en phase avec les valeurs partagées par les Jardins de la Croisière, dont le coût de 3 500€ sera assuré par un plan de financement participatif sur Internet, via la plateforme helloasso. La campagne est lancée et tous les dons (à partir de 10€) sont les bienvenus. Avec une contrepartie pour tous, notamment de bons œufs frais : «la plus grosse participation gagnant une place au paradis des poules !»
Rendez-vous sur le lien : https://www.helloasso.com/associations/les-jardins-de-la-croisiere/collectes/les-p-tites-poules-de-la-croisiere
Avec toujours la possibilité, si vous ne pouvez participer en ligne, d’adresser un chèque aux Jardins de la Croisière, 5 chemin de la Croisière, 89100 Sens. Pour tout renseignement : 03 86 64 93 18