Chronique ovine
Vers une sélection d’animaux résistant au parasite ?
Plusieurs pistes sont aujourd’hui explorées afin de limiter les traitements antiparasitaires dans les sytèmes herbagers.

«Compte tenu des résistances déjà mises en évidence dans certains élevages, c’est aujourd’hui une nécessité», explique Philippe Jacquiet, enseignant à l’école vétérinaire de Toulouse. «Les résistances à la famille des benzimidazoles sont aujourd’hui courantes et un élevage dans la Loire présente même des résistances à l’Ivermectine». Face aux strongles gastro intestinaux, certaines races présentent moins de sensibilité : les races tropicales par exemple mais qui ne sont pas utilisées en France. «Selon de récentes études, il y a aussi des variations entre les individus d’une même race», ajoute Philippe Jacquiet. «Et l’héritabilité du caractère serait plutôt bonne : entre 25 et 30%».
Une première génération de filles
Plusieurs races se sont portées volontaires pour mesurer l’intérêt de sélectionner les béliers sur ce caractère dont la Romane dont les essais sont en cours. Dans un premier temps, les béliers ont été infestés (en leur faisant avaler des larves de strongles) et leur niveau d’excrétion a été mesuré. Les résultats ont permis de définir deux populations de béliers : les résistants qui ont excrété très peu d’oeufs de strongles et les sensibles qui étaient très excréteurs. Des brebis d’un même élevage ont été inséminées avec leurs semences et les filles de ces deux catégories de béliers. Un suivi sera réalisé pendant les 2 premiéres années de leur vie avec 4 points de prélèvement de crottes par saison de pâturage et une prise de sang pour génotypage afin de vérifier si leur père leur a bien transmis ce caractère. A suivre !
Une première génération de filles
Plusieurs races se sont portées volontaires pour mesurer l’intérêt de sélectionner les béliers sur ce caractère dont la Romane dont les essais sont en cours. Dans un premier temps, les béliers ont été infestés (en leur faisant avaler des larves de strongles) et leur niveau d’excrétion a été mesuré. Les résultats ont permis de définir deux populations de béliers : les résistants qui ont excrété très peu d’oeufs de strongles et les sensibles qui étaient très excréteurs. Des brebis d’un même élevage ont été inséminées avec leurs semences et les filles de ces deux catégories de béliers. Un suivi sera réalisé pendant les 2 premiéres années de leur vie avec 4 points de prélèvement de crottes par saison de pâturage et une prise de sang pour génotypage afin de vérifier si leur père leur a bien transmis ce caractère. A suivre !