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Grandes cultures

Une visite riche d’enseignements

Cette année, Bio Bourgogne et la Chambre d’agriculture ont mis en place un essai commun qui s’est concrétisé par une visite à destination des agriculteurs la semaine dernière sur une des parcelles de Guillaume Lemaitre sur la commune de Biches. L’objectif principal est de tester quelques engrais présents sur le marché.
Par Théophile Mercier
Une visite riche d’enseignements
Visite d’essai fertilisation mis en place par Bio Bourgogne et la Chambre d’agriculture sur une parcelle de Guillaume Lemaitre (deuxième en partant de la gauche). Objectif : étudier des nouveaux fertilisants bios présents sur le marché et suivre celui qui
Un tour de plaine enrichissant. C’est ce qui ressort de cette matinée d’échanges avec Judith Nagopaé, conseillère Grandes Cultures Bio à la Chambre d’agriculture, Adrien Lurier, conseiller Grandes Cultures à Bio Bourgogne et la poignée d’agriculteurs présents. Tous s’étaient donné rendez-vous au Hameau de Romenay, lieu-dit de la commune de Biches pour suivre l’essai fertilisation mis en place sur une parcelle de blé de 5 ha appartenant à Guillaume Lemaitre. Objectif : étudier des nouveaux fertilisants bios présents sur le marché et suivre celui qui s’adapte le mieux par rapport à la culture et au contexte de l’année. Cet essai était initialement prévu à l’automne avec certaines modalités localisées au moment du semis mais il a été reporté au printemps suite aux conditions météo peu favorables. Il a finalement été mis en place avec un épandage en sortie d’hier. En plus de la bande témoin, trois modalités ont été étudiées : une avec des bouchons de fiente et deux engrais azotés perlés. Un suivi régulier a par ailleurs été effectué pour voir l’impact de ces apports sur les adventices présentes mais aussi relever la nutrition azotée des bandes grâce à la pince N Tester. Ces observations permettent d’étudier les tendances dans les différentes modalités et surtout à quel moment l’engrais est valorisé par la culture.

Des résultats tangibles
Fort de leurs observations, les deux techniciens ont pu donner les premiers résultats aux agriculteurs présents. Sur la modalité des bouchons de fiente, il ressort que l’engrais a mis environ un mois pour être valorisé par la culture (au moment de la première pluie). Sur les deux azotes perlés, la valorisation a été plus rapide. Précisons que ces premiers résultats sont provisoires et doivent être confirmés au moment de la récolte avec le rendement et la qualité du grain. Par ailleurs, il faut aussi replacer cet essai dans le contexte de l’année avec un printemps particulièrement sec cette année limitant le tallage et le nombre d’épis.