Chronique ovine
Une nouvelle myiase en plaine
Depuis quelques années, des troupeaux du sud de la Vienne et des environs sont atteints par des myiases dont les asticots ne ressemblent pas à ceux des myiases habituelles.

Ces derniers sont en effet plus gros, avec une longueur dépassant un cm et environ deux mm de diamètre. Ils sont également recouverts d’un petit duvet. Ils se logent principalement au niveau de la vulve et entre les onglons, secondairement dans le conduit auditif. Alors que les éleveurs de cette zone ont mis en place des moyens de prévention contre la myiase Lucilia depuis une vingtaine d’années, il s’agit cette fois d’une autre myiase. Le laboratoire du Pôle Santé Animale de l’Alliance Pastorale et l’École Nationale Vétérinaire d’Alfort ont identifié cette mouche et il s’agit de Wohlfahrtia. Cette myiase est bien connue dans les zones de montagne, c’est-à-dire au dessus de 600 à 800 m d’altitude. Contrairement à Lucilia qui se reconnait à sa couleur bleu métallique, Wohlfahrtia est plutôt gris-noir avec des yeux rouges.
À ce jour, les raisons de l’implantation de cette mouche dans cette zone à environ 200 m d’altitude et qui s’agrandit chaque année restent inconnues. Les moyens de prévention et de traitement utilisés contre Lucilia s’avèrent malheureusement nettement moins efficaces. Laurent Saboureau, vétérinaire à l’Alliance Pastorale indique que «les meilleurs résultats de prévention sont obtenus en associant des applications de permethrine de synthèse en pour-on sur la peau de la ligne du dos et l’utilisation d’inscecticide dans les pédiluves. Il faut malheureusement renouveller régulièrement ces applications. Des essais d’utilisation d’extraits végétaux en application externe et de suplémentation minérale à base d’ail sont en cours chez des éleveurs de la coopérative pour tenter d’améliorer la prévention contre cette myiase».
À ce jour, les raisons de l’implantation de cette mouche dans cette zone à environ 200 m d’altitude et qui s’agrandit chaque année restent inconnues. Les moyens de prévention et de traitement utilisés contre Lucilia s’avèrent malheureusement nettement moins efficaces. Laurent Saboureau, vétérinaire à l’Alliance Pastorale indique que «les meilleurs résultats de prévention sont obtenus en associant des applications de permethrine de synthèse en pour-on sur la peau de la ligne du dos et l’utilisation d’inscecticide dans les pédiluves. Il faut malheureusement renouveller régulièrement ces applications. Des essais d’utilisation d’extraits végétaux en application externe et de suplémentation minérale à base d’ail sont en cours chez des éleveurs de la coopérative pour tenter d’améliorer la prévention contre cette myiase».