Arboriculture
Une opportunité à saisir pour la cerise de l’Yonne
Les producteurs de cerises doivent se regouper en filière pour que la région les accompagne financièrement. C’est le message qu’avait délivré sa présidente, Mairie-Guite Dufay, lors de sa venue en juin dernier. Une première réunion d’information s’est tenue la semaine dernière à Auxerre, regroupant une dizaine d’entre eux.
La production de cerises fut, dans les années 80, un fleuron de la production du sud auxerrois, avec 1 200 hectares. En 1993, le ministère de l’environnement a labellisé le paysage caractéristique de la « Cerisaie de la vallée de l’Yonne », permettant de débloquer des aides à la replantation.
Avec des rendements plus bas que la production nationale et des aléas climatiques réguliers, les hectares de verger n’ont cessé de diminuer pour arriver actuellement à 300 ha. Les producteurs ont tout de même choisi de s’organiser au travers de différentes organisations : une CUMA commune avec des céréaliers et un Groupement d’Intérêt Économique (GIE).
En juin dernier, Marie-Guite Dufay, Présidente de la région Bourgogne Franche-Comté, s’est déplacée sur l’exploitation d’Alain Duruz, président de la section fruits de la FDSEA 89. La Présidente a découvert la cerise de l’Yonne et ses qualités gustatives.
Interpellée par les producteurs présents sur les difficultés liées à cette production, elle avait annoncé que le Conseil régional était prêt à les accompagner, mais uniquement sur une démarche collective de filière. Le 17 novembre dernier, la FDSEA de l’Yonne, en collaboration avec la Chambre d’agriculture, a réuni l’ensemble des producteurs de cerises du département, afin d’entamer une réflexion sur la volonté des exploitants à poursuivre cette production ensemble et determiner leurs besoins pour y parvenir. Une dizaine d’exploitants étaient présents.
Avec des rendements plus bas que la production nationale et des aléas climatiques réguliers, les hectares de verger n’ont cessé de diminuer pour arriver actuellement à 300 ha. Les producteurs ont tout de même choisi de s’organiser au travers de différentes organisations : une CUMA commune avec des céréaliers et un Groupement d’Intérêt Économique (GIE).
En juin dernier, Marie-Guite Dufay, Présidente de la région Bourgogne Franche-Comté, s’est déplacée sur l’exploitation d’Alain Duruz, président de la section fruits de la FDSEA 89. La Présidente a découvert la cerise de l’Yonne et ses qualités gustatives.
Interpellée par les producteurs présents sur les difficultés liées à cette production, elle avait annoncé que le Conseil régional était prêt à les accompagner, mais uniquement sur une démarche collective de filière. Le 17 novembre dernier, la FDSEA de l’Yonne, en collaboration avec la Chambre d’agriculture, a réuni l’ensemble des producteurs de cerises du département, afin d’entamer une réflexion sur la volonté des exploitants à poursuivre cette production ensemble et determiner leurs besoins pour y parvenir. Une dizaine d’exploitants étaient présents.
Aucune aide à titre individuel
- L’objectif de cette réunion ?
A. Duruz : «De traduire la visite de Marie-Guite Dufay pour ceux qui n’avaient pu être présents en juin. Leur expliquer les tenants et les aboutissants et ce que la région pouvait nous proposer pour pérenniser la filière, mais à une condition : qu’un projet collectif se mette en place car aucune aide ne sera attribuée à titre individuel. Il est temps de se décider à faire quelque chose. Je pense que les dix personnes autour de la table sont conscientes qu’il n’y a pas d’autre alternative que de se regrouper et que si on reste dans un statu quo, la production de cerises périclite d’année en année jusqu’à l’extinction de la production, même si ça ne se fera pas en un jour…»
- Des atouts existent pour faciliter ce regroupement ?
«Nous avons déjà deux structures existantes, dont un GIE regroupant une vingtaine de producteurs. En terme de commercialisation, on pourrait commencer demain sans rien rajouter. Tout est fonctionnel, puisque les statuts du GIE existant nous y autorisent. Les fondations sont faites, les murs sont posés, ne resterait qu’à mettre le «toit !» Seule difficulté : l’individualisme de certains…»
- Quelles thématiques allez-vous travailler en priorité ?
«Une prochaine réunion se tiendra le 19 décembre prochain, en réinvitant tout le mode, histoire de faire une piqure de rappel. Ensuite, on travaillera sur deux axes en créant deux groupes distincts : le premier axé sur la commercialisation et le développement, le second, dédié à l’appui technique pour la production…»
- Dix personnes présentes à la première réunion, pour une cinquantaine d’invitations envoyées… Un commentaire ?
«Tout dépend comment on regarde les choses et la signification que l’on donne au mot professionnel. Il y a parmi les producteurs un certain nombre de double actifs et il faut savoir où l’on met la barrière. Viti/arbo ? Céréalier/arbo ? Professionnels ou double actifs ? A un moment donné, il faut se rappeler que si eux n’étaient pas là, il n’y aurait rien de fait à l’heure actuelle…»
A. Duruz : «De traduire la visite de Marie-Guite Dufay pour ceux qui n’avaient pu être présents en juin. Leur expliquer les tenants et les aboutissants et ce que la région pouvait nous proposer pour pérenniser la filière, mais à une condition : qu’un projet collectif se mette en place car aucune aide ne sera attribuée à titre individuel. Il est temps de se décider à faire quelque chose. Je pense que les dix personnes autour de la table sont conscientes qu’il n’y a pas d’autre alternative que de se regrouper et que si on reste dans un statu quo, la production de cerises périclite d’année en année jusqu’à l’extinction de la production, même si ça ne se fera pas en un jour…»
- Des atouts existent pour faciliter ce regroupement ?
«Nous avons déjà deux structures existantes, dont un GIE regroupant une vingtaine de producteurs. En terme de commercialisation, on pourrait commencer demain sans rien rajouter. Tout est fonctionnel, puisque les statuts du GIE existant nous y autorisent. Les fondations sont faites, les murs sont posés, ne resterait qu’à mettre le «toit !» Seule difficulté : l’individualisme de certains…»
- Quelles thématiques allez-vous travailler en priorité ?
«Une prochaine réunion se tiendra le 19 décembre prochain, en réinvitant tout le mode, histoire de faire une piqure de rappel. Ensuite, on travaillera sur deux axes en créant deux groupes distincts : le premier axé sur la commercialisation et le développement, le second, dédié à l’appui technique pour la production…»
- Dix personnes présentes à la première réunion, pour une cinquantaine d’invitations envoyées… Un commentaire ?
«Tout dépend comment on regarde les choses et la signification que l’on donne au mot professionnel. Il y a parmi les producteurs un certain nombre de double actifs et il faut savoir où l’on met la barrière. Viti/arbo ? Céréalier/arbo ? Professionnels ou double actifs ? A un moment donné, il faut se rappeler que si eux n’étaient pas là, il n’y aurait rien de fait à l’heure actuelle…»