Méthanisation
Une nouvelle unité en Côte d’Or
Un méthaniseur sera opérationnel d’ici deux mois dans le canton de Grancey-le-Château.
La structure du Gaec des Chavanas à Brazey-en-Plaine se sentira moins seule... La Côte d’Or va compter une seconde unité de méthanisation sur une exploitation agricole. Le Gaec Schneider, à Salives, s’est lancé dans un projet de 170 kilowatts au mois d’octobre. «La fin des travaux et la mise en route sont prévues pour avril» annonce Victor Schneider, 22 ans, ouvrier sur l’exploitation familiale de polyculture-élevage. L’opération, d’un montant d’1,6 million d’euros, visera deux principaux objectifs : la vente d’électricité à EDF et le séchage de produits.
Une régularité de production
L’apparence du système n’est pas cylindrique comme à Brazey. «Nous avons quatre garages d’une contenance de 250 tonnes» indique Victor Schneider, «le but est d’obtenir une production régulière : il y a aura un décalage de douze jours entre le chargement de chaque garage. Nous aurons toujours un chargement jeune, un ancien et deux en plein régime. Chacun aura un cycle d’une cinquantaine de jours». Environ 6500 tonnes de produits seront injectées dans le système chaque année pour produire du méthane. «Il y aura tout d’abord 3 500 tonnes de fumiers qui proviendront de notre atelier d’engraissement. Nous comptons 320 têtes, plus une soixantaine de mères et leur descendance» note Victor Schneider. Une exploitation voisine fournira 1000 tonnes de fumier supplémentaires auxquelles viendront s’ajouter 400 tonnes de lisier. Les 520 hectares de cultures du Gaec Schneider permettront l’apport de 600 tonnes de menue paille. Le tonnage restant est à déterminer en fonction des matières méthanisables disponibles.
Projet de séchage
Le méthane sera utilisé dans un moteur biogaz installé à proximité du digesteur. De l’huile de colza directement produite sur l’exploitation participera elle aussi au fonctionnement du système. En plus de l’électricité revendue à EDF, le Gaec Schneider prévoit de valoriser la chaleur générée par le moteur par un stockage à plat de plaquettes forestières. Les agriculteurs côte d’oriens espèrent récupérer d’autres matières à sécher comme du tournesol, du maïs ou encore du soja.
Une régularité de production
L’apparence du système n’est pas cylindrique comme à Brazey. «Nous avons quatre garages d’une contenance de 250 tonnes» indique Victor Schneider, «le but est d’obtenir une production régulière : il y a aura un décalage de douze jours entre le chargement de chaque garage. Nous aurons toujours un chargement jeune, un ancien et deux en plein régime. Chacun aura un cycle d’une cinquantaine de jours». Environ 6500 tonnes de produits seront injectées dans le système chaque année pour produire du méthane. «Il y aura tout d’abord 3 500 tonnes de fumiers qui proviendront de notre atelier d’engraissement. Nous comptons 320 têtes, plus une soixantaine de mères et leur descendance» note Victor Schneider. Une exploitation voisine fournira 1000 tonnes de fumier supplémentaires auxquelles viendront s’ajouter 400 tonnes de lisier. Les 520 hectares de cultures du Gaec Schneider permettront l’apport de 600 tonnes de menue paille. Le tonnage restant est à déterminer en fonction des matières méthanisables disponibles.
Projet de séchage
Le méthane sera utilisé dans un moteur biogaz installé à proximité du digesteur. De l’huile de colza directement produite sur l’exploitation participera elle aussi au fonctionnement du système. En plus de l’électricité revendue à EDF, le Gaec Schneider prévoit de valoriser la chaleur générée par le moteur par un stockage à plat de plaquettes forestières. Les agriculteurs côte d’oriens espèrent récupérer d’autres matières à sécher comme du tournesol, du maïs ou encore du soja.
Voie liquide ou voie sèche ?
Deux grandes techniques de méthénisation se partagent aujourd’hui le marché : la plus ancienne, la voie liquide et la plus récente, la voie sèche, qui ouvre des perspectives aux installations de taille plus modeste, individuelles et autonomes. La voie sèche permet d’optimiser l’utilisation des fumiers et de la compléter par des menues pailles, des issues de céréales, des CIVE, des eaux blanches et vertes (pour les exploitations laitières) ou des «jus» récupérés dans les élevages allaitants assurant l’humidification des matières. A techniques différentes, résultats et pratiques différenciés aussi. La voie sèche produit un digestat plus solide, riche en azote organique, dont l’utilisation et les techniques d’épandage se rapprochent de celles du fumier. La voie liquide produit un substrat plus riche en azote, plus minéral, qui nécessite un matériel d’épandage différent. Cette technique est plus coûteuse en terme de production.