Section fruits
Vers la création d’un GIE
Les producteurs de fruits choisissent de se fédérer pour la prochaine campagne et décident la création d’un GIE (Groupement d’Intérêt Economique)

Après avoir défendu le dossier des calamités en 2013, les producteurs de fruits ont décidé de réactiver la section fruit en dormance au sein de la FDSEA. Mais cela n’est qu’un premier pas dans leur volonté de s’organiser et de sortir la production de fruits à noyau de l’immobilisme dans lequel elle se situe.
En effet, le verger icaunais, plus particulièrement la production de cerises, fut un des fleurons de notre dépar-tement. Depuis près de 20 ans, les surfaces ne cessent de décliner et cette production a perdu en lisibilité et en reconnaissance. Les producteurs ont décidé de dire stop.
Un questionnaire a été envoyé à l’ensemble des producteurs ayant des surfaces en vergers. Celui-ci avait pour but de définir précisément les attentes en termes d’organisation des producteurs. Il abordait des thèmes aussi variés que la problématique transport, la création d’un groupement d’approvisionnement, de commercialisation, la mutuali-sation d’un technicien, la création d’une marque ou d’une IGP…
75 questionnaires ont été envoyés et 30 producteurs ont répondu soit 40% des envois. Pour tous les thèmes pré-sentés à part peut être celui qui concerne la création d’une CUMA, le besoin de s’organiser et de se fédérer est flagrant avec près de 28 à 32 % de réponses favorables pour chaque item.
[INTER]Les services mutualisés d’un technicien[inter]
La section fruit de la FDSEA forte de ces résultats, a travaillé pour apporter des réponses dans les meilleurs délais. Considérant le peu de temps restant avant la campagne de fruits de cette année, une réflexion a débuté sur l’opti-misation du transport. Après avoir étudié plusieurs possibilités quant à la création d’une organisation de produc-teurs, le GIE (Groupement d’Intérêt Economique) semble être la forme juridique la plus souple et celle qui est la moins coûteuse. Celui-ci est le prolongement de l’activité économique de ses membres et sert à la développer. L’apport de capital n’est pas obligatoire. Par contre, la responsabilité des membres du GIE est solidaire et indéfinie.
Le 24 mars dernier, une réunion de restitution des résultats est réalisée pour les producteurs ayant répondu au questionnaire et 20 producteurs ont répondu présents. A l’annonce des résultats de l’enquête, l’ensemble des pro-ducteurs présents ont répondu comme un seul homme : oui à la création d’une organisation de producteurs ! Envi-sageant pour cela la forme d’un GIE. Pour chacun des producteurs, l’évidence est là : sans organisation, c’est la mort de la production de fruits sur le département. Le transport n’est qu’une première étape et la plus évidente mais il ne faut pas s’arrêter là: la mutualisation d’un technicien sur l’automne 2014 et la réflexion sur l’optimisation de la commercialisation seront les prochaines étapes.
En effet, le verger icaunais, plus particulièrement la production de cerises, fut un des fleurons de notre dépar-tement. Depuis près de 20 ans, les surfaces ne cessent de décliner et cette production a perdu en lisibilité et en reconnaissance. Les producteurs ont décidé de dire stop.
Un questionnaire a été envoyé à l’ensemble des producteurs ayant des surfaces en vergers. Celui-ci avait pour but de définir précisément les attentes en termes d’organisation des producteurs. Il abordait des thèmes aussi variés que la problématique transport, la création d’un groupement d’approvisionnement, de commercialisation, la mutuali-sation d’un technicien, la création d’une marque ou d’une IGP…
75 questionnaires ont été envoyés et 30 producteurs ont répondu soit 40% des envois. Pour tous les thèmes pré-sentés à part peut être celui qui concerne la création d’une CUMA, le besoin de s’organiser et de se fédérer est flagrant avec près de 28 à 32 % de réponses favorables pour chaque item.
[INTER]Les services mutualisés d’un technicien[inter]
La section fruit de la FDSEA forte de ces résultats, a travaillé pour apporter des réponses dans les meilleurs délais. Considérant le peu de temps restant avant la campagne de fruits de cette année, une réflexion a débuté sur l’opti-misation du transport. Après avoir étudié plusieurs possibilités quant à la création d’une organisation de produc-teurs, le GIE (Groupement d’Intérêt Economique) semble être la forme juridique la plus souple et celle qui est la moins coûteuse. Celui-ci est le prolongement de l’activité économique de ses membres et sert à la développer. L’apport de capital n’est pas obligatoire. Par contre, la responsabilité des membres du GIE est solidaire et indéfinie.
Le 24 mars dernier, une réunion de restitution des résultats est réalisée pour les producteurs ayant répondu au questionnaire et 20 producteurs ont répondu présents. A l’annonce des résultats de l’enquête, l’ensemble des pro-ducteurs présents ont répondu comme un seul homme : oui à la création d’une organisation de producteurs ! Envi-sageant pour cela la forme d’un GIE. Pour chacun des producteurs, l’évidence est là : sans organisation, c’est la mort de la production de fruits sur le département. Le transport n’est qu’une première étape et la plus évidente mais il ne faut pas s’arrêter là: la mutualisation d’un technicien sur l’automne 2014 et la réflexion sur l’optimisation de la commercialisation seront les prochaines étapes.