Grippe aviaire
Une menace certaine
L’unique producteur de foie gras que compte la Côte d’Or évoque la propagation du virus H5N8.
Il ne cache pas son inquiétude. Éleveur de canards à Mont-Saint-Jean, Pascal Laprée se pose bien des questions sur les conséquences de la grippe aviaire, réapparue il y a plusieurs semaines dans le Sud-ouest de la France. Le producteur de foie gras de 55 ans rappelle qu’un virus «peut se transmettre n’importe comment, n’importe où et n’importe quand».
Pascal Laprée suit de très près les dernières actualités liées à ce fléau. Même si la grippe aviaire est encore loin, à des centaines de kilomètres de son exploitation, le confinement des animaux est déjà préconisé sur ses terres pour éviter tout risque de contamination par la voie des animaux sauvages. Face à cette recommandation, un problème se pose à Mont-Saint-Jean : Pascal Laprée élève ses canards en plein air et n’a pas de réelle solution. «Le parc où vivent les canards a une surface d’un hectare et demi, il est impossible de protéger les palmipèdes. Leur confinement n’est pas obligatoire à ce jour, mais s’il le devient, je ne sais pas du tout comment je ferai. Je n’ai pas les bâtiments adéquats» indique le Côte d’orien.
Des investissements pour rien ?
Des élevages du Sud-ouest touchés par la grippe aviaire le sont pour la seconde fois en deux ans et ce, malgré d’importants investissements. «Ces travaux n’ont donc servi à rien. Ce genre de constat ne motive pas forcément... Investir pour investir n’est pas une solution si cela ne mène à aucune protection» commente Pascal Laprée, craignant que la grippe aviaire ne s’installe durablement en France et ne mette plus ou moins en péril la filière foie gras. «Je ne dois pas être le seul à être inquiet, à me poser ce genre de questions» confie cet employeur d’une dizaine de personnes : «la transformation monopolise de la main d’œuvre. Certains de mes salariés sont en CDI. La transformation dure trois à quatre jours, une fois toutes les deux semaines. Que deviendraient ces personnes si mon activité était remise en question ?». La grippe aviaire inquiète également les consommateurs. Pascal Laprée l’a bien perçu sur les marchés locaux avec de nombreuses questions sur le sujet avant les fêtes de fin d’année.
Pascal Laprée suit de très près les dernières actualités liées à ce fléau. Même si la grippe aviaire est encore loin, à des centaines de kilomètres de son exploitation, le confinement des animaux est déjà préconisé sur ses terres pour éviter tout risque de contamination par la voie des animaux sauvages. Face à cette recommandation, un problème se pose à Mont-Saint-Jean : Pascal Laprée élève ses canards en plein air et n’a pas de réelle solution. «Le parc où vivent les canards a une surface d’un hectare et demi, il est impossible de protéger les palmipèdes. Leur confinement n’est pas obligatoire à ce jour, mais s’il le devient, je ne sais pas du tout comment je ferai. Je n’ai pas les bâtiments adéquats» indique le Côte d’orien.
Des investissements pour rien ?
Des élevages du Sud-ouest touchés par la grippe aviaire le sont pour la seconde fois en deux ans et ce, malgré d’importants investissements. «Ces travaux n’ont donc servi à rien. Ce genre de constat ne motive pas forcément... Investir pour investir n’est pas une solution si cela ne mène à aucune protection» commente Pascal Laprée, craignant que la grippe aviaire ne s’installe durablement en France et ne mette plus ou moins en péril la filière foie gras. «Je ne dois pas être le seul à être inquiet, à me poser ce genre de questions» confie cet employeur d’une dizaine de personnes : «la transformation monopolise de la main d’œuvre. Certains de mes salariés sont en CDI. La transformation dure trois à quatre jours, une fois toutes les deux semaines. Que deviendraient ces personnes si mon activité était remise en question ?». La grippe aviaire inquiète également les consommateurs. Pascal Laprée l’a bien perçu sur les marchés locaux avec de nombreuses questions sur le sujet avant les fêtes de fin d’année.
De bons produits à découvrir
L’agriculteur du réseau «Bienvenue à la ferme» vend sa production sur les marchés de Dijon et de Beaune, mais aussi au sein de sa ferme située dans le hameau de Mairey. Des visites avec dégustation sont proposées tous les jours de la semaine, l’accueil de groupe est même possible sur rendez-vous. L’ensemble de la production est vaste mais à chaque fois de qualité : foie gras, rillettes, confits, magrets fumés de canard, terrine d’agneau aux olives, agneau au citron confit en conserve verre, agneau en caissette prêt à mettre au congélateur. Des dépôts-ventes sont aussi assurée à Magapomme (Bretenière) et au magasin «La Corbeille aux Saveurs» (Chevigny-Saint-Sauveur).
Contact : 03 80 84 31 12 ou pascal.lapree@orange.fr
Contact : 03 80 84 31 12 ou pascal.lapree@orange.fr