Section des Anciens de la FDSEA 21
Vigilance sur les dossiers
Elue à la présidence de la section des Anciens exploitants de la FDSEA 21 en 2011, Suzanne Ferrand présidait là sa seconde assemblée générale, mais la première à laquelle elle a pu imprimer «sa marque».

A l'invitation de sa présidente, Suzanne Ferrand, les responsables professionnels, élus et représentants d'organisations agricoles et économiques, politiques ou sociales, avaient répondu présent pour participer à l'assemblée générale de la section des anciens exploitants de la FDSEA 21. Vincent Delatte, maire de Varois et Chaignot, commune d'accueil de l'assemblée générale et président de la caisse régionale du Crédit agricole Champagne-Bourgogne, était au rendez-vous, comme Paul Billonnet, secrétaire général adjoint de la section nationale des anciens exploitants, président régional de la section Bourgogne Franche-Comté et président de la section 71, Joffrey Rollot, de la Fédération départementale des personnes âgées, Dominique Bossong, président de la MSA de Bourgogne, Fabrice Faivre, président de la FDSEA 21, Bénigne Louet, représentant des bailleurs et Rémi Delatte, député, membre de la commission sociale de l'Assemblée nationale.
[INTER]Une situation fragile souvent remise en question[inter]
Avant de passer à la partie plus conviviale (avec déjeuner spectacle et après-midi dansant) toujours très attendue par les anciens exploitants, le programme était chargé et les dossiers présentés ont montré combien la situation des retraités non-salariés agricoles est fragile. [I]«Le régime agricole est un régime spécial»[i] comme l'a rappelé Suzanne Ferrand qui encourage [I]«les futurs retraités à cotiser à la MSA»[i] pour bénéficier d'un niveau de retraite acceptable. Le dossier des retraites reste un dossier sensible sur lequel les anciens exploitations sont particulièrement mobilisés, l'objectif restant d'améliorer l'existant, de consolider le minimum vieillesse et de poursuivre les efforts pour pallier la disparition de la demi-part fiscale des veufs et veuves. Particulièrement [I]«remontée»[i] sur ce dernier sujet, Suzanne Ferrant s'est exclamée : [I]«Bravo les décideurs ! Vous avez déniché la super niche fiscale, celle qui frappe les plus défavorisés. Nous demandons l'augmentation du revenu de référence, pour remplacer la demi-part supprimée»[i].
Antre préoccupation des anciens exploitations, la charge représentées par les assurances, les négociations avec Groupama pour une remise de 5% n'ont pas abouti, car [I]«le rapport sinistre / cotisation n'est pas bon»[i]. Il s'agit maintenant pour Suzanne Ferrand, [I]«de trouver des solutions destinées à améliorer le rapport cotisation/couverture de risque»[i] pour permettre aux anciens exploitants de faire des économies. Car, [I]«en ces temps difficiles, c'est un service que la section se doit de rendre aux anciens exploitants»[i].
[INTER]Le combat syndical toujours d'actualité pour les anciens[inter]
Le dossier de la dépendance a beaucoup occupé également
la section des anciens de la FDSEA 21, qui s'est particulièrement investie sur le volet agricole du «5ème risque» compte-tenu de la faiblesse des retraites et de
l'isolement des zones rurales... Depuis le coup d'arrêt brutal donné par le gouvernement à ce dossier, la désillusion est à la mesure des espérances [I]«tous nos espoirs s'effondrent»[i] regrette Suzanne Ferrand, qui prévient que la section des anciens «[I]reste vigilante sur ce dossier»[i].
Dans l'année 2011, de nouveaux adhérents ont rejoint le mouvement, résultat de la mobilisation de la section sur les dossiers les plus préoccupants, mais aussi de la bonne ambiance d'une organisation qui rassemble aussi pour partager quelques moments forts de convivialité. Le
pique-nique annuel se tiendra le 15 juin dans le Châtillonnais et un grand voyage, en partenariat avec la SDAE de Saône et Loire et la SDAE du Rhône, est prévu à la découverte des Fjords de Norvège. Des stages informatiques sont également programmés pour rester [I]«connecté»[i]
avec son temps. Enfin, dans la perspective des futures élections à la Chambre d'agriculture, la section des anciens rappelle «qu'elle aura aussi la charge de contribuer au succès des listes présentées aux différents collèges par la FDSEA et les jeunes agriculteurs».
Suzanne Ferrand, dont les engagements professionnels
et les mandats sont importants et nombreux, a conclu en rappelant que «[I]la vieillesse est tendresse, mais le combat syndical est constant, qui impose de défendre nos droits à leur juste valeur».[i]
[INTER]Une situation fragile souvent remise en question[inter]
Avant de passer à la partie plus conviviale (avec déjeuner spectacle et après-midi dansant) toujours très attendue par les anciens exploitants, le programme était chargé et les dossiers présentés ont montré combien la situation des retraités non-salariés agricoles est fragile. [I]«Le régime agricole est un régime spécial»[i] comme l'a rappelé Suzanne Ferrand qui encourage [I]«les futurs retraités à cotiser à la MSA»[i] pour bénéficier d'un niveau de retraite acceptable. Le dossier des retraites reste un dossier sensible sur lequel les anciens exploitations sont particulièrement mobilisés, l'objectif restant d'améliorer l'existant, de consolider le minimum vieillesse et de poursuivre les efforts pour pallier la disparition de la demi-part fiscale des veufs et veuves. Particulièrement [I]«remontée»[i] sur ce dernier sujet, Suzanne Ferrant s'est exclamée : [I]«Bravo les décideurs ! Vous avez déniché la super niche fiscale, celle qui frappe les plus défavorisés. Nous demandons l'augmentation du revenu de référence, pour remplacer la demi-part supprimée»[i].
Antre préoccupation des anciens exploitations, la charge représentées par les assurances, les négociations avec Groupama pour une remise de 5% n'ont pas abouti, car [I]«le rapport sinistre / cotisation n'est pas bon»[i]. Il s'agit maintenant pour Suzanne Ferrand, [I]«de trouver des solutions destinées à améliorer le rapport cotisation/couverture de risque»[i] pour permettre aux anciens exploitants de faire des économies. Car, [I]«en ces temps difficiles, c'est un service que la section se doit de rendre aux anciens exploitants»[i].
[INTER]Le combat syndical toujours d'actualité pour les anciens[inter]
Le dossier de la dépendance a beaucoup occupé également
la section des anciens de la FDSEA 21, qui s'est particulièrement investie sur le volet agricole du «5ème risque» compte-tenu de la faiblesse des retraites et de
l'isolement des zones rurales... Depuis le coup d'arrêt brutal donné par le gouvernement à ce dossier, la désillusion est à la mesure des espérances [I]«tous nos espoirs s'effondrent»[i] regrette Suzanne Ferrand, qui prévient que la section des anciens «[I]reste vigilante sur ce dossier»[i].
Dans l'année 2011, de nouveaux adhérents ont rejoint le mouvement, résultat de la mobilisation de la section sur les dossiers les plus préoccupants, mais aussi de la bonne ambiance d'une organisation qui rassemble aussi pour partager quelques moments forts de convivialité. Le
pique-nique annuel se tiendra le 15 juin dans le Châtillonnais et un grand voyage, en partenariat avec la SDAE de Saône et Loire et la SDAE du Rhône, est prévu à la découverte des Fjords de Norvège. Des stages informatiques sont également programmés pour rester [I]«connecté»[i]
avec son temps. Enfin, dans la perspective des futures élections à la Chambre d'agriculture, la section des anciens rappelle «qu'elle aura aussi la charge de contribuer au succès des listes présentées aux différents collèges par la FDSEA et les jeunes agriculteurs».
Suzanne Ferrand, dont les engagements professionnels
et les mandats sont importants et nombreux, a conclu en rappelant que «[I]la vieillesse est tendresse, mais le combat syndical est constant, qui impose de défendre nos droits à leur juste valeur».[i]
Une motion pour réagir et agir
Dans une motion, la section des anciens exploitants de la FDSEA 21 en appelle aux Pouvoirs publics :
- pour qu'ils respectent leurs engagement et amènent les retraites les plus faibles à 85% du Smic d'ici 5 ans,
- elle réclame plus d'équité avec le régime général, un accès facilité aux mesures de majorations des plus faibles retraites pour tous les non-salariés agricoles,
- la suppression des minorations pour carrière incomplète si le minimum vieillesse n'est pas atteint, le calcul sur les 25 meilleurs années,
- le relèvement du revenu fiscal de référence de 1000 euros, suite à la suppression de la demi-part fiscale pour les veuves et les veufs,
- une attribution forfaitaire de la bonification pour enfants et son exclusion des plafonds de ressources,
- et en matière de santé, le maintien des services de santé sur tout le territoire avec une prise en charge plus juste de la dépendance.