Chambre d'agriculture de Côte d'Or
Une session très chasse
Le gibier fait encore parler. Lors de la dernière session de la Chambre d'agriculture, il a été question de sangliers et même de blaireaux dont les premiers cas de tuberculose viennent officiellement d'être reconnus.
Lors des précédentes sessions de la Chambre d'agriculture, le dossier «dégâts de gibier» figurait parmi les «questions diverses». Cette fois-ci, il avait été placé à l'ordre du jour. Plusieurs personnes ont pu s'exprimer longuement. En guise d'illustration, Pascal Martens le secrétaire général du GDS, a remis un DVD au préfet. La copie de celui-ci était déjà dans le «magnéto». Les personnes présentes à cette session ont pu assister à une projection du film. Sur ce dernier pouvaient être vus des sangliers errant dans une stabulation ainsi qu'une horde de ce même animal au milieu d'un troupeau de vaches. Plusieurs agriculteurs ont alors manifesté leurs mécontentements.
[INTER]Intervention du préfet[inter]
Christian de Lavernée, le préfet du département a tenu a tempérer certaines réactions dans la salle. Il a néanmoins jugé ce «spectacle insupportable». Le préfet a ensuite détaillé un arrêté préfectoral. Celui-ci vise l'assouplissement de la législation de l'action des louvetiers. Le but est que ces derniers soient plus réactifs dans de telles situations. Auparavant, un louvetier contacté par un agriculteur devait se déplacer puis rédiger un rapport à la DDAF et à la fédération des chasseurs. Ce processus était jugé «très long» car les sangliers, en cas de concertation positive des différentes parties, n'étaient tirés qu'après trois voire quatre semaines après le signalement. Avec cet arrêté préfectoral, le louvetier arrive, prévient la DDA et tire le sanglier dans les 48-72 heures.
[INTER]Un plan de maîtrise[inter]
Durant cette session, il a été question du plan national de maitrise du sanglier. Même si celui-ci n'est pas encore officialisé, très peu de changements devraient intervenir. Une [I]«réelle difficulté de gestion des populations»[i] a été admise, de même que le soutien à la croissance de la population qui est [I]«allé trop loin»[i]. Ce plan, qui se compose en 13 fiches action, diminuera sans doute les problèmes rencontrés par les agriculteurs. Il prévoit l'état des lieux chiffré des chasses du département. Certaines exigences sont à mentionner, comme celle des réalisations minimales de prélèvements, sur certains plans de chasse. Les agriculteurs présents à cette session se disaient [I]«satisfaits»[i] de ce plan. Certains regrettèrent tout de même de ne pas avoir [I]«été écoutés avant» [i]: «[I]Si cela avait été le cas, depuis trois ou quatre ans, ce plan n'aurait jamais eu besoin d'être mis en œuvre»[i].
[S][INTER]Le blaireau positif [inter][s]
Le directeur de la DDSV, Pierre Aubert, a indiqué que deux blaireaux venaient d'être déclarés positifs à la tuberculose, près de Marigny-le-Cahouet. Un troisième serait fortement suspecté. «Cette nouvelle n'en est pas forcément une» commentait un élu de Chambre, «les àcossais, ça fait 25 ans qui sont là-dedans. àa fait 25 ans qui ne s'en sortent pas.... Ce n'est pas très encourageant pour nous». Suite à cette annonce, Jean-Pierre Fleury a demandé à ce que la gestion du blaireau soit désormais sous l'égide de la DDSV et non plus de la DDAF. Il n'y aurait ainsi plus l'obligation de s'affranchir des lois sur la chasse et la DDSV serait «souveraine» du dossier. Il ne s'agit que d'une proposition, qui devra sans doute être étudiée avec attention.
[INTER]Intervention du préfet[inter]
Christian de Lavernée, le préfet du département a tenu a tempérer certaines réactions dans la salle. Il a néanmoins jugé ce «spectacle insupportable». Le préfet a ensuite détaillé un arrêté préfectoral. Celui-ci vise l'assouplissement de la législation de l'action des louvetiers. Le but est que ces derniers soient plus réactifs dans de telles situations. Auparavant, un louvetier contacté par un agriculteur devait se déplacer puis rédiger un rapport à la DDAF et à la fédération des chasseurs. Ce processus était jugé «très long» car les sangliers, en cas de concertation positive des différentes parties, n'étaient tirés qu'après trois voire quatre semaines après le signalement. Avec cet arrêté préfectoral, le louvetier arrive, prévient la DDA et tire le sanglier dans les 48-72 heures.
[INTER]Un plan de maîtrise[inter]
Durant cette session, il a été question du plan national de maitrise du sanglier. Même si celui-ci n'est pas encore officialisé, très peu de changements devraient intervenir. Une [I]«réelle difficulté de gestion des populations»[i] a été admise, de même que le soutien à la croissance de la population qui est [I]«allé trop loin»[i]. Ce plan, qui se compose en 13 fiches action, diminuera sans doute les problèmes rencontrés par les agriculteurs. Il prévoit l'état des lieux chiffré des chasses du département. Certaines exigences sont à mentionner, comme celle des réalisations minimales de prélèvements, sur certains plans de chasse. Les agriculteurs présents à cette session se disaient [I]«satisfaits»[i] de ce plan. Certains regrettèrent tout de même de ne pas avoir [I]«été écoutés avant» [i]: «[I]Si cela avait été le cas, depuis trois ou quatre ans, ce plan n'aurait jamais eu besoin d'être mis en œuvre»[i].
[S][INTER]Le blaireau positif [inter][s]
Le directeur de la DDSV, Pierre Aubert, a indiqué que deux blaireaux venaient d'être déclarés positifs à la tuberculose, près de Marigny-le-Cahouet. Un troisième serait fortement suspecté. «Cette nouvelle n'en est pas forcément une» commentait un élu de Chambre, «les àcossais, ça fait 25 ans qui sont là-dedans. àa fait 25 ans qui ne s'en sortent pas.... Ce n'est pas très encourageant pour nous». Suite à cette annonce, Jean-Pierre Fleury a demandé à ce que la gestion du blaireau soit désormais sous l'égide de la DDSV et non plus de la DDAF. Il n'y aurait ainsi plus l'obligation de s'affranchir des lois sur la chasse et la DDSV serait «souveraine» du dossier. Il ne s'agit que d'une proposition, qui devra sans doute être étudiée avec attention.