Trait auxois
Une tradition à perpétuer
Édouard Beurton, à Censerey, fait partie des éleveurs de chevaux traits auxois animés par une grande envie : celle de voir perdurer leur équin favori sur son territoire de prédilection.

Installé depuis 2014 sur la ferme familiale au hameau de Nailly (100 vaches charolaises, 80 brebis), Édouard Beurton n’avait pas tardé à se procurer des chevaux de traits auxois. «Je l’ai fait dès mon arrivée sur l’exploitation. Cela faisait plusieurs années que je côtoyais ces beaux animaux chez Florian Bizouard, dans un village à proximité, à Huilly. Je l’accompagnais sur différents concours, notamment à Semur et Paris. J’ai moi-même voulu élever des chevaux», indique le jeune Côte-d’orien.
Promouvoir et faire reproduire
Descendu sous la barre des 100 naissances en 2017, le trait auxois fait partie des races à faibles effectifs en France. «Beaucoup de monde a pris conscience des conséquences que cela pouvait engendrer. Chacun est motivé à l’idée de faire perdurer cette belle race qui est ici dans son berceau. Le maintien et le développement du trait auxois passent par des poulinages mais aussi par une belle promotion des chevaux, lors des concours et aussi, dans ses différentes utilisations», explique Édouard Beurton. L’éleveur rappelle à cette occasion la conjoncture favorable du monde équin : «le cheval de trait a le vent en poupe depuis plusieurs mois, voire années. Les poulains se vendent aujourd’hui 2,50 euros/kg vif, c’est vraiment intéressant par rapport à ce qu’il se pratiquait il y a encore quelque temps». Dans le même temps, l’Union nationale du cheval de trait auxois invite ses adhérents à multiplier les poulinages, un soutien financier est d’ailleurs accordé pour chaque mise à la reproduction.
Concours dans le 21
Les concours s’enchaînent comme chaque été en Côte-d’Or. Les rendez-vous de Liernais, Vitteaux et Meursanges viennent de se succéder. Édouard Beurton s’est rendu à Liernais pour prendre part au parcours d’excellence du jeune équidé de travail (PEJET) avec une jeune pouliche comtoise : «cette épreuve de docilité était organisée en parallèle du concours modèles et allures, qualificatif pour Semur. Nous étions une douzaine de participants toutes races», précise l’éleveur, qui se rendra comme chaque année au Spécial Trait auxois à Semur les 7 et 8 septembre : «je ne pourrai pas présenter d’animaux de mon exploitation car Dolly d’Huilly, l’une de mes juments qui a obtenu de bons résultats ces dernières années, attend un heureux événement !»
Promouvoir et faire reproduire
Descendu sous la barre des 100 naissances en 2017, le trait auxois fait partie des races à faibles effectifs en France. «Beaucoup de monde a pris conscience des conséquences que cela pouvait engendrer. Chacun est motivé à l’idée de faire perdurer cette belle race qui est ici dans son berceau. Le maintien et le développement du trait auxois passent par des poulinages mais aussi par une belle promotion des chevaux, lors des concours et aussi, dans ses différentes utilisations», explique Édouard Beurton. L’éleveur rappelle à cette occasion la conjoncture favorable du monde équin : «le cheval de trait a le vent en poupe depuis plusieurs mois, voire années. Les poulains se vendent aujourd’hui 2,50 euros/kg vif, c’est vraiment intéressant par rapport à ce qu’il se pratiquait il y a encore quelque temps». Dans le même temps, l’Union nationale du cheval de trait auxois invite ses adhérents à multiplier les poulinages, un soutien financier est d’ailleurs accordé pour chaque mise à la reproduction.
Concours dans le 21
Les concours s’enchaînent comme chaque été en Côte-d’Or. Les rendez-vous de Liernais, Vitteaux et Meursanges viennent de se succéder. Édouard Beurton s’est rendu à Liernais pour prendre part au parcours d’excellence du jeune équidé de travail (PEJET) avec une jeune pouliche comtoise : «cette épreuve de docilité était organisée en parallèle du concours modèles et allures, qualificatif pour Semur. Nous étions une douzaine de participants toutes races», précise l’éleveur, qui se rendra comme chaque année au Spécial Trait auxois à Semur les 7 et 8 septembre : «je ne pourrai pas présenter d’animaux de mon exploitation car Dolly d’Huilly, l’une de mes juments qui a obtenu de bons résultats ces dernières années, attend un heureux événement !»
Le classement des concours
Liernais
Pouliches d’un an : Ironie de la Fontaine (Éric Domin), Iris de Jonchery (Yves Berthiot), Image Nivernais (Jean-Claude Cornelius). Pouliches de deux ans : Hélia de Cherchilly (Gaec de Cherchilly), Hinna des cueillis (Romaric Guyollot), Hongrie de Conforgien (Guillaume Picard). Pouliches de trois ans : Greta des Cueillis (Romaric Guyollot), Grace des Cueillis (Romaric Guyollot), Grenade de Marcilly (Garance Berrier). Femelles suitées, première section de quatre à sept ans : Carina d’Oosthof (EARL Zwaenepoel), Divine des Cueillis (Romaric Guyollot), Delila d’Huilly (Florian Bizouard), deuxième section 8 ans et plus : Toscane 79 (Garance Berrier), Bella Sara d’Huilly (Florian Bizouard), Marlies Van Stuyvenberg (Romaric Guyollot).
Vitteaux
Pouliches d’un an : Idéale de Posanges (Gaec Dupaquier Posanges), Iris de Posanges (Gaec Dupaquier Posanges), Irancey de Posanges (Déborah Dupaquier). Pouliches de deux ans : Hyna de la Fonée (Gérard Kotylak), Hera de Posanges (Déborah Dupaquier), Halbane de Baude (Françoise Masson). Pouliche de trois ans : Galla de Posanges (Déborah Dupaquier), Galipette Cinq Freux (Bernard Poncet), Gentiane de Posanges (Déborah Dupaquier). Femelles suitées : Ukraine 45 (Arnaud Dupaquier), Capucine de Posanges (Gaec Renon), Felie de Posanges (Déborah Dupaquier).
Meursanges
Pouliches d’un an : Impériale de Poisot (EARL de Poisot), Isara des Gouttières (SCEA Gaugey Père et fils), Idylle de Meursanges (SCEA Bailly Fauvernier).
Pouliches de deux ans : Havane de Poisot (EARL de Poisot). Pouliches de trois ans : Guess de Meursanges (Alexandra Bailly), Gina des Cueillis (Mathieu Bailly), Grace des Gouttières (SCEA Gaugey Père et fils).
Femelles suitées : Étoile des Gouttières (SCEA Gaugey Père et fils), Une d’Oosthof (SCEA Bailly Fauvernier), Finette des Gouttières (SCEA Gaugey Père et fils).
Pouliches d’un an : Ironie de la Fontaine (Éric Domin), Iris de Jonchery (Yves Berthiot), Image Nivernais (Jean-Claude Cornelius). Pouliches de deux ans : Hélia de Cherchilly (Gaec de Cherchilly), Hinna des cueillis (Romaric Guyollot), Hongrie de Conforgien (Guillaume Picard). Pouliches de trois ans : Greta des Cueillis (Romaric Guyollot), Grace des Cueillis (Romaric Guyollot), Grenade de Marcilly (Garance Berrier). Femelles suitées, première section de quatre à sept ans : Carina d’Oosthof (EARL Zwaenepoel), Divine des Cueillis (Romaric Guyollot), Delila d’Huilly (Florian Bizouard), deuxième section 8 ans et plus : Toscane 79 (Garance Berrier), Bella Sara d’Huilly (Florian Bizouard), Marlies Van Stuyvenberg (Romaric Guyollot).
Vitteaux
Pouliches d’un an : Idéale de Posanges (Gaec Dupaquier Posanges), Iris de Posanges (Gaec Dupaquier Posanges), Irancey de Posanges (Déborah Dupaquier). Pouliches de deux ans : Hyna de la Fonée (Gérard Kotylak), Hera de Posanges (Déborah Dupaquier), Halbane de Baude (Françoise Masson). Pouliche de trois ans : Galla de Posanges (Déborah Dupaquier), Galipette Cinq Freux (Bernard Poncet), Gentiane de Posanges (Déborah Dupaquier). Femelles suitées : Ukraine 45 (Arnaud Dupaquier), Capucine de Posanges (Gaec Renon), Felie de Posanges (Déborah Dupaquier).
Meursanges
Pouliches d’un an : Impériale de Poisot (EARL de Poisot), Isara des Gouttières (SCEA Gaugey Père et fils), Idylle de Meursanges (SCEA Bailly Fauvernier).
Pouliches de deux ans : Havane de Poisot (EARL de Poisot). Pouliches de trois ans : Guess de Meursanges (Alexandra Bailly), Gina des Cueillis (Mathieu Bailly), Grace des Gouttières (SCEA Gaugey Père et fils).
Femelles suitées : Étoile des Gouttières (SCEA Gaugey Père et fils), Une d’Oosthof (SCEA Bailly Fauvernier), Finette des Gouttières (SCEA Gaugey Père et fils).