Viticulture
Une profession qui manque encore de bras
Basée à Préhy dans le chablisien, l’entreprise de prestations agricoles et viticoles PSAV a vu sa charge de travail augmenter, conséquence de l’obligation pour certains vignerons de revenir aux vendanges manuelles, suite aux vignes fragilisées par la grêle
_Societe_de_services_PSAV.jpg?fit=crop-center&p=w-sm,webp)
Ne serait la difficulté à trouver de nouveaux salariés, Jean-Claude Duval serait un patron heureux ! C’est en 2010 que cet ancien du monde de l’industrie a créé son entreprise de prestations agricoles et viticoles dans le chablisien. Installée à Préhy, la société PSAV emploie aujourd’hui une quinzaine de collaborateurs à temps plein, plus autant de personnes en contrat longue durée de huit à dix mois. Avec toujours la difficulté d’en trouver de nouveaux : «il est certain que la profession manque de notoriété. Autant les cuisiniers comme les pâtissiers, ont su mettre en valeur leur métier via certaines émissions télé, autant en milieu agricole ou viticole, il nous a manqué l’opportunité de remettre certains métiers au goût du jour…» À l’automne dernier, l’entreprise signait avec l’État six contrats d’embauche dans le cadre des emplois d’avenir. Quinze mois après, ces jeunes sont toujours là et poursuivent leur formation, certains se voyant même offrir l’opportunité de prendre de nouvelles responsabilités : «actuellement, on s’appuie sur eux pour encadrer les saisonniers le temps des vendanges…» Jean-Claude Duval le reconnaît : «pour certains, cela a été un peu difficile au départ, mais personne n’a lâché physiquement…» Aidés en cela, par le souci permanent de leur faciliter le travail : «on essaie de soulager certaines tâches, en les équipant de sécateurs électriques, de chenillettes, pour éviter la hotte…» Il faut environ dix huit mois pour former un salarié en le rendant polyvalent aux différentes taches manuelles dans les vignes et il est important de se donner tous les atouts pour le voir rester dans l’entreprise. La difficulté étant au départ, de faire tomber certaines idées préconçues sur le métier : «comme par exemple ce matin, on avait convoqué une vingtaine de saisonniers pour les vendanges et la moitié ne s’est même pas présentée…» Difficile en pareil cas, de gérer efficacement les chantiers et satisfaire les clients, d’autant que l’urgence est là car depuis quelques jours, les raisins murissent vite…
Du travail supplémentaire dans les vignes
La zone d’intervention de l’entreprise couvre désormais tout le département, avec des prestations à l’année en vézelien et dans le jovinien, qui viennent compléter les secteurs traditionnels de l’auxerrois et du chablisien. Un atout supplémentaire pour le personnel, habitué à travailler sur plusieurs appellations et selon les méthodes de chacun : «notre rôle est de nous adapter à chaque client. Ce sont leurs vignes, pas les nôtres…» Si après les épisodes de grêle et gelées qui ont frappé le vignoble aux alentours, Jean-Claude Duval a pu craindre un moment de voir l’activité se ralentir, il n’en est rien : «la végétation est repartie de plus belle après la grêle et certains clients nous ont appelé en catastrophe car ça poussait de partout ! D’ordinaire, il y a du travail jusqu’à mi-juillet et on s’est retrouvé avec un mois supplémentaire de prestations…» Autre conséquence de la grêle, l’obligation de privilégier sur certaines parcelles des vendanges manuelles en se passant de la machine : «certains nous ont appelé parce que la machine risquait de faire de la casse dans les bois fragilisés par les grêlons. Souvent, les clients ont un jour ou deux de prestations sur une parcelle et préfèrent faire appel à nous pour vendanger, plutôt que d’engager une équipe complète…» Ne manque qu’une seule chose pour satisfaire pleinement Jean-Claude Duval : «trouver du personnel supplémentaire, pour satisfaire nos clients !» L’appel est lancé…
Du travail supplémentaire dans les vignes
La zone d’intervention de l’entreprise couvre désormais tout le département, avec des prestations à l’année en vézelien et dans le jovinien, qui viennent compléter les secteurs traditionnels de l’auxerrois et du chablisien. Un atout supplémentaire pour le personnel, habitué à travailler sur plusieurs appellations et selon les méthodes de chacun : «notre rôle est de nous adapter à chaque client. Ce sont leurs vignes, pas les nôtres…» Si après les épisodes de grêle et gelées qui ont frappé le vignoble aux alentours, Jean-Claude Duval a pu craindre un moment de voir l’activité se ralentir, il n’en est rien : «la végétation est repartie de plus belle après la grêle et certains clients nous ont appelé en catastrophe car ça poussait de partout ! D’ordinaire, il y a du travail jusqu’à mi-juillet et on s’est retrouvé avec un mois supplémentaire de prestations…» Autre conséquence de la grêle, l’obligation de privilégier sur certaines parcelles des vendanges manuelles en se passant de la machine : «certains nous ont appelé parce que la machine risquait de faire de la casse dans les bois fragilisés par les grêlons. Souvent, les clients ont un jour ou deux de prestations sur une parcelle et préfèrent faire appel à nous pour vendanger, plutôt que d’engager une équipe complète…» Ne manque qu’une seule chose pour satisfaire pleinement Jean-Claude Duval : «trouver du personnel supplémentaire, pour satisfaire nos clients !» L’appel est lancé…