Le Goût d’Ici
Une marque qui ne demande qu’à grandir
Une filière de proximité s’est créée dans le Pays beaunois il y a trois ans. Un éleveur adhérent témoigne.
«Consommer localement ce qui est produit localement» telle est la devise du Goût d’Ici, marque qui a vu le jour en 2011 sous l’impulsion de la Communauté d’agglomérations et d’élus du Pays Beaunois. Vingt agriculteurs ont aussitôt rejoint la démarche, dont Cédric Bazin, basé dans le canton de Nolay: «Le Goût d’Ici n’est pas une filière courte car aucun intermédiaire n’est supprimé. Il s’agit bien d’une filière de proximité dont l’objectif, côté éleveurs, est de mieux valoriser la viande par rapport au cours du jour, en contrepartie du respect d’un cahier des charges bien précis». Chaque exploitation écoule aujourd’hui un peu plus de deux animaux tous les ans : les génisses sont vendues dans les grandes surfaces beaunoises et les vaches de 4 à 5 ans prennent la direction des collectivités du même secteur et de Dijon. «Nous souhaitons fournir davantage d’animaux dans un avenir proche» note Cédric Bazin, «nous devrions arriver à trois bêtes par exploitation cette année, soit un total de soixante bovins. A moyen-terme, nous visons les dix bêtes par ferme, l’impact économique sera alors réel». Dans la pratique, les éleveurs démarchent eux-mêmes les grandes surfaces et les collectivités. Cédric Bazin a déjà, pour sa part, rencontré le chef de cuisine et le gestionnaire d’un collège qui ont répondu favorablement à sa proposition.
Le Côte d’orien s’est également rendu dans les rayons de la grande distribution les jours où sa viande était mise en vente : «il y a un échange intéressant avec les consommateurs dont la grande majorité sont très intéressés. En plus de la valorisation de notre produit, nous avons l’objectif d’améliorer l’image de l’agriculture». Le Goût d’Ici profite également à d’autres productions. Si la viande bovine a été la première à être mise en place, des légumes du Val-de-Saône et des yaourts de la Coopérative laitière de Bourgogne basée à Sainte-Marie-la-Blanche font progressivement leur apparition dans les mêmes rayons.
Le Côte d’orien s’est également rendu dans les rayons de la grande distribution les jours où sa viande était mise en vente : «il y a un échange intéressant avec les consommateurs dont la grande majorité sont très intéressés. En plus de la valorisation de notre produit, nous avons l’objectif d’améliorer l’image de l’agriculture». Le Goût d’Ici profite également à d’autres productions. Si la viande bovine a été la première à être mise en place, des légumes du Val-de-Saône et des yaourts de la Coopérative laitière de Bourgogne basée à Sainte-Marie-la-Blanche font progressivement leur apparition dans les mêmes rayons.