Dijon Céréales
Une moisson de qualité en blé, des disparités de rendements
Lancée la dernière semaine de juin, la moisson d’été de Dijon Céréales doit se conclure après un mois de travaux cette semaine. Au global, les céréales se distinguent par un bon niveau de production mais des rendements hétérogènes selon les secteurs de Côte-d’Or. Les blés sont la bonne surprise, la collecte de colza est en berne du fait de retournements de cultures au printemps et d’un rendement catastrophique dans les zones à forte pression insectes.
La moisson d’été des adhérents de Dijon Céréales s’est déroulée sereinement, en lien avec une météo chaude et au beau fixe qui a permis l’étalement des chantiers. La plus grosse journée, le 16 juillet, a pointé une collecte de «seulement» 32 000 tonnes, 9 journées ont dépassé les 25 000 tonnes d’apport. «Nous avons eu des journées bien remplies mais pas d’énorme coup de feu à gérer, les transitions entre les cultures ont été progressives et notre partenaire logistique Logivia a mis tous les moyens nécessaires en place pour que nous soyons efficaces», précise Alain Lebel, responsable exécution de Dijon Céréales.
Du rendement en orges, mais un manque de calibrage
La moisson des escourgeons et des orges d’hiver, qui a ouvert le ban aux alentours du 26 juin dans le sud du département, présente un millésime correct. Les rendements des adhérents de Dijon Céréales varient cependant de 5 à 9 tonnes/ha selon les types de sols et la pluviométrie locale, mais la production est globalement là et le prévisionnel sera donc atteint. «Nous enregistrons par contre en escourgeons des protéines basses corrélées aux hauts rendements et des calibrages faibles en terres peu profondes, liés au manque d’eau fin mai», précise Pascal Demay, directeur Céréales de Dijon Céréale.
Le constat est également nuancé pour les orges de printemps, avec des calibrages faibles et des protéines basses, le manque d’eau et la canicule en fin de cycle ont eu un impact certain sur cette culture.
Un millésime qualitatif en blé
Le blé est un millésime de qualité pour Dijon Céréales, un point satisfaisant quand on sait qu’il représente en moyenne plus de 45 % de la collecte totale de la coopérative. Les critères physiques sont optimums avec un PS moyen à 79 et des protéines à 12,3, de bons W (force boulangère) aussi au rayon des critères technologiques. Là encore, les rendements varient fortement, de 5 à 10 t/ha, selon la nature des sols et les conditions pluviométriques, mais les prévisions devraient être dépassées sur l’ensemble de la coopérative.
«Ce qui est intéressant pour la suite de la campagne, c’est que nous avons une collecte de blé très homogène en qualité avec les niveaux attendus par tous nos clients, en France comme à l’étranger», commente Pascal Demay.
En colza, une récolte à vite oublier
Comme c’était prévu, la collecte de colza est plus que décevante… elle devrait reculer de près de 50 % par rapport à 2018. Cela tient d’abord à des semis en recul puis à un enchaînement
de mauvaises conditions de culture :
• Le retournement d’une partie des surfaces au printemps après une mauvaise implantation dans le sec à l’automne ;
• Un coup de gel lors de la floraison et une forte pression des insectes (altises puis méligèthes) au printemps avec comme résultat des siliques vides ;
• Quant à la canicule de juin, elle a fortement impacté le Poids de Mille Grains.
Alors que la moisson s’achève, et qu’elle s’est mieux déroulée que prévu après les craintes liées à la canicule de juin, des questions se posent pour la suite dans le contexte de sécheresse que vit actuellement la Côte-d’Or :
1- La moisson d’automne s’écrit avec un point d’interrogation pour les tournesols et les maïs qui ont manqué d’eau, les sojas encore verts attendent impatiemment la pluie.
2- L’implantation des colzas de la récolte 2020 dans ce contexte séchant ne manque pas d’interroger.
3- Les inquiétudes sont fortes pour le secteur Élevage avec la nouvelle canicule de cette fin juillet et l’état de sécheresse des sols. Alors que les éleveurs commencent à affourager et distribuer de l’eau dans les parcs, l’inquiétude se fait sentir quant au niveau des stocks fourrager pour l’hiver prochain.
Du rendement en orges, mais un manque de calibrage
La moisson des escourgeons et des orges d’hiver, qui a ouvert le ban aux alentours du 26 juin dans le sud du département, présente un millésime correct. Les rendements des adhérents de Dijon Céréales varient cependant de 5 à 9 tonnes/ha selon les types de sols et la pluviométrie locale, mais la production est globalement là et le prévisionnel sera donc atteint. «Nous enregistrons par contre en escourgeons des protéines basses corrélées aux hauts rendements et des calibrages faibles en terres peu profondes, liés au manque d’eau fin mai», précise Pascal Demay, directeur Céréales de Dijon Céréale.
Le constat est également nuancé pour les orges de printemps, avec des calibrages faibles et des protéines basses, le manque d’eau et la canicule en fin de cycle ont eu un impact certain sur cette culture.
Un millésime qualitatif en blé
Le blé est un millésime de qualité pour Dijon Céréales, un point satisfaisant quand on sait qu’il représente en moyenne plus de 45 % de la collecte totale de la coopérative. Les critères physiques sont optimums avec un PS moyen à 79 et des protéines à 12,3, de bons W (force boulangère) aussi au rayon des critères technologiques. Là encore, les rendements varient fortement, de 5 à 10 t/ha, selon la nature des sols et les conditions pluviométriques, mais les prévisions devraient être dépassées sur l’ensemble de la coopérative.
«Ce qui est intéressant pour la suite de la campagne, c’est que nous avons une collecte de blé très homogène en qualité avec les niveaux attendus par tous nos clients, en France comme à l’étranger», commente Pascal Demay.
En colza, une récolte à vite oublier
Comme c’était prévu, la collecte de colza est plus que décevante… elle devrait reculer de près de 50 % par rapport à 2018. Cela tient d’abord à des semis en recul puis à un enchaînement
de mauvaises conditions de culture :
• Le retournement d’une partie des surfaces au printemps après une mauvaise implantation dans le sec à l’automne ;
• Un coup de gel lors de la floraison et une forte pression des insectes (altises puis méligèthes) au printemps avec comme résultat des siliques vides ;
• Quant à la canicule de juin, elle a fortement impacté le Poids de Mille Grains.
Alors que la moisson s’achève, et qu’elle s’est mieux déroulée que prévu après les craintes liées à la canicule de juin, des questions se posent pour la suite dans le contexte de sécheresse que vit actuellement la Côte-d’Or :
1- La moisson d’automne s’écrit avec un point d’interrogation pour les tournesols et les maïs qui ont manqué d’eau, les sojas encore verts attendent impatiemment la pluie.
2- L’implantation des colzas de la récolte 2020 dans ce contexte séchant ne manque pas d’interroger.
3- Les inquiétudes sont fortes pour le secteur Élevage avec la nouvelle canicule de cette fin juillet et l’état de sécheresse des sols. Alors que les éleveurs commencent à affourager et distribuer de l’eau dans les parcs, l’inquiétude se fait sentir quant au niveau des stocks fourrager pour l’hiver prochain.