Dijon Céréales
Une plate-forme pour s'enrichir
Damier Vert, le service technique de Dijon Céréales, organisait ses rencontres agricoles la semaine dernière. Deux cents agriculteurs étaient présents sur la plate-forme de Chanceaux, sur le plateau de Saint-Seine-l'Abbaye.
Les rencontres Damier Vert se sont déroulées à Chanceaux le 16 juin. Une semaine après le technopole agro-environnement d'Aiserey, ce nouveau rendez-vous technique a attiré près de 200 agriculteurs. Pourquoi une telle fidélité à ces rencontres ? Le nombre conséquent de thématiques liées aux cultures semble en être la principale raison. «Tout est réuni au même endroit» commente Vincent Vaccari, responsable de la plate-forme. «Les retombées sont positives, nos essais intéressent nos adhérents» enchaîne le spécialiste du désherbage des céréales. A Chanceaux, quatre cultures étaient présentes : blé, orge de printemps, orge d'hiver et colza. A chaque culture, des thématiques différentes : les variétés, les fongicides, la fertilisation azotée, le désherbage sur du vulpin, l'engrais localisé dans la ligne de semis (P et K). Les enseignements sont riches pour les campagnes à venir. Les échanges sont fructueux avec plusieurs spécialistes sur place.
Objectif double
«Une telle plate-forme informe nos adhérents sur les nouveautés qui arriveront prochainement sur le marché» explique Vincent Vaccari. De nombreuses comparaisons sont donc possibles avec les produits actuels. Néanmoins, les synthèses et conclusions de ces essais seront réellement connues et tirées après la moisson. «Une plate-forme sert également de vitrine au travail que l'on réalise au quotidien» continue le responsable du site. «Nous avons en réalité 140 essais. Là, une vingtaine seulement étaient présentées». Un des plus grands intérêts enregistrés auprès des agriculteurs a été le désherbage du vulpin. «C'est un sujet d'actualité, on parle de plus en plus de sa résistance». Enfin, en ce qui concerne la récolte, elle s'annonce prometteuse. «Sur le plateau, pour l'instant, c'est très correct» conclue Vincent Vaccari, «compte-tenu de la pluie qu'il y a eu, pour l'instant, on part sur de bonnes bases». Pour les maladies, le constat est un peu moins glorifiant. La pression de septoriose est supérieure à la normale. «C'est la première année que j'en enregistre autant. En temps normal, la pression maladie est moindre qu'en plaine mais là, elle semble équivalente. Les impasses ne sont donc pas permises sur le plateau».
Objectif double
«Une telle plate-forme informe nos adhérents sur les nouveautés qui arriveront prochainement sur le marché» explique Vincent Vaccari. De nombreuses comparaisons sont donc possibles avec les produits actuels. Néanmoins, les synthèses et conclusions de ces essais seront réellement connues et tirées après la moisson. «Une plate-forme sert également de vitrine au travail que l'on réalise au quotidien» continue le responsable du site. «Nous avons en réalité 140 essais. Là, une vingtaine seulement étaient présentées». Un des plus grands intérêts enregistrés auprès des agriculteurs a été le désherbage du vulpin. «C'est un sujet d'actualité, on parle de plus en plus de sa résistance». Enfin, en ce qui concerne la récolte, elle s'annonce prometteuse. «Sur le plateau, pour l'instant, c'est très correct» conclue Vincent Vaccari, «compte-tenu de la pluie qu'il y a eu, pour l'instant, on part sur de bonnes bases». Pour les maladies, le constat est un peu moins glorifiant. La pression de septoriose est supérieure à la normale. «C'est la première année que j'en enregistre autant. En temps normal, la pression maladie est moindre qu'en plaine mais là, elle semble équivalente. Les impasses ne sont donc pas permises sur le plateau».