Cerepy
Une météo propice aux maladies
Plus de 120 adhérents ont participé à la journée technique organisée par la coopérative sur sa plateforme expérimentale d’essais près de Brienon.
Au programme de la journée, plusieurs ateliers, dont celui sur la présentation des nouvelles variétés en blés et orges d’hiver. Elles sont une trentaine à arriver chaque année sur le marché. L’occasion aussi, rappelle le directeur de Cerepy, Germain Bour, «de parler marchés, récolte 2016 et des orientations variétales pour les semis 2017» Un problème récurrent : le taux de protéines, qui ne cesse de s’effriter au fil des années et il devient difficile de répondre à la demande de la meunerie, débouché naturel de la coopérative. Pour y faire face, une première cette année, avec l’implantation de blés de force : «nous nous sommes fixés comme objectif, d’en implanter entre 800 et 1 000 ha à l’automne prochain. Un accompagnement technique sera proposé aux adhérents car il faut une conduite de culture spécifique pour parvenir à un taux de 14,5, voire 15 de protéines. Pour le reste, notamment en terme de protection, la culture est relativement classique, avec une bonne tolérance aux maladies selon les variétés». Autre avantage, économique celui ci, avec le versement d’une prime allouée aux adhérents qui en implanteront. Ces blés auront vocation à être mélangés avec d’autres variétés et si l’on évoque une baisse de rendement, par rapport à des blés traditionnels, le président de la coopérative, Laurent Poncet se veut catégorique : «moi, je raisonne en paysan. Si les 10 à 15 % de rendement en moins sont compensés financièrement par le taux de protéines, ça ne me posera pas de soucis». Le sujet est d’autant plus prégnant, que depuis deux ans, une partie de la collecte meunerie part à l’export ou chez les fabricants d’aliments de bétail, faute d’un taux protéines suffisant : «en 2015, on a eu la moitié de la collecte, avec moins de 11 de protéines».
Une forte pression maladie
Des soucis en revanche, il y en a, avec la forte pression maladie, conséquence de la météo humide que l’on connaît depuis plusieurs semaines dans le département. Les risques de septoriose, rouille et aujourd’hui, fusariose sont réels, amplifiés par le mix chaleur et humidité, rappelle Jean-Noël Herrgott, responsable agronomique de la coopérative : «c’est une année particulière, où tous les risques sont présents, alors qu’on a déjà pas mal de problèmes qu’on ne peut régler. Aujourd’hui, on en est au début de la floraison des blés, un stade particulièrement propice à la fusariose, qui profite de l’ouverture de la fleur, pour y implanter ses spores. La fenêtre de tir est très étroite et l’on a peu de temps pour faire un fongicide au bon moment».
Satisfaits du nombre d’adhérents participant à cette journée technique, le président Poncet en reconnaît toutefois les limites : «ça permet de mettre le point sur des problématiques, par contre, on a parfois du mal à mettre en face des solutions. On constate parfois, comme aujourd’hui avec le colza, que face aux problèmes, on aurait bien une solution, mais vite arrêtée par la réglementation qui nous l’interdit. Alors on fait comment ? Et on répond à une question par une autre question !»
Une forte pression maladie
Des soucis en revanche, il y en a, avec la forte pression maladie, conséquence de la météo humide que l’on connaît depuis plusieurs semaines dans le département. Les risques de septoriose, rouille et aujourd’hui, fusariose sont réels, amplifiés par le mix chaleur et humidité, rappelle Jean-Noël Herrgott, responsable agronomique de la coopérative : «c’est une année particulière, où tous les risques sont présents, alors qu’on a déjà pas mal de problèmes qu’on ne peut régler. Aujourd’hui, on en est au début de la floraison des blés, un stade particulièrement propice à la fusariose, qui profite de l’ouverture de la fleur, pour y implanter ses spores. La fenêtre de tir est très étroite et l’on a peu de temps pour faire un fongicide au bon moment».
Satisfaits du nombre d’adhérents participant à cette journée technique, le président Poncet en reconnaît toutefois les limites : «ça permet de mettre le point sur des problématiques, par contre, on a parfois du mal à mettre en face des solutions. On constate parfois, comme aujourd’hui avec le colza, que face aux problèmes, on aurait bien une solution, mais vite arrêtée par la réglementation qui nous l’interdit. Alors on fait comment ? Et on répond à une question par une autre question !»