Syndicalisme
Une première étape viticole
La visite nivernaise de Christiane Lambert a débuté le vendredi matin sur l’exploitation de Christophe Bonnard viticulteur à Saint Andelain.
Le « Lambert Tour » (expression utilisée durant le week-end par Stéphane Aurousseau le président de la FDSEA 58) a débuté le vendredi matin à Saint Andelain sur l’exploitation viticole de Christophe Bonnard. Ce viticulteur installé depuis 1985 possède 10 hectares en appellation Pouilly Fumé sur le domaine de Congy. Il exploite également 360 hectares de céréales dont 160 en association avec l’un de ses amis à Mesves-sur-Loire.
Il a profité de la venue de Christiane Lambert pour lui faire part de sa préoccupation concernant les dernières dispositions liées aux produits phytosanitaires. « La nouvelle réglementation voudrait nous imposer une distance plus importante lorsqu’on utilise nos intrants à proximité des habitations. Cette mesure est contre productive car elle condamne nos petites exploitations. Nos vignes sont historiquement situées dans les villages. Nous craignons la disparition de nos exploitations » a-t-il expliqué à Christiane Lambert. « Nous sommes dans le tsunami total sur ce sujet. Le gouvernement n’a pas intégré les contraintes à long terme des exploitants. C’est pour cette raison qu’à la FNSEA nous avons lancé le contrat de solutions dans lequel 40 partenaires se sont associés pour écrire 36 fiches qui proposent des alternatives à cette nouvelle réglementation. L’idée c’est de dire, pas d’interdiction sans solution » a martelé Christiane Lambert. Elle a invité les adhérents présents le matin à ne pas baisser les bras. « Il y a un durcissement de la réglementation, mais nous pouvons encore avoir un poids dans la discussion puisque le Parlement doit adopter définitivement le 21 décembre prochain le nouveau projet loi de finance 2019. Dans la balance, il y a l’augmentation de la taxe sur les produits phytosanitaires de 70 %. À la FNSEA nous estimons que cette fiscalité est trop punitive » a tranché la présidente.
L’enjeu de l’étiquetage des bouteilles
L’autre sujet majeur concerne l’étiquetage des bouteilles. « Certains voudraient transformer le slogan « l’abus d’alcool est dangereux pour la santé’’ par ‘’l’alcool est dangereux pour la santé’’. Il a une confusion entre la consommation occasionnelle de l’alcool et sa dangerosité. Le vin est d’ailleurs systématiquement pointé du doigt dans les campagnes de prévention » fustige Christophe Bonnard. « Les attaques anti-vin sont moins importantes mais elles sont sournoises » souligne Christiane Lambert. « Pour l’administration, le logo de la femme enceinte présent sur les contres-étiquettes ne serait pas assez gros. Comme si ces dernières avaient besoin de nous » a poursuivi Christophe Bonnard. Ce dernier s’est dit ravi de sa rencontre avec la présidente de la FNSEA. « C’est très bien de pouvoir échanger directement avec des responsables syndicaux de ce niveau. Il faut désormais que Christiane Lambert puisse faire remonter nos revendications en haut lieux » a-t-il confié en conclusion.
Il a profité de la venue de Christiane Lambert pour lui faire part de sa préoccupation concernant les dernières dispositions liées aux produits phytosanitaires. « La nouvelle réglementation voudrait nous imposer une distance plus importante lorsqu’on utilise nos intrants à proximité des habitations. Cette mesure est contre productive car elle condamne nos petites exploitations. Nos vignes sont historiquement situées dans les villages. Nous craignons la disparition de nos exploitations » a-t-il expliqué à Christiane Lambert. « Nous sommes dans le tsunami total sur ce sujet. Le gouvernement n’a pas intégré les contraintes à long terme des exploitants. C’est pour cette raison qu’à la FNSEA nous avons lancé le contrat de solutions dans lequel 40 partenaires se sont associés pour écrire 36 fiches qui proposent des alternatives à cette nouvelle réglementation. L’idée c’est de dire, pas d’interdiction sans solution » a martelé Christiane Lambert. Elle a invité les adhérents présents le matin à ne pas baisser les bras. « Il y a un durcissement de la réglementation, mais nous pouvons encore avoir un poids dans la discussion puisque le Parlement doit adopter définitivement le 21 décembre prochain le nouveau projet loi de finance 2019. Dans la balance, il y a l’augmentation de la taxe sur les produits phytosanitaires de 70 %. À la FNSEA nous estimons que cette fiscalité est trop punitive » a tranché la présidente.
L’enjeu de l’étiquetage des bouteilles
L’autre sujet majeur concerne l’étiquetage des bouteilles. « Certains voudraient transformer le slogan « l’abus d’alcool est dangereux pour la santé’’ par ‘’l’alcool est dangereux pour la santé’’. Il a une confusion entre la consommation occasionnelle de l’alcool et sa dangerosité. Le vin est d’ailleurs systématiquement pointé du doigt dans les campagnes de prévention » fustige Christophe Bonnard. « Les attaques anti-vin sont moins importantes mais elles sont sournoises » souligne Christiane Lambert. « Pour l’administration, le logo de la femme enceinte présent sur les contres-étiquettes ne serait pas assez gros. Comme si ces dernières avaient besoin de nous » a poursuivi Christophe Bonnard. Ce dernier s’est dit ravi de sa rencontre avec la présidente de la FNSEA. « C’est très bien de pouvoir échanger directement avec des responsables syndicaux de ce niveau. Il faut désormais que Christiane Lambert puisse faire remonter nos revendications en haut lieux » a-t-il confié en conclusion.
