Rencontres Damier Vert
Variétés et nouvelles pratiques à Poinçon
C’est une belle réalisation de Damier Vert que 300 adhérents de Dijon Céréales ont pu découvrir mercredi 10 juin à Poinçon-lès-Larrey et Cérilly. Plus de 3,5 ha d’essais et 850 micro-parcelles composaient les deux sites de la plateforme.

Au pied du silo de Poinçon, 17 variétés de blés tendres étaient mises à l’essai, des «historiques» mais aussi 5 variétés inscrites à l’automne 2014 et une variété en cours d’inscription. Point intéressant, un bloc non traité en fongicide a permis de bien visualiser la sensibilité de chacune des variétés aux maladies.Les autres essais variétaux ont porté sur les orges d’hiver (15 variétés), les orges de printemps (13), les pois de printemps (12), le colza (20), mais aussi le lin avec pas moins de 7 variétés testées. «Nous souhaitons proposer aux agriculteurs des solutions pour rompre la rotation classique colza-blé-orge. Même si le lin ne répond pas à toutes les problématiques de résistance, cette culture présente des intérêts à travers sa valorisation en alimentation animale et humaine, nous programmons 500 ha en production avec nos adhérents en lien avec l’industriel Valorex», explique Marc Delattre, responsable du service technique Damier Vert. Un atelier animé par Dijon Céréales Meunerie a mis en avant la baguette Natur’O’lin produite dans le cadre de la filière Bleu Blanc Cœur, mais aussi la nécessaire adaptation de la qualité des blés aux attentes du marché.
Mélange blés - pois à l’étude
La plateforme de Poinçon a présenté un essai d’association des cultures de blé et de pois. «L’objectif est de mélanger du blé et du pois et de voir si les grains récoltés (en mélange ou triés) peuvent améliorer la teneur en protéines des pains et donc leur qualité nutritionnelle», résume Michaël Mimeau, responsable agronomique de Damier Vert. Le système, intéressant en vue de réduire l’apport d’engrais sur blé et de développer sa qualité, nécessite cependant une certaine maîtrise : gestion simultanée des semis et de la récolte des deux cultures, fertilisation azotée du blé et protection des deux cultures avec de rares solutions communes, tri des grains récoltés.
Bas volume, un essai avec Arvalis
A quelques kilomètres de là, la visite de l’essai désherbage anti-graminées à bas- volume a été suivie attentivement par les adhérents de la coopérative. Mis en place dans le cadre d’un groupe de travail régional qui rassemble les coopératives, les chambres d’agriculture et Arvalis, il a pu être mené grâce au quad mis à disposition par l’institut du végétal. «Nous souhaitons acquérir plus de références sur cette pratique qui se développe chez nos adhérents et pour laquelle nous souhaitons les accompagner», précise Marc Delattre.
Mélange blés - pois à l’étude
La plateforme de Poinçon a présenté un essai d’association des cultures de blé et de pois. «L’objectif est de mélanger du blé et du pois et de voir si les grains récoltés (en mélange ou triés) peuvent améliorer la teneur en protéines des pains et donc leur qualité nutritionnelle», résume Michaël Mimeau, responsable agronomique de Damier Vert. Le système, intéressant en vue de réduire l’apport d’engrais sur blé et de développer sa qualité, nécessite cependant une certaine maîtrise : gestion simultanée des semis et de la récolte des deux cultures, fertilisation azotée du blé et protection des deux cultures avec de rares solutions communes, tri des grains récoltés.
Bas volume, un essai avec Arvalis
A quelques kilomètres de là, la visite de l’essai désherbage anti-graminées à bas- volume a été suivie attentivement par les adhérents de la coopérative. Mis en place dans le cadre d’un groupe de travail régional qui rassemble les coopératives, les chambres d’agriculture et Arvalis, il a pu être mené grâce au quad mis à disposition par l’institut du végétal. «Nous souhaitons acquérir plus de références sur cette pratique qui se développe chez nos adhérents et pour laquelle nous souhaitons les accompagner», précise Marc Delattre.
La semaine de la coopération agricole
Du 6 au 14 juin, les coopératives agricoles de France se sont rassemblées et ont organisé des évènements sous un label commun. Cette mobilisation a permis de mettre en lumière et faire résonner plus fort les innovations économiques, sociales et territoriales des coopératives.
- 450 000 agriculteurs français et 160 000 salariés sont rassemblés dans la coopération agricole. Ancrées dans les bassins de productions agricoles, ces entreprises sont des acteurs économiques majeurs des territoires en y fixant valeur ajoutée et emplois.
- Grâce aux 600 filiales de transformation qu’elles ont créées, les coopératives agricoles représentent 40 % de l’agroalimentaire français et une marque sur 3 dans les linéaires.
- Avec 84,7 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2014, la coopération agricole et agroalimentaire constitue, pour la France, une force économique et sociale durable autant qu’un secteur à fort potentiel de développement.
- La diversité des activités et des filières coopératives recèle aussi une formidable palette d’emplois : 650 métiers différents sont ainsi répertoriés avec une amplitude du niveau de qualifications pour tous les profils (de l’ouvrier spécialisé au chercheur en chimie verte).
Impliquées depuis les champs des agriculteurs-coopérateurs jusqu’à l’assiette du consommateur, les coopératives ont multiplié les innovations en faveur d’un modèle alimentaire de qualité, durable et économiquement équitable. Composée principalement de TPE et de PME mais aussi de groupes à dimension européenne ou internationale, la coopération agricole est engagée dans les territoires français : 74 % des sièges sociaux des coopératives sont implantés en zones rurales.
- 450 000 agriculteurs français et 160 000 salariés sont rassemblés dans la coopération agricole. Ancrées dans les bassins de productions agricoles, ces entreprises sont des acteurs économiques majeurs des territoires en y fixant valeur ajoutée et emplois.
- Grâce aux 600 filiales de transformation qu’elles ont créées, les coopératives agricoles représentent 40 % de l’agroalimentaire français et une marque sur 3 dans les linéaires.
- Avec 84,7 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2014, la coopération agricole et agroalimentaire constitue, pour la France, une force économique et sociale durable autant qu’un secteur à fort potentiel de développement.
- La diversité des activités et des filières coopératives recèle aussi une formidable palette d’emplois : 650 métiers différents sont ainsi répertoriés avec une amplitude du niveau de qualifications pour tous les profils (de l’ouvrier spécialisé au chercheur en chimie verte).
Impliquées depuis les champs des agriculteurs-coopérateurs jusqu’à l’assiette du consommateur, les coopératives ont multiplié les innovations en faveur d’un modèle alimentaire de qualité, durable et économiquement équitable. Composée principalement de TPE et de PME mais aussi de groupes à dimension européenne ou internationale, la coopération agricole est engagée dans les territoires français : 74 % des sièges sociaux des coopératives sont implantés en zones rurales.