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Herd Book Charolais

Une très belle réussite pour la vente au enchères

Le Herd Book Charolais a organisé jeudi 23 janvier la 11ème édition de la vente aux enchères de reproducteurs issus de sa station d’évaluation.
Par Théophile Mercier
Une très belle réussite pour la vente au enchères
Le taux de vente s’élève à 80% avec une moyenne de 3115 euros.
50 veaux provenant de 48 élevages et 19 départements. C’est le panel de bêtes proposées ce jeudi 23 janvier pour la 11ème édition  de la vente aux enchères de la station d’évaluation «bien-être». Cette année une attention particulière a été apportée sur les qualités de naissance et de vêlage, tout en cherchant des lignées diversifiées pour proposer des taureaux de qualité adaptés à tous types d’élevages et de productions (qualités bouchères, élevage mixte, développement musculaire, sans cornes...)

La qualité des ascendances maternelles et paternelles est un point fort pour la sélection des 50 veaux de cette promotion. On compte cette année 39 pères différents et 36 grands-pères maternels. Nouveauté de cette 11ème édition, la vente se faisait aussi à distance.

Quatre acheteurs ont ainsi pu suivre en vidéo la vente tout en misant depuis leur ordinateur. Une prouesse rendue possible grâce à un partenariat entre Charolais Expansion SAS, le Herd Book Charolais et la Sicafome.

80% de vente
C’est le chiffre à retenir de cette journée, celui du taux de vente, il est de 80% . La moyenne est de  3115 euros, un chiffre en hausse par rapport à l’édition 2019. Les enchères ont démarré à 2500 euros pour s’élever jusqu’à 4950 euros. Un prix de vente attribué à Orégon, originaire du Gaec de Fontaine Blanche de Moux-en-Morvan. Il a été vendu à l’Earl Charetier à Anlezy. Sur la deuxième place du podium de cette vente, on retrouve Occitant provenant de l’Earl Des Quatres Saisons. Il a été acheté à 4150 euros par Arnaud Cornelius.

Et enfin en troisième position Oradou, de l’Earl Charles, vendu à 4 000 euros à l’Earl  Jeandaux. A noter que les ventes à l’amiable ont permis à 7 bêtes de trouver preneur et 6 veaux restent à ce jour invendus.

«Un niveau de vente très satisfaisant»
«L’intérêt des éleveurs pour la station Bien Naître n’a cessé d’augmenter au fil des années. Son orientation dédiée aux reproducteurs qui conjuguent à la fois la facilité de naissance et l’aptitude au vêlage, répond pleinement aux attentes des éleveurs. Quels que soient le type de production et la taille des exploitations, la station a trouvé son public. Par ailleurs au regard de la conjoncture, il faut se satisfaire du niveau de vente de la station. Cela récompense l’ensemble des personnes qui ont oeuvré depuis plusieurs jours pour la réussite de cette journée. Nous sommes également confortés dans notre recherche d’animaux ayant de bon index. La majorité des acheteurs viennent soit du Cher ou de la Nièvre mais ne sont pas forcément adhérents au HBC, mais leur présence prouve qu’il y a une véritable demande pour des qualités d’animaux exceptionnels. 
Le succès de cette vente tient également au partenariat avec la Sicafome qui nous a permis de réaliser des ventes à distance. Certes, nous n’avons aujourd’hui que deux transactions à distance de réalisées mais ce nouveau service répond à une demande d’efficience des éleveurs. Nous sommes désormais capables de toucher une clientèle étrangère qui était difficilement captive auparavant. Nous avons eu par exemple cette année un éleveur polonais» explique Sébastien Cluzel.

«Nous préparons désormais le salon de l’agriculture»
A peine cette vente aux enchères terminée qu’il faut déjà préparer le prochain rendez-vous, à savoir le salon de l’agriculture. Cette année, le HBC ayant profité de la mise en avant de la race charolaise pour valoriser l’ensemble de la filière. «Nous allons communiquer sur le produit fini en organisant par exemple des dégustations de viande et nous aurons des animations durant la totalité du salon pour promouvoir les qualités bouchères de notre race. Cette année encore, le concours charolais se déroule le premier dimanche, avec une présentation encore plus qualitative. Ainsi, nous allons mettre à l’honneur 47 animaux sur la première partie du salon et 20 en deuxième semaine. Les animaux de viandes seront également mis en avant avec 6 en première semaine et 6 en seconde partie du salon. L’idée est de représenter toute la filière» conclut Sébastien Cluzel.