CAVAP
Visite à FranceAgriMer
Journée découverte pour les jeunes agriculteurs de la Cavap qui, après avoir été reçus au siège de FranceAgriMer, ont visité la Bourse de Commerce de Paris et le site de la future plateforme portuaire de la coopérative à Montereau, en cours d’achèvement
Mis en place l’an passé sous l’entité des «Épis de la Vanne», le groupe jeunes de la coopérative Cavap compte à ce jour une trentaine d’adhérents. Avec pour objectif, précise son directeur, Baudoin Delforge, «de leur faire découvrir la filière, en leur montrant notamment le cheminement de ce que deviennent leurs céréales après la collecte, que ce soit par le biais de l’exportation ou de la transformation.» Après une première visite au Port de Rouen et de l’usine Saipol au Meriot, une délégation d’une quinzaine de jeunes agriculteurs s’est rendue la semaine dernière au siège de FranceAgriMer à Montreuil , où reçus par son directeur général, Éric Allain, ils se sont fait présenter l’établissement et expliqué ses missions.
Placé sous la tutelle du ministère de l’Agriculture, FranceAgriMer est né il y a 6 ans, de la fusion des cinq offices agricoles de l’époque. Lieu d’information, d’échanges et de réflexions stratégiques, il joue également un rôle d’arbitrage et de gestion pour les filières nationales de l’agriculture et de la pêche. Un lieu que connaît bien le directeur de la Cavap, présent depuis 17 ans au conseil de direction de FranceAgriMer. Ses missions sont multiples explique Eric Allain, directeur général de l’établissement : «l’expertise économique et la connaissance des marchés, l’accompagnement des filières et de leurs réflexions stratégiques, la mise en place et la gestion d’aides nationales et communautaires…» Sans pour autant n’être qu’une simple machine administrative «crachant» ses chiffres : «nous tirons notre originalité d’être le lien entre l’administration, représentés par l’État et le ministère de l’Agriculture et l’ensemble des professionnels. Ce qui se traduit par un Conseil d’administration composé majoritairement de représentants de la profession agricole…» Parmi les sujets d’actualité sur lesquels travaille actuellement FranceAgriMer : le plan protéines blé tendre (en partenariat avec Intercéréales), la mise en place du comité grandes cultures élevage nutrition, la réduction de la dépendance nationale en matière de protéines.
La plateforme portuaire de Montereau bientôt opérationnelle
La matinée s’est ponctuée par une visite de la Bourse de Commerce de Paris. Un lieu mythique où se négocient depuis 6 siècles sous sa coupole, les contrats liés au secteur des céréales. Si l’informatisation des marchés à terme a conduit depuis 1998, avec Euronext, à la fin de l’activité boursière des marchandises et aux contrats traités à la criée, le Syndicat Général de la Bourse de Commerce, présent depuis ses origines et présidé par Baudoin Delforge, y conserve encore ses bureaux. Menacé il y a 3 ans de devoir quitter les lieux, par l’actuel propriétaire, la CCI de Paris, le Syndicat Général a réussi à se maintenir dans ses locaux historiques, grâce notamment au soutien apporté par le ministre Le Foll.
Avant le retour à Villeneuve l’Archevêque, les jeunes de la CAVAP ont pu découvrir en avant première, les installations de la plateforme portuaire en cours d’achèvement à Montereau, créée par la coopérative sur le site de l’ancienne usine d’engrais Yara. Un projet mené en partenariat avec Axereal, pour un coût global d’environ 4,2 M€. Opérationnel dans quelques mois, le site aura une capacité de charge à l’année de 180 000 tonnes. Une porte ouverte sur les plus grands ports céréaliers, pour les blés et les orges de la coopérative, grâce notamment à l’accès des bateaux au canal Seine Nord Europe.
Placé sous la tutelle du ministère de l’Agriculture, FranceAgriMer est né il y a 6 ans, de la fusion des cinq offices agricoles de l’époque. Lieu d’information, d’échanges et de réflexions stratégiques, il joue également un rôle d’arbitrage et de gestion pour les filières nationales de l’agriculture et de la pêche. Un lieu que connaît bien le directeur de la Cavap, présent depuis 17 ans au conseil de direction de FranceAgriMer. Ses missions sont multiples explique Eric Allain, directeur général de l’établissement : «l’expertise économique et la connaissance des marchés, l’accompagnement des filières et de leurs réflexions stratégiques, la mise en place et la gestion d’aides nationales et communautaires…» Sans pour autant n’être qu’une simple machine administrative «crachant» ses chiffres : «nous tirons notre originalité d’être le lien entre l’administration, représentés par l’État et le ministère de l’Agriculture et l’ensemble des professionnels. Ce qui se traduit par un Conseil d’administration composé majoritairement de représentants de la profession agricole…» Parmi les sujets d’actualité sur lesquels travaille actuellement FranceAgriMer : le plan protéines blé tendre (en partenariat avec Intercéréales), la mise en place du comité grandes cultures élevage nutrition, la réduction de la dépendance nationale en matière de protéines.
La plateforme portuaire de Montereau bientôt opérationnelle
La matinée s’est ponctuée par une visite de la Bourse de Commerce de Paris. Un lieu mythique où se négocient depuis 6 siècles sous sa coupole, les contrats liés au secteur des céréales. Si l’informatisation des marchés à terme a conduit depuis 1998, avec Euronext, à la fin de l’activité boursière des marchandises et aux contrats traités à la criée, le Syndicat Général de la Bourse de Commerce, présent depuis ses origines et présidé par Baudoin Delforge, y conserve encore ses bureaux. Menacé il y a 3 ans de devoir quitter les lieux, par l’actuel propriétaire, la CCI de Paris, le Syndicat Général a réussi à se maintenir dans ses locaux historiques, grâce notamment au soutien apporté par le ministre Le Foll.
Avant le retour à Villeneuve l’Archevêque, les jeunes de la CAVAP ont pu découvrir en avant première, les installations de la plateforme portuaire en cours d’achèvement à Montereau, créée par la coopérative sur le site de l’ancienne usine d’engrais Yara. Un projet mené en partenariat avec Axereal, pour un coût global d’environ 4,2 M€. Opérationnel dans quelques mois, le site aura une capacité de charge à l’année de 180 000 tonnes. Une porte ouverte sur les plus grands ports céréaliers, pour les blés et les orges de la coopérative, grâce notamment à l’accès des bateaux au canal Seine Nord Europe.