Chambre d'agriculture de la Nièvre
Visites des essais "grandes cultures""
Les 30 mai et 10 juin derniers, la Chambre d'agriculture de la Nièvre en partenariat avec les GDA et CETA ont organisé leur traditionnel rallye des essais. Ce rendez-vous permet de faire le point sur la campagne écoulée et de se faire un avis sur les nouvelles variétés de blé et de colza. Un point supplémentaire sur les stratégies de protection fongicide a également été réalisé pour présenter les modalités testées dans les essais, anticiper les programmes pour la prochaine campagne et discuter autours de l'optimisation de la pulvérisation.

Les expérimentations de la Chambre d'Agriculture de la Nièvre ont pour objectif, entre autre, de répondre aux problématiques des agriculteurs membres des CETA et GDA : l'adaptation au contexte local et le maintien de la performance des exploitations étant des axes majeurs.
Chaque année, la Chambre d'Agriculture en partenariat avec les CETA et GDA invitent les agriculteurs a visiter ses expérimentations et à échanger sur les premières conclusions.
Ce rallye des essais a eu lieu les 30 mai et 10 juin derniers dans deux secteurs représentatifs du département à savoir la Bourgogne Nivernaise et le Centre Nivernais.
Des cultures qui accusent un retard de développement
Le développement global des cultures a pris 10 à 15 jours de retard suite aux conditions pluvieuses et froides du printemps. Rien que sur les mois d'avril et mai, il est tombé 30% de la quantité de pluie annuelle d'une année normale. Les essais ne dérogent pas à ce retard. La visite des essais variétés s'est effectuée avec des blés au stade gonflement à début floraison et des colzas encore bien fleuris. Parmi les variétés blé de l'essai de Chateauneuf-Val-de-Bargis, Boregar confirme notamment sa tardiveté à épiaison.
Des pertes de pieds sont observées pour toutes les variétés «l'humidité à l'automne a perturbé le développement des plantes et a pu provoquer des pertes de pieds. Ce phénomène est d'autant plus marqué en sols hydromorphes et ont pu affecter notamment les parcelles d'orge d'hiver» précise Sébastien Perret, conseiller Grandes Cultures à la CA58. Cette année de nouvelles variétés, intéressantes pour leur résistance aux maladies et leur potentiel de rendement sont testées, comme dans l'essai d'Alluy.
«SY Moisson présente un profil résistant à la fusariose et pourra se montrer intéressante en blé de maÏs, Rubisko est une variété prometteuse en potentiel de rendement et avec une bonne résistance aux maladies foliaires. Oregrain est aussi une variété intéressante pour son haut potentiel de rendement et sa résistance aux maladies notamment aux rouilles» précise Judith Nagopaé, expérimentatrice à la Chambre d'Agriculture. «A confirmer à la récolte des essais» ajoute-t-elle.
L'essai variété colza de Bulcy se compose à part égale de lignées et d'hybrides. «Chaque année, la proportion d'hybrides augmente dans nos essais, ce qui traduit clairement une orientation du marché vers les variétés hybrides» précise en préambule Sébastien Perret. Présentes dans les essais, Arsenal et DGC207, deux variétés hybrides inscrites l'an dernier, montrent une bonne tolérance au phoma et un potentiel prometteur.
Stratégies fongicides et optimisation de la pulvérisation
La visite d'un essai blé à Ciez a permis de faire le point sur les différentes stratégies de protection fongicide. Plusieurs modalités ont été testées : un programme complet sur piétin verse, septoriose et fusariose, des programmes en deux passages comparant différentes associations de produits appliquées à deux nœuds, des programmes en passage unique. «Cet essai nous permet de comparer l'efficacité des produits et des associations, de comparer l'intérêt des différentes stratégies et d'établir le niveau de nuisibilité des différentes maladies pour cette campagne» précise Cédric Zambotto, conseiller Grandes Cultures. «Nous assistons à une montée tardive de la septoriose, les conditions climatiques étant peu favorables à son développement il y a encore quelques semaines. Les modalités avec traitement en fin de cycle montreront probablement un gain de rendement».
A Ville Langy, un essai fongicide «optimisation de la pulvérisation» a pour objectif de comparer l'effet du volume de bouillie, de réduction des doses, d'ajout d'adjuvants et du fractionnement des passages sur l'efficacité de la protection. «L'idée est de comparer différentes stratégies à coût produits équivalent, tout en alternant les matières actives dans le soucis de prévenir les phénomènes de résistances» a expliqué Michael Geloen, conseiller Grandes Cultures.
Chaque année, la Chambre d'Agriculture en partenariat avec les CETA et GDA invitent les agriculteurs a visiter ses expérimentations et à échanger sur les premières conclusions.
Ce rallye des essais a eu lieu les 30 mai et 10 juin derniers dans deux secteurs représentatifs du département à savoir la Bourgogne Nivernaise et le Centre Nivernais.
Des cultures qui accusent un retard de développement
Le développement global des cultures a pris 10 à 15 jours de retard suite aux conditions pluvieuses et froides du printemps. Rien que sur les mois d'avril et mai, il est tombé 30% de la quantité de pluie annuelle d'une année normale. Les essais ne dérogent pas à ce retard. La visite des essais variétés s'est effectuée avec des blés au stade gonflement à début floraison et des colzas encore bien fleuris. Parmi les variétés blé de l'essai de Chateauneuf-Val-de-Bargis, Boregar confirme notamment sa tardiveté à épiaison.
Des pertes de pieds sont observées pour toutes les variétés «l'humidité à l'automne a perturbé le développement des plantes et a pu provoquer des pertes de pieds. Ce phénomène est d'autant plus marqué en sols hydromorphes et ont pu affecter notamment les parcelles d'orge d'hiver» précise Sébastien Perret, conseiller Grandes Cultures à la CA58. Cette année de nouvelles variétés, intéressantes pour leur résistance aux maladies et leur potentiel de rendement sont testées, comme dans l'essai d'Alluy.
«SY Moisson présente un profil résistant à la fusariose et pourra se montrer intéressante en blé de maÏs, Rubisko est une variété prometteuse en potentiel de rendement et avec une bonne résistance aux maladies foliaires. Oregrain est aussi une variété intéressante pour son haut potentiel de rendement et sa résistance aux maladies notamment aux rouilles» précise Judith Nagopaé, expérimentatrice à la Chambre d'Agriculture. «A confirmer à la récolte des essais» ajoute-t-elle.
L'essai variété colza de Bulcy se compose à part égale de lignées et d'hybrides. «Chaque année, la proportion d'hybrides augmente dans nos essais, ce qui traduit clairement une orientation du marché vers les variétés hybrides» précise en préambule Sébastien Perret. Présentes dans les essais, Arsenal et DGC207, deux variétés hybrides inscrites l'an dernier, montrent une bonne tolérance au phoma et un potentiel prometteur.
Stratégies fongicides et optimisation de la pulvérisation
La visite d'un essai blé à Ciez a permis de faire le point sur les différentes stratégies de protection fongicide. Plusieurs modalités ont été testées : un programme complet sur piétin verse, septoriose et fusariose, des programmes en deux passages comparant différentes associations de produits appliquées à deux nœuds, des programmes en passage unique. «Cet essai nous permet de comparer l'efficacité des produits et des associations, de comparer l'intérêt des différentes stratégies et d'établir le niveau de nuisibilité des différentes maladies pour cette campagne» précise Cédric Zambotto, conseiller Grandes Cultures. «Nous assistons à une montée tardive de la septoriose, les conditions climatiques étant peu favorables à son développement il y a encore quelques semaines. Les modalités avec traitement en fin de cycle montreront probablement un gain de rendement».
A Ville Langy, un essai fongicide «optimisation de la pulvérisation» a pour objectif de comparer l'effet du volume de bouillie, de réduction des doses, d'ajout d'adjuvants et du fractionnement des passages sur l'efficacité de la protection. «L'idée est de comparer différentes stratégies à coût produits équivalent, tout en alternant les matières actives dans le soucis de prévenir les phénomènes de résistances» a expliqué Michael Geloen, conseiller Grandes Cultures.