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Oléoprotéagineux

Une maîtrise de la chaîne payante

Alors que le secteur des céréales est confronté à des difficultés en France, du fait d'un mauvais niveau des cours sur les marchés, les productions oléoprotéagineuses tirent leur épingle du jeu. Le Nivernais Augustin David voit dans cette situation la conséquence bénéfique d'une structuration de la filière beaucoup plus poussée.

Par Berty Robert
Une maîtrise de la chaîne payante
Les productions oléoprotéagineuses présentent des cours rémunérateurs qui, pour certaines exploitations, sont une véritable bouée de sauvetage, en comparaison des cours des céréales.

En 2025, elles auront sauvé la mise pour certaines exploitations agricoles : les productions oléoprotéagineuses auront permis de compenser – partiellement — les cours très bas des céréales. Comment cela s'explique-t-il ? Nous avons posé la question à Augustin David, producteur de la Nièvre, administrateur à la Fédération française des oléagineux et protéagineux (FOP) et président de l'association Agropol, un organisme de coopération internationale de la filière française des oléoprotéagineux. Le constat de base, il le partage : « En France, actuellement, le marché des oléoprotéagineux ne se comporte pas trop mal, comparé au marché des céréales, avec des prix rémunérateurs ». À ses yeux, la présence d'une filière structurée dans ce domaine, dans notre pays, aide à maintenir ces cours rémunérateurs, notamment sur le colza et le tournesol. Marché d&eacu...

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