Manifestation des chasseurs
Une seule issue, la baisse des populations
Thierry Besançon, délégué régional à la commission «faune sauvage» de la FNSEA, réagit au regroupement des chasseurs du 18 octobre 2013.

Vendredi 18 octobre, la Fédération Départementale des Chasseurs a manifesté pour le retour à l'agrainage. Malgré des arguments fallacieux (les 7 millions de dégâts annoncés dont les agriculteurs ne verront jamais le paiement dans sa totalité,) la FDC21 n'a réuni au maximum que 1000 personnes sur les 2000 attendues.
Faut-il en conclure que le président des chasseurs est de plus en plus isolé au sein de sa fédération, en portant des revendications qui ne résoudront en rien les préoccupations des chasseurs de terrain ? Isolé, il l'est également par rapport aux élus qui ne le suivent pas.
Monsieur le Préfet se retrouve ainsi conforté dans sa décision pragmatique et courageuse d'interdire l'agrainage.
Lors de cette manifestation, le Président de la FDC21 a remis à la secrétaire générale de la préfecture, Marie-Hélène Valente (monsieur le Préfet n'étant pas disponible) un projet de contrat cynégétique pour les années à venir.
Si, comme le Président l'annonce dans les médias, il veut réduire la note des dégâts de gibier et participer à la lutte contre la tuberculose bovine, nous espérons que la baisse des populations est le cœur de ce contrat.
Nous, agriculteurs, voulons que la faune sauvage redevienne à l'état naturel, à l'état de faune sauvage! La question n'est pas de limiter, mais bien de revenir à des populations [I]«normales»[i]. Si la fédération des chasseurs souhaite travailler avec les agriculteurs, il faudra être d'accord sur ce point.
Si les maux des chasseurs sont le financement des dégâts de gibier, il en est de même pour les agriculteurs qui subissent les dégâts sur les cultures et prairies et les risques sanitaires liés à la tuberculose.
La cause ? Une surpopulation de gibier ! Le remède ? Une diminution nette des populations !
Faut-il en conclure que le président des chasseurs est de plus en plus isolé au sein de sa fédération, en portant des revendications qui ne résoudront en rien les préoccupations des chasseurs de terrain ? Isolé, il l'est également par rapport aux élus qui ne le suivent pas.
Monsieur le Préfet se retrouve ainsi conforté dans sa décision pragmatique et courageuse d'interdire l'agrainage.
Lors de cette manifestation, le Président de la FDC21 a remis à la secrétaire générale de la préfecture, Marie-Hélène Valente (monsieur le Préfet n'étant pas disponible) un projet de contrat cynégétique pour les années à venir.
Si, comme le Président l'annonce dans les médias, il veut réduire la note des dégâts de gibier et participer à la lutte contre la tuberculose bovine, nous espérons que la baisse des populations est le cœur de ce contrat.
Nous, agriculteurs, voulons que la faune sauvage redevienne à l'état naturel, à l'état de faune sauvage! La question n'est pas de limiter, mais bien de revenir à des populations [I]«normales»[i]. Si la fédération des chasseurs souhaite travailler avec les agriculteurs, il faudra être d'accord sur ce point.
Si les maux des chasseurs sont le financement des dégâts de gibier, il en est de même pour les agriculteurs qui subissent les dégâts sur les cultures et prairies et les risques sanitaires liés à la tuberculose.
La cause ? Une surpopulation de gibier ! Le remède ? Une diminution nette des populations !