Abreuvement des bovins
Une recherche d’autonomie
De plus en plus d’éleveurs s’équipent de pompes à eau solaires. Exemple à Thoisy-la-Berchère.

Quelques pistes existent pour réduire la pénibilité de l’abreuvement. À Thoisy-la-Berchère, François-Xavier Leguy a fait le choix d’installer deux pompes solaires dans ses prés : une première il y a deux ans, une seconde ces tout derniers mois : «Chacune a remplacé une pompe à nez, ce type d’équipement ne permettait pas aux veaux de s’abreuver. C’est désormais le cas, tout le monde peut boire facilement». L’éleveur de 80 vaches allaitantes est pleinement satisfait de ses nouvelles pompes, celles-ci lui permettent de limiter ses fastidieux transports d’eau tout au long de l’été : «Ces installations sont pleinement autonomes. Un flotteur déclenche la mise en route de la pompe puis son arrêt, en fonction du niveau d’eau dans le bac. C’est très pratique, il n’y a pas à intervenir. Un panneau solaire, orienté plein sud, alimente une batterie qui fait tampon en cas de mauvais temps».
Jamais deux sans trois ?
Une des deux pompes a été achetée sur le marché pour la somme de 1 600 euros. La deuxième, construite par l’un des deux fils de François-Xavier Leguy, est «revenue» à moins de 500 euros : «Antoine s’était procuré toutes les pièces individuellement, en commandant notamment sur internet. Deux à trois heures de travail ont été nécessaires pour l’installation, y compris pour protéger l’espace autour du puits». L’éleveur côte-d’orien n’exclut pas l’idée d’installer d’autres pompes solaires à l’avenir : «je vais certainement le faire, même si le coût n’est bien évidemment pas neutre. Cela va sans dire : il faut bien entendu assez d’eau pour que le système fonctionne… Si la ressource vient à manquer, le dispositif doit être éteint rapidement, sous peine d’y laisser une pompe… Mettre en place un flotteur au fond du puits, pour couper facilement l’alimentation, peut être une solution pour y échapper. En ces périodes de sécheresse, l’eau peut vite manquer. Nos deux puits tiennent bon pour l’instant car il a plu à nouveau un peu, et il n’y a plus beaucoup de vaches dans les prés concernés».
Jamais deux sans trois ?
Une des deux pompes a été achetée sur le marché pour la somme de 1 600 euros. La deuxième, construite par l’un des deux fils de François-Xavier Leguy, est «revenue» à moins de 500 euros : «Antoine s’était procuré toutes les pièces individuellement, en commandant notamment sur internet. Deux à trois heures de travail ont été nécessaires pour l’installation, y compris pour protéger l’espace autour du puits». L’éleveur côte-d’orien n’exclut pas l’idée d’installer d’autres pompes solaires à l’avenir : «je vais certainement le faire, même si le coût n’est bien évidemment pas neutre. Cela va sans dire : il faut bien entendu assez d’eau pour que le système fonctionne… Si la ressource vient à manquer, le dispositif doit être éteint rapidement, sous peine d’y laisser une pompe… Mettre en place un flotteur au fond du puits, pour couper facilement l’alimentation, peut être une solution pour y échapper. En ces périodes de sécheresse, l’eau peut vite manquer. Nos deux puits tiennent bon pour l’instant car il a plu à nouveau un peu, et il n’y a plus beaucoup de vaches dans les prés concernés».