Cavap - Axereal
Une page s’est tournée
Avec le départ en retraite de son directeur, Baudouin Delforge, la coopérative de Villeneuve l’Archevêque tourne une nouvelle page de son histoire, après la fusion entérinée en décembre dernier avec le groupe Axéréal.
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Il n’a jamais laissé indifférent : grande gueule insupportable pour les uns et il le reconnait, «c’est vrai que j’agace un peu les gens parfois», fidèle et généreux pour d’autres, avec pour trait commun un sens de la rigueur, de l’autorité et du travail bien fait. C’est peu de dire que l’homme manquera dans le landerneau céréalier icaunais…Baudouin Delforge a fait valoir ses droits à la retraite et quitte la direction du groupe Cavap-Vanagri, fonction qu’il occupait depuis plus d’une quinzaine d’années, après un dernier challenge réussi : la fusion de la coopérative avec le groupe Axereal, depuis décembre dernier.
Si l’homme est atypique, son parcours ne l’est pas moins, pour avoir débuté comme courtier, avant de devenir à 31 ans, le plus jeune directeur de coopérative céréalière à Seurre, en Côte d’Or, en 1984. Un parcours au service du monde céréalier, qui l’a conduit depuis à exercer ces dernières années, la présidence du Syndicat Général de la Bourse de Commerce de Paris, de la Chambre Arbitrale et du Consortium des Bourses Européennes. Ils étaient nombreux ce mardi soir, dans les jardins de l’Abbaye de Vauluisant, pour saluer celui qui a toujours su cultiver à l’ombre des silos, l’amitié et la solidarité. De Jean-François Loiseau, président d’Axereal, à Jean-Michel Soufflet, président du groupe éponyme, en passant par Pierre Guez, directeur de Dijon Céréales et Philippe Couar, président de la Cavap. Et, plus surprenant, sauf pour ceux qui connaissent le parcours du nouveau retraité et son fort attachement à la chose militaire : un général de corps d’armée et ancien patron de la Direction de la Protection et de la Sécurité de la Défense, Roland Guillaume, ainsi que l’ancien Chef d’état-major des armées et Grand Chancelier de la légion d’Honneur, le général Jean-Pierre Kelche. Pas tous les jours qu’un directeur de coopérative passe par Coetquidan, avant d’être promu officier de réserve dans la gendarmerie ! Un lieutenant qui ne passait pas inaperçu, comme l’a souligné le général Kelche : «c’était surtout la plus grande gueule du groupe de lieutenants du régiment dérive de marche du Tchad et une sacrée tête de lard !» Saluant également, «un homme qu’on ne peut ignorer, ses qualités de cœur, son sens des valeurs» Jean-Michel Soufflet pour sa part, s’est interrogé non sans humour : «comment un homme comme toi, d’un calme olympien, incapable d’un mot plus haut que l’autre, réfléchi et posé en toutes circonstances, aura-t-il pu se méprendre sur l’essentiel de son existence au service du monde agricole en franchissant le Rubicon et voué son âme au mutualisme coopératif ?» Pas certain que les amis présents aient reconnu celui dépeint comme doté d’un «calme olympien !» Excusé, le président de la FNSEA, Xavier Beulin est intervenu par vidéo interposée, pour saluer à son tour «le parcours d’un homme qui ne s’est jamais arrêté devant l’obstacle à franchir et sa capacité à créer des liens pour faire en sorte que celles et ceux partageant le métier, qui sont sur des problématiques souvent techniques, parfois difficiles, voire conflictuelles, puissent se rencontrer, se parler, partager des moments conviviaux et ça, c’est Baudouin, tel qu’on l’aime, tel qu’on le connait». Emu, l’ancien directeur de la Cavap a rappelé une dernière fois ce qui à ses yeux, faisait la vie d’un homme : «l’amitié, la convivialité, la richesse des rapports humains, car on ne réussit que si l’humain sert de fil rouge». Et ils étaient nombreux ce soir là suivre le même fil.
Si l’homme est atypique, son parcours ne l’est pas moins, pour avoir débuté comme courtier, avant de devenir à 31 ans, le plus jeune directeur de coopérative céréalière à Seurre, en Côte d’Or, en 1984. Un parcours au service du monde céréalier, qui l’a conduit depuis à exercer ces dernières années, la présidence du Syndicat Général de la Bourse de Commerce de Paris, de la Chambre Arbitrale et du Consortium des Bourses Européennes. Ils étaient nombreux ce mardi soir, dans les jardins de l’Abbaye de Vauluisant, pour saluer celui qui a toujours su cultiver à l’ombre des silos, l’amitié et la solidarité. De Jean-François Loiseau, président d’Axereal, à Jean-Michel Soufflet, président du groupe éponyme, en passant par Pierre Guez, directeur de Dijon Céréales et Philippe Couar, président de la Cavap. Et, plus surprenant, sauf pour ceux qui connaissent le parcours du nouveau retraité et son fort attachement à la chose militaire : un général de corps d’armée et ancien patron de la Direction de la Protection et de la Sécurité de la Défense, Roland Guillaume, ainsi que l’ancien Chef d’état-major des armées et Grand Chancelier de la légion d’Honneur, le général Jean-Pierre Kelche. Pas tous les jours qu’un directeur de coopérative passe par Coetquidan, avant d’être promu officier de réserve dans la gendarmerie ! Un lieutenant qui ne passait pas inaperçu, comme l’a souligné le général Kelche : «c’était surtout la plus grande gueule du groupe de lieutenants du régiment dérive de marche du Tchad et une sacrée tête de lard !» Saluant également, «un homme qu’on ne peut ignorer, ses qualités de cœur, son sens des valeurs» Jean-Michel Soufflet pour sa part, s’est interrogé non sans humour : «comment un homme comme toi, d’un calme olympien, incapable d’un mot plus haut que l’autre, réfléchi et posé en toutes circonstances, aura-t-il pu se méprendre sur l’essentiel de son existence au service du monde agricole en franchissant le Rubicon et voué son âme au mutualisme coopératif ?» Pas certain que les amis présents aient reconnu celui dépeint comme doté d’un «calme olympien !» Excusé, le président de la FNSEA, Xavier Beulin est intervenu par vidéo interposée, pour saluer à son tour «le parcours d’un homme qui ne s’est jamais arrêté devant l’obstacle à franchir et sa capacité à créer des liens pour faire en sorte que celles et ceux partageant le métier, qui sont sur des problématiques souvent techniques, parfois difficiles, voire conflictuelles, puissent se rencontrer, se parler, partager des moments conviviaux et ça, c’est Baudouin, tel qu’on l’aime, tel qu’on le connait». Emu, l’ancien directeur de la Cavap a rappelé une dernière fois ce qui à ses yeux, faisait la vie d’un homme : «l’amitié, la convivialité, la richesse des rapports humains, car on ne réussit que si l’humain sert de fil rouge». Et ils étaient nombreux ce soir là suivre le même fil.