Charolais
Une rentrée bien effectuée
Quarante-deux veaux sont arrivés lundi à la station d’évaluation de Créancey. Les cases affichent complet, après la rentrée des futurs reproducteurs UCC quelques jours plus tôt.
Les veaux du GIE Charolais Évaluation ont effectué leur rentrée à la station de Créancey en ce début de semaine. Chacun y restera jusqu’au vendredi 10 février, date de la grande vente aux enchères organisée au pôle agricole. Les membres du GIE relevaient lundi matin une très bonne qualité d’animaux dans ce nouveau millésime, avec une majorité de futurs reproducteurs typés viande. «Ils représentent environ 50% de l’effectif, l’autre moitié sont des animaux typés élevage et vêlages faciles» indiquait le président du GIE Jean-Pierre Godot, précisant que cette progression des typés viande était un choix délibéré, «en lien avec les attentes de la filière et des consommateurs».
Jean-Pierre Godot tenait en outre à saluer le roulement des éleveurs et l’arrivée de «petits nouveaux» : «certains ne viennent pas une année mais n’hésitent pas à revenir la suivante s’ils ont l’animal répondant au niveau de sélection requis. Aussi, il est toujours intéressant d’avoir de jeunes éleveurs parmi nous. Le renouvellement des générations est très important, il est même essentiel en génétique. Les éleveurs se sentent concernés et c’est une très bonne chose».
Une histoire de famille
L’une des particularités de cette rentrée était la présence de quatre veaux nés du même père. Le Gaec Mimeur de Thoisy-le-Désert et Nicolas Baudion de Créancey présentaient effectivement deux veaux chacun, tous issus d’Invincible, taureau en copropriété se distinguant par son potentiel de croissance et ses facilités de vêlage, dont l’un des fils avait réalisé la top-vente en février dernier.
Pour l’anecdote, deux autres bovins du Gaec Mimeur, également fils d’Invincible, ont rejoint le lot sélectionné cette année pour la station de Jalogny. «Nous nous étions procuré ce taureau il y a quatre ans dans un élevage de Saône-et-Loire. La station de Créancey est la vitrine de l’élevage de Côte d’Or. Une participation assure une petite publicité pour l’élevage, une valorisation du travail et une motivation supplémentaire à poursuivre l’inscription», indique Nicolas Baudion. Les éleveurs ont donc à cœur de proposer leurs meilleurs veaux.
Un impact crise ?
Si le contexte de l’élevage français s’arrange quelque peu, «il n’y a aucune raison que la vente de février soit moins bonne que les autres années. J’attends de voir les futures décisions politiques concernant les échanges intra-communautaires, et notamment le cas de la Turquie qui pourrait débloquer pas mal de choses. De toute façon, des éleveurs achèteront toujours des taureaux par passion de la génétique, beaucoup sont convaincus -et ils ont raison- que la génétique leur apportera toujours quelque chose, notamment de la croissance chez leurs animaux. Des éleveurs investissent tous les ans et viendront tous les ans à la station» note Nicolas Baudion.
Les apporteurs de veaux à la station auront la possibilité de faire génotyper leurs animaux cette année. La grande majorité des éleveurs a fait ce choix. «Je suis convaincu de l’intérêt des évolutions techniques : elles ne peuvent être que positives avec leur avantage d’apporter de meilleures indications sur des animaux que l’on veut se procurer» précise Nicolas Baudion.
Jean-Pierre Godot tenait en outre à saluer le roulement des éleveurs et l’arrivée de «petits nouveaux» : «certains ne viennent pas une année mais n’hésitent pas à revenir la suivante s’ils ont l’animal répondant au niveau de sélection requis. Aussi, il est toujours intéressant d’avoir de jeunes éleveurs parmi nous. Le renouvellement des générations est très important, il est même essentiel en génétique. Les éleveurs se sentent concernés et c’est une très bonne chose».
Une histoire de famille
L’une des particularités de cette rentrée était la présence de quatre veaux nés du même père. Le Gaec Mimeur de Thoisy-le-Désert et Nicolas Baudion de Créancey présentaient effectivement deux veaux chacun, tous issus d’Invincible, taureau en copropriété se distinguant par son potentiel de croissance et ses facilités de vêlage, dont l’un des fils avait réalisé la top-vente en février dernier.
Pour l’anecdote, deux autres bovins du Gaec Mimeur, également fils d’Invincible, ont rejoint le lot sélectionné cette année pour la station de Jalogny. «Nous nous étions procuré ce taureau il y a quatre ans dans un élevage de Saône-et-Loire. La station de Créancey est la vitrine de l’élevage de Côte d’Or. Une participation assure une petite publicité pour l’élevage, une valorisation du travail et une motivation supplémentaire à poursuivre l’inscription», indique Nicolas Baudion. Les éleveurs ont donc à cœur de proposer leurs meilleurs veaux.
Un impact crise ?
Si le contexte de l’élevage français s’arrange quelque peu, «il n’y a aucune raison que la vente de février soit moins bonne que les autres années. J’attends de voir les futures décisions politiques concernant les échanges intra-communautaires, et notamment le cas de la Turquie qui pourrait débloquer pas mal de choses. De toute façon, des éleveurs achèteront toujours des taureaux par passion de la génétique, beaucoup sont convaincus -et ils ont raison- que la génétique leur apportera toujours quelque chose, notamment de la croissance chez leurs animaux. Des éleveurs investissent tous les ans et viendront tous les ans à la station» note Nicolas Baudion.
Les apporteurs de veaux à la station auront la possibilité de faire génotyper leurs animaux cette année. La grande majorité des éleveurs a fait ce choix. «Je suis convaincu de l’intérêt des évolutions techniques : elles ne peuvent être que positives avec leur avantage d’apporter de meilleures indications sur des animaux que l’on veut se procurer» précise Nicolas Baudion.