Biocontrôle
Utiliser le biocontrôle des insectes dans les élevages
La lutte biologique représente une alternative à l’utilisation de traitements chimiques pour lutter contre les insectes en élevage. Exemples.

Il existe de nombreux insectes nuisibles en élevages. Des solutions alternatives aux traitements chimiques aussi. Zoom sur trois d’entre elles en élevages avicoles et de ruminants.
Des acariens contre le pou rouge
Le pou rouge, acarien de la famille des Dermanyssidés, entraîne des pertes économiques (œufs tachés déclassés, baisse du taux de ponte, œufs plus petits, mortalité…), des risques sanitaires (potentiel vecteur de germes pathogènes), de l’inconfort pour l’éleveur et les animaux. Il se nourrit du sang des poules. Une éradication complète de l’acarien est très difficile voire improbable. Des moyens de lutte peuvent permettre de réduire nettement la densité des populations (le traitement de la poule n’est pas autorisé et inutile, le pou ne vivant pas sur la poule). «Deux acariens, prédateurs naturels, existent : androlaelaps casalis et cheyletus eruditus. Le premier a un comportement de chasseur. Le second est moins mobile, c’est un guetteur. Il injecte une toxine et peut tuer beaucoup plus de poux qu’il n’en consomme. Leurs comportements de prédation sont complémentaires», explique David Ouisse, technico-commercial au sein de la société Appi. Ils sont inoffensifs pour l’homme et l’animal.
Lutte contre les mouches
Les mouches sont des parasites majeurs pour les élevages avicoles, cunicoles, bovins, ovins, caprins, équins… Elles sont source de pertes économiques et vecteurs de maladies. Depuis plusieurs années, une offre d’auxiliaires prédateurs naturels des mouches, se substituant aux larvicides chimiques, se développe dans les élevages sur fumier sec: les hyménoptères parasitoïdes ou mini-guêpes. Elles viennent parasiter avec leurs œufs, les pupes de mouches, dont elles se nourrissent. Les larves qui en sont issues se nourrissent ensuite de la pupe morte. Le système nécessite peu d’entretien et aucune modification dans les pratiques. Elles n’ont par contre aucune action sur les mouches adultes. Présentes naturellement dans l’environnement mais à des effectifs néanmoins insuffisants pour inquiéter les mouches, il est donc essentiel d’effectuer des implantations. La première année, plusieurs interventions sont nécessaires. L’entretien est ensuite variable en fonction des élevages et de la prise des mini-guêpes. Ces dernières restent au sol au dessus des fumiers. Elles ne constituent donc pas une nuisance pour les bovins. Attention, ces auxiliaires sont par contre sensibles aux insecticides. Des destructeurs électriques d’insectes volants avec plaques de glue peuvent être une solution complémentaire. Comme pour tout traitement contre les mouches, il est important d’agir tôt, avant l’apparition des mouches adultes pour éviter de se laisser dépasser.
Des pièges à ténébrions
Le ténébrion, petit coléoptère brun foncé, est la bête noire des bâtiments hors-sol. Il peut entraîner des dégradations du bâtiment et un gaspillage énergétique lié à la destruction des isolants. Il est également potentiellement vecteur de germes pathogènes. «L’utilisation de pièges représente un bon moyen pour lutter contre leur prolifération dans les bâtiments d’élevage. Un piège pour 100 mètres carrés est nécessaire. Un aliment avec des phéromones est disposé à l’intérieur. Il attire le coléoptère qui l’ingère et meurt». L’avantage du biocontrôle est également son coût.
Des acariens contre le pou rouge
Le pou rouge, acarien de la famille des Dermanyssidés, entraîne des pertes économiques (œufs tachés déclassés, baisse du taux de ponte, œufs plus petits, mortalité…), des risques sanitaires (potentiel vecteur de germes pathogènes), de l’inconfort pour l’éleveur et les animaux. Il se nourrit du sang des poules. Une éradication complète de l’acarien est très difficile voire improbable. Des moyens de lutte peuvent permettre de réduire nettement la densité des populations (le traitement de la poule n’est pas autorisé et inutile, le pou ne vivant pas sur la poule). «Deux acariens, prédateurs naturels, existent : androlaelaps casalis et cheyletus eruditus. Le premier a un comportement de chasseur. Le second est moins mobile, c’est un guetteur. Il injecte une toxine et peut tuer beaucoup plus de poux qu’il n’en consomme. Leurs comportements de prédation sont complémentaires», explique David Ouisse, technico-commercial au sein de la société Appi. Ils sont inoffensifs pour l’homme et l’animal.
Lutte contre les mouches
Les mouches sont des parasites majeurs pour les élevages avicoles, cunicoles, bovins, ovins, caprins, équins… Elles sont source de pertes économiques et vecteurs de maladies. Depuis plusieurs années, une offre d’auxiliaires prédateurs naturels des mouches, se substituant aux larvicides chimiques, se développe dans les élevages sur fumier sec: les hyménoptères parasitoïdes ou mini-guêpes. Elles viennent parasiter avec leurs œufs, les pupes de mouches, dont elles se nourrissent. Les larves qui en sont issues se nourrissent ensuite de la pupe morte. Le système nécessite peu d’entretien et aucune modification dans les pratiques. Elles n’ont par contre aucune action sur les mouches adultes. Présentes naturellement dans l’environnement mais à des effectifs néanmoins insuffisants pour inquiéter les mouches, il est donc essentiel d’effectuer des implantations. La première année, plusieurs interventions sont nécessaires. L’entretien est ensuite variable en fonction des élevages et de la prise des mini-guêpes. Ces dernières restent au sol au dessus des fumiers. Elles ne constituent donc pas une nuisance pour les bovins. Attention, ces auxiliaires sont par contre sensibles aux insecticides. Des destructeurs électriques d’insectes volants avec plaques de glue peuvent être une solution complémentaire. Comme pour tout traitement contre les mouches, il est important d’agir tôt, avant l’apparition des mouches adultes pour éviter de se laisser dépasser.
Des pièges à ténébrions
Le ténébrion, petit coléoptère brun foncé, est la bête noire des bâtiments hors-sol. Il peut entraîner des dégradations du bâtiment et un gaspillage énergétique lié à la destruction des isolants. Il est également potentiellement vecteur de germes pathogènes. «L’utilisation de pièges représente un bon moyen pour lutter contre leur prolifération dans les bâtiments d’élevage. Un piège pour 100 mètres carrés est nécessaire. Un aliment avec des phéromones est disposé à l’intérieur. Il attire le coléoptère qui l’ingère et meurt». L’avantage du biocontrôle est également son coût.
Définition
Le biocontrôle représente l’utilisation d’organismes vivants pour contrôler ou éliminer une population de nuisibles. Technique née au 19e siècle, aux Etats-Unis, dans les vergers d’agrumes avec l’emploi d’une coccinelle pour lutter contre les cochenilles.Elle représente une alternative à l’utilisation d’insecticides chimiques, sans risque d’apparition de résistances, ni de danger pour l’homme, les animaux et l’environnement.