Grandes cultures
Visites des essais colza de la Chambre d’agriculture
En ce début de campagne, la Chambre d’agriculture de la Nièvre, en partenariat avec les GDA Bourgogne nivernaise et Centre nivernais et CETA Entre-Loire-et-Allier, met en place une vingtaine d’essais colzas dans le département.
Hier, 6 novembre, une visite de trois essais s’est concentrée sur les sites de Crux-la-Ville, Alluy et Ferètrve. Le but était de faire le point sur l’intérêt de la fertilisation en localisé, l’efficacité des stratégies de désherbage et des nouveaux herbicides ainsi que d’évaluer le comportement de différentes variétés en ce début d’hiver.
- Des colzas avec de fortes biomasses
Le début de la campagne 2014 fut marqué par de très bonnes conditions d’implantation. Le mois de septembre particulièrement chaud a permis un fort développement des colzas ce qui explique aujourd’hui les fortes biomasses observées. L’essai variété colza à Alluy sur une des parcelles de Philippe Vernillat ne déroge pas à la règle. Les biomasses sont dans l’ensemble supérieures à 1,5kg/m² ! Sur cet essai où douze variétés à majorité hybrides sont présentes, seules deux montrent dans le contexte de cette année un début d’élongation : DK Exkio et Diffusion.
- Zoom sur le fertilisation localisée
De nombreux agriculteurs des CETA et GDA s’interrogent sur l’intérêt de la localisation des engrais notamment sur colza. Pour répondre à ces questions, la Chambre d’Agriculture a mis en place chez Benoît et Victor Cointe à Crux-la-Ville un essai comportant des apports de phosphore en plein et en localisé (courbe de réponse de 0 à 120 unités). Cet essai vise également à comparer les formes d’engrais et l’intérêt des associations avec le phosphore localisé (phosphore, phosphore + azote, phosphore + azote + soufre). «Les colzas avec l’apport de phosphore localisé ont montré jusqu’à deux fois plus de biomasse que les apports en plein. Ces différences surtout visibles à partir de quatre feuilles s’estompent aujourd’hui» précise Judith Nagopaé, conseillère Grandes Cultures. C’était aussi l’occasion de faire une présentation du semoir d’engrais localisé (Horsch Spirit) et ainsi de mieux comprendre la mise en œuvre de cette technique sur colza.
- De la fertilisation au désherbage
La visite s’est poursuivie sur la parcelle d’essai désherbage à Fertrève chez Emmanuel et Benoît Plessis. Cet essai a pour objectif de poursuivre l’évaluation des différentes stratégies de désherbage du colza. Les agriculteurs ont notamment pu apprécier l’efficacité des «stratégies tout en post semis pré-levé», «post fractionné», associés ou non à un couvert de légumineuses. Dans le contexte de l’année avec des levées tardives de géraniums, les stratégies de post levée montrent les meilleures efficacités.
- Des colzas avec de fortes biomasses
Le début de la campagne 2014 fut marqué par de très bonnes conditions d’implantation. Le mois de septembre particulièrement chaud a permis un fort développement des colzas ce qui explique aujourd’hui les fortes biomasses observées. L’essai variété colza à Alluy sur une des parcelles de Philippe Vernillat ne déroge pas à la règle. Les biomasses sont dans l’ensemble supérieures à 1,5kg/m² ! Sur cet essai où douze variétés à majorité hybrides sont présentes, seules deux montrent dans le contexte de cette année un début d’élongation : DK Exkio et Diffusion.
- Zoom sur le fertilisation localisée
De nombreux agriculteurs des CETA et GDA s’interrogent sur l’intérêt de la localisation des engrais notamment sur colza. Pour répondre à ces questions, la Chambre d’Agriculture a mis en place chez Benoît et Victor Cointe à Crux-la-Ville un essai comportant des apports de phosphore en plein et en localisé (courbe de réponse de 0 à 120 unités). Cet essai vise également à comparer les formes d’engrais et l’intérêt des associations avec le phosphore localisé (phosphore, phosphore + azote, phosphore + azote + soufre). «Les colzas avec l’apport de phosphore localisé ont montré jusqu’à deux fois plus de biomasse que les apports en plein. Ces différences surtout visibles à partir de quatre feuilles s’estompent aujourd’hui» précise Judith Nagopaé, conseillère Grandes Cultures. C’était aussi l’occasion de faire une présentation du semoir d’engrais localisé (Horsch Spirit) et ainsi de mieux comprendre la mise en œuvre de cette technique sur colza.
- De la fertilisation au désherbage
La visite s’est poursuivie sur la parcelle d’essai désherbage à Fertrève chez Emmanuel et Benoît Plessis. Cet essai a pour objectif de poursuivre l’évaluation des différentes stratégies de désherbage du colza. Les agriculteurs ont notamment pu apprécier l’efficacité des «stratégies tout en post semis pré-levé», «post fractionné», associés ou non à un couvert de légumineuses. Dans le contexte de l’année avec des levées tardives de géraniums, les stratégies de post levée montrent les meilleures efficacités.
