Après la visite de 80 Nivernais en Haute-Vienne
Vers des ateliers d’engraissement collectif dans la Nièvre ?
La Chambre d’agriculture a organisé une visite, le 29 octobre dernier, d’un atelier d’engraissement collectif, en Haute-Vienne, mis en place il y a trois ans par trois éleveurs de limousines. De quoi donner des idées...

La conjoncture économique et sanitaire de l’élevage, dans la Nièvre, est propice à des remises en cause et des réflexions professionnelles. L’engraissement, une arlésienne qui circule depuis plus de vingt ans de ferme en ferme, même si le gros de la production est orientée vers les broutards, est un exemple de solution que pourraient être tentés de mettre en œuvre certains Nivernais. Et le travail en commun, qui est à la mode, pourrait en constituer un mode de facilitation. Ce n’est pas pour rien que près de 80 éleveurs nivernais, le 29 octobre dernier, ont donc répondu à l’appel de la Chambre d’agriculture de la Nièvre, qui organisait un voyage d’étude dans une telle structure, en plein cœur du berceau limousin, en Haute-Vienne.
230 places d’engraissement
A Meilhac, depuis le 20 mars 2012, trois éleveurs limousins -deux associés de l’EARL du coq au bœuf et 1 associé de l’EARL des Peyrades- ont décidé de se regrouper dans un atelier d’engraissement collectif. La SCEA ECBV 87 est une société qui leur permet de mutualiser les investissements et réaliser des économies d’échelle, de bénéficier d’équipements performants, de profiter des expériences de chacun et de réaliser des lots à l’engraissement homogènes. Les trois associés mettent en pension leurs jeunes animaux dans l’atelier, bâti chez l’un d’eux, leur propriété étant conservée par chaque apporteur. Enfin, le maïs ensilage et les céréales nécessaires à l’alimentation sont apportées par chaque ferme pour la finition des animaux. Le bâtiment dispose de 230 places avec parc de contention et bascule ainsi que des silos plus un tracteur et une pailleuse (+ un télescopique en Cuma).
180 000 euros d’investissement
Après les études chiffrées et les objectifs individuels et collectifs de chaque associés, la nouvelle société a décidé, à l’unanimité de réaliser l’investissement de
180 000 euros. Rapporté à la place d’engraissement, cela revient à 900 euros, sachant que l’engraissement suit un cycle de 6 à 7 mois. Les éleveurs achètent aussi des broutards, en plus des leurs, afin de répondre à la demande de leur groupement. Et les retours financiers n’ont pas traîné. En moyenne, la SCEA bénéficie, depuis 2013, de 106 euros à 238 euros de marge supplémentaire par génisse d’embouche et de 60 à 277 euros de marge supplémentaire par taurillon d’embouche. De quoi faire réfléchir en ces temps de contexte économique tendu pour l’élevage de broutards. «Cela a fait réfléchir les Nivernais qui sont venus en Haute-Vienne. Je pense qu’à l’avenir, il peut y avoir quelques projets dans le département car si personne ne maîtrise les prix, les bovins finis se vendront toujours» expliquait Jean-Louis Bridier, le conseiller de la Chambre d’agriculture, la semaine dernière.
230 places d’engraissement
A Meilhac, depuis le 20 mars 2012, trois éleveurs limousins -deux associés de l’EARL du coq au bœuf et 1 associé de l’EARL des Peyrades- ont décidé de se regrouper dans un atelier d’engraissement collectif. La SCEA ECBV 87 est une société qui leur permet de mutualiser les investissements et réaliser des économies d’échelle, de bénéficier d’équipements performants, de profiter des expériences de chacun et de réaliser des lots à l’engraissement homogènes. Les trois associés mettent en pension leurs jeunes animaux dans l’atelier, bâti chez l’un d’eux, leur propriété étant conservée par chaque apporteur. Enfin, le maïs ensilage et les céréales nécessaires à l’alimentation sont apportées par chaque ferme pour la finition des animaux. Le bâtiment dispose de 230 places avec parc de contention et bascule ainsi que des silos plus un tracteur et une pailleuse (+ un télescopique en Cuma).
180 000 euros d’investissement
Après les études chiffrées et les objectifs individuels et collectifs de chaque associés, la nouvelle société a décidé, à l’unanimité de réaliser l’investissement de
180 000 euros. Rapporté à la place d’engraissement, cela revient à 900 euros, sachant que l’engraissement suit un cycle de 6 à 7 mois. Les éleveurs achètent aussi des broutards, en plus des leurs, afin de répondre à la demande de leur groupement. Et les retours financiers n’ont pas traîné. En moyenne, la SCEA bénéficie, depuis 2013, de 106 euros à 238 euros de marge supplémentaire par génisse d’embouche et de 60 à 277 euros de marge supplémentaire par taurillon d’embouche. De quoi faire réfléchir en ces temps de contexte économique tendu pour l’élevage de broutards. «Cela a fait réfléchir les Nivernais qui sont venus en Haute-Vienne. Je pense qu’à l’avenir, il peut y avoir quelques projets dans le département car si personne ne maîtrise les prix, les bovins finis se vendront toujours» expliquait Jean-Louis Bridier, le conseiller de la Chambre d’agriculture, la semaine dernière.