FDSEA 89
Une prise de contact constructive
A quelques jours de leur assemblée générale, les anciens exploitants de la FDSEA 89 ont pris contact avec deux «nouveaux» interlocuteurs du département de l’Yonne
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Le 15 juin dernier, la matinée était bien remplie pour la délégation des six membres du bureau de la section : Marcel Huré (président), Michel Gheeraert (secrétaire général), Elisabeth Pathier (secrétaire générale adjointe), Marie-Jeanne Rondeau, Agnès Soliveau et Jean-Pierre Bouron (vices présidents).
Les six représentants ont tout d’abord rencontré le Préfet Jean-Christophe Moraud puis un peu plus tard dans la matinée le jeune sénateur Jean-Baptiste Lemoyne. Premières prises de contact officielles avec deux représentants : l’un de l’État, l’autre de la Nation et des collectivités territoriales, par son mandat électif. Le ton est d’ailleurs vite donné dans la permanence du sénateur à Auxerre : «2014-2020 : Défendons nos territoires ruraux !». Ce slogan rejoint bien sûr plusieurs des préoccupations des retraités qui ont à cœur de maintenir des zones rurales vivantes et vivables pour leurs habitants. Au-delà de cet aspect, la rencontre avec l’élu a permis de balayer l’ensemble des revendications actuelles de la section des anciens exploitants et notamment :
1°- Maintenir le pouvoir d’achat des retraités, mais toujours avec le souci de ne pas alourdir les charges qui pèsent sur les agriculteurs actifs ;
2°- Obtenir une retraite minimale pour une carrière complète à 85% du SMIC, dépassant les 75% acquis pour les retraites liquidées qui ne seront qu’un «palier». Cette mesure des 75% entrera en application en 2017.
3°- Aligner le régime de la retraite agricole sur le régime général et notamment que le calcul de la retraite soit fait sur les 25 meilleures années de revenu ;
4°- Harmoniser les règles du minimum de retraite agricole sur le minimum du régime général. Sur ce sujet, les conditions de carrière ont déjà été harmonisées (abandon de la condition de 17,5 ans de carrière agricole), mais pas les plafonds et seuils. Dans le régime agricole, c’est au-delà de 852€/ mois que le minimum contributif n’est plus accordé, quand dans le régime général c’est au-delà de 1120€/mois.
5°- Attribuer la bonification pour enfants aux retraités ayant élevé trois enfants ou plus sous forme de forfait et non de pourcentage (aujourd’hui 10%) du montant de retraite de base. Plus la retraite est faible, moins la bonification est intéressante…
Une bonne rencontre avec le sénateur qui s’est montré intéressé et sensible aux problématiques exposées.
Une pédagogie qui s’est poursuivie avec les administrateurs de la FDSEA lors du conseil du 23 juin. Car les retraites de demain concernent surtout les actifs !
Les six représentants ont tout d’abord rencontré le Préfet Jean-Christophe Moraud puis un peu plus tard dans la matinée le jeune sénateur Jean-Baptiste Lemoyne. Premières prises de contact officielles avec deux représentants : l’un de l’État, l’autre de la Nation et des collectivités territoriales, par son mandat électif. Le ton est d’ailleurs vite donné dans la permanence du sénateur à Auxerre : «2014-2020 : Défendons nos territoires ruraux !». Ce slogan rejoint bien sûr plusieurs des préoccupations des retraités qui ont à cœur de maintenir des zones rurales vivantes et vivables pour leurs habitants. Au-delà de cet aspect, la rencontre avec l’élu a permis de balayer l’ensemble des revendications actuelles de la section des anciens exploitants et notamment :
1°- Maintenir le pouvoir d’achat des retraités, mais toujours avec le souci de ne pas alourdir les charges qui pèsent sur les agriculteurs actifs ;
2°- Obtenir une retraite minimale pour une carrière complète à 85% du SMIC, dépassant les 75% acquis pour les retraites liquidées qui ne seront qu’un «palier». Cette mesure des 75% entrera en application en 2017.
3°- Aligner le régime de la retraite agricole sur le régime général et notamment que le calcul de la retraite soit fait sur les 25 meilleures années de revenu ;
4°- Harmoniser les règles du minimum de retraite agricole sur le minimum du régime général. Sur ce sujet, les conditions de carrière ont déjà été harmonisées (abandon de la condition de 17,5 ans de carrière agricole), mais pas les plafonds et seuils. Dans le régime agricole, c’est au-delà de 852€/ mois que le minimum contributif n’est plus accordé, quand dans le régime général c’est au-delà de 1120€/mois.
5°- Attribuer la bonification pour enfants aux retraités ayant élevé trois enfants ou plus sous forme de forfait et non de pourcentage (aujourd’hui 10%) du montant de retraite de base. Plus la retraite est faible, moins la bonification est intéressante…
Une bonne rencontre avec le sénateur qui s’est montré intéressé et sensible aux problématiques exposées.
Une pédagogie qui s’est poursuivie avec les administrateurs de la FDSEA lors du conseil du 23 juin. Car les retraites de demain concernent surtout les actifs !