Dijon Céréales - Damier Vert
Une plateforme d’essais tournée vers l’innovation
Variétés, fongicides et fertilisation, mais aussi un pôle innovation étoffé, tels étaient les ingrédients de la plateforme 2016 du service technique Damier Vert de Dijon Céréales, installée à Flagey-Échézeaux. Elle a accueilli près de 500 visiteurs mercredi 1er juin.
Le Gaec de la Champagne (Jean-François, Serge et Benoît Collardot) avait mis à disposition deux parcelles pour la création de cette plateforme Damier Vert 2016. Le service technique de Dijon Céréales y a implanté (sur 5,5 ha) 12 thématiques d’essais différents : variétés (blés, orges hiver et printemps, colza, pois d’hiver et de printemps, féverole de printemps), fertilisation (blés), fongicides (blés, orges d’hiver), traitements de semences (blés), cultures intermédiaires pièges à nitrate (Cipan). Un cadre classique donc (à noter un essai variété blé dur, production en test en vue de développer les débouchés), mais dont le service technique de Dijon Céréales a ouvert le champ à travers un pôle innovation important.
La problématique des résistances aux herbicides des vulpins, ray-grass, bromes et maintenant de certains dicots est un sujet épineux. Un quizz a été proposé aux agriculteurs pour tester leurs connaissances sur ce dossier et les interpeller sur certains leviers agronomiques (allongement des rotations, semis directs…). «C’est l’occasion pour nous aussi de rappeler le travail mené en complément de Damier Vert par Artemis, notre plateforme agroenvironnementale, sur cette problématique de résistance» précise Frédéric Imbert, directeur scientifique du groupe Dijon Céréales.
De l’appétence des colzas pour les abeilles
Le maintien de la biodiversité est au cœur des enjeux d’une agriculture agroécologique à laquelle travaillent conjointement Damier Vert et Artémis. À Flagey, en partenariat avec Terre Inovia, un essai s’est concentré sur la question de l’attractivité des variétés de colzas vis-à-vis des abeilles. Une première pour l’institut technique de la filière oléagineuse qui avait seulement mené jusqu’ici cette enquête sur le tournesol. L’association Bee’Api, des apiculteurs amateurs du groupe Dijon Céréales, a bien sûr collaboré à l’essai avec la mise à disposition de ruches.
Un atelier agriculture de précision (avec une démonstration de console embarquée permettant de moduler les apports d’engrais à l’intérieur d’une parcelle) et d’outils d’aide à la décision a été animé par le nouveau club Pixae de Dijon Céréales. Celui-ci rassemble les adhérents de la coopérative autour de ce thème de l’agriculture technologique, en partenariat avec la société Défisol spécialisée dans ce domaine.
La microbiologie des sols, ce milieu vivant dont on doit entretenir les micro-organismes (champignons, bactéries) qui assurent des apports essentiels aux cultures végétales, a été abordé dans un atelier de R&D proposé par Agronov et Inoplant autour d’un programme de recherche sur les champignons mychoriziens, qui en se fixant sur les racines des plantes développeraient leur capacité à capter les éléments nutritifs du sol.
Une exploitation du réseau Dephy
Le Gaec de la Champagne constituait il est vrai un support idéal pour ce pôle innovation tourné vers l’agriculture durable. Disposant d’installations environnementales répondant aux dernières normes (plateforme de lavage avec son dispositif de traitement autonomes des effluents, cuves en rétention totale…), l’exploitation fait aussi partie du dispositif Dephy (plan Ecophyto) depuis sa création en 2009. Elle participe ainsi à l’obtention de références sur la réduction d’usage des produits phytosanitaires tout en maintenant un objectif de production équivalent.
Près de 2 000 exploitations en France sont associées à cette dynamique, «nous sommes heureux d’en être avec des résultats intéressants en dehors des herbicides» détaille Benoît Collardot.
La problématique des résistances aux herbicides des vulpins, ray-grass, bromes et maintenant de certains dicots est un sujet épineux. Un quizz a été proposé aux agriculteurs pour tester leurs connaissances sur ce dossier et les interpeller sur certains leviers agronomiques (allongement des rotations, semis directs…). «C’est l’occasion pour nous aussi de rappeler le travail mené en complément de Damier Vert par Artemis, notre plateforme agroenvironnementale, sur cette problématique de résistance» précise Frédéric Imbert, directeur scientifique du groupe Dijon Céréales.
De l’appétence des colzas pour les abeilles
Le maintien de la biodiversité est au cœur des enjeux d’une agriculture agroécologique à laquelle travaillent conjointement Damier Vert et Artémis. À Flagey, en partenariat avec Terre Inovia, un essai s’est concentré sur la question de l’attractivité des variétés de colzas vis-à-vis des abeilles. Une première pour l’institut technique de la filière oléagineuse qui avait seulement mené jusqu’ici cette enquête sur le tournesol. L’association Bee’Api, des apiculteurs amateurs du groupe Dijon Céréales, a bien sûr collaboré à l’essai avec la mise à disposition de ruches.
Un atelier agriculture de précision (avec une démonstration de console embarquée permettant de moduler les apports d’engrais à l’intérieur d’une parcelle) et d’outils d’aide à la décision a été animé par le nouveau club Pixae de Dijon Céréales. Celui-ci rassemble les adhérents de la coopérative autour de ce thème de l’agriculture technologique, en partenariat avec la société Défisol spécialisée dans ce domaine.
La microbiologie des sols, ce milieu vivant dont on doit entretenir les micro-organismes (champignons, bactéries) qui assurent des apports essentiels aux cultures végétales, a été abordé dans un atelier de R&D proposé par Agronov et Inoplant autour d’un programme de recherche sur les champignons mychoriziens, qui en se fixant sur les racines des plantes développeraient leur capacité à capter les éléments nutritifs du sol.
Une exploitation du réseau Dephy
Le Gaec de la Champagne constituait il est vrai un support idéal pour ce pôle innovation tourné vers l’agriculture durable. Disposant d’installations environnementales répondant aux dernières normes (plateforme de lavage avec son dispositif de traitement autonomes des effluents, cuves en rétention totale…), l’exploitation fait aussi partie du dispositif Dephy (plan Ecophyto) depuis sa création en 2009. Elle participe ainsi à l’obtention de références sur la réduction d’usage des produits phytosanitaires tout en maintenant un objectif de production équivalent.
Près de 2 000 exploitations en France sont associées à cette dynamique, «nous sommes heureux d’en être avec des résultats intéressants en dehors des herbicides» détaille Benoît Collardot.