Politique agricole commune
Une pétition pour sauver les zones intermédiaires
La FDSEA et JA 21 demandent un soutien spécifique aux territoires à faibles potentiels

[I]«Inéquitable»[i] et [I]«insupportable»[i] : tels sont les qualificatifs employés par Jacques de Loisy au sujet de la réforme de la Pac. Le président de la commission [I]«productions végétales»[i] de la FDSEA est intervenu la semaine dernière lors de l’assemblée générale de Dijon Céréales pour réaffirmer l’effet [I]«dévastateur»[i] des choix actés dans le cadre du premier pilier. Toutes les personnes présentes à cette assemblée ont été invitées à signer une pétition à la sortie de l’amphithéâtre. Cette même action peut être réalisée à partir du site internet de la FDSEA (www.fdsea21.fr) jusqu’à aujourd’hui, vendredi 13 décembre. En signant cette pétition, les Côte d’oriens demandent au gouvernement la mise en place d’une mesure de second pilier, [I]«simple et accessible»[i] au plus grand nombre de producteurs de grandes cultures de la zone intermédiaire. FDSEA et JA 21 refusent que cette zone à faibles potentiels soit à nouveau la grande oubliée de cette réforme. [I]«Les agriculteurs concernés disposent déjà d’un soutien à l’hectare inférieur à la moyenne nationale. Malgré tout, les soutiens aux producteurs vont encore largement diminuer, jusqu’à remettre en cause la pérennité économique de bon nombre d’exploitations»[i] communiquent les syndicats. [I]«Cette réforme pénalise nos exploitations, toutes productions confondues»[i] insiste Jacques de Loisy, [I]«dans nos régions, ce ne sont pas les 50 premiers hectares qui permettent de faire tourner l’exploitation, ce sont les 100 derniers ! Toute l’économie de nos territoires et de nos entreprises se retrouve impactée. La Côte d’Or va être amputée de plus de 10 millions d’euros»[i]. Le président de la commission [I]«productions végétales»[i] rappelle que l’ensemble des actifs ne sont pas reconnus dans cette réforme : [I]«cela est scandaleux. Et que dire des charges environnementales, sociales et fiscales que nous subissons et qui augmentent de plus en plus ?»[i]