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Élections Chambre d’agriculture

Une large victoire FDSEA-JA-CAVB

Le monde agricole votait ces dernières semaines pour élire ses représentants dans les Chambres d’agriculture. La liste FDSEA-JA-CAVB s’est nettement imposée en Côte-d’Or, en recueillant près des deux tiers des votes.
Par Aurélien Genest
Une large victoire FDSEA-JA-CAVB
Lors du dépouillement, la semaine dernière à la Maison de l’agriculture.
Le verdict est tombé le 6 février en début de soirée à Bretenière. La liste emmenée par la FDSEA, les JA et la CAVB a remporté les élections Chambre d’agriculture avec 63,76 % des votes, devant la Coordination rurale (18,2 %) et la Confédération paysanne (18,05 %). Quinze des dix-huit sièges à la Chambre d’agriculture lui sont ainsi réservés, contre deux à la Coordination rurale et un à la Confédération paysanne. Le taux de participation pour le collège 1, dédié aux chefs d’exploitation et assimilés, s’élève à 44,71 % : 2 128 des 4 760 personnes inscrites ont voté lors de ce scrutin (2028 suffrages exprimés, 100 bulletins blancs ou nuls).

Une belle campagne
Fabrice Faivre, président de la FDSEA de Côte-d’Or, se félicite logiquement de ce résultat : «Nous avons réalisé une belle campagne terrain, au plus proche des agriculteurs. Aussi et surtout, le résultat de ce scrutin est le fruit du travail réalisé durant ces six dernières années. Malgré une participation un peu plus faible qu’il y a six ans, notre liste progresse, cette tendance est constatée sur l’ensemble de la région. Nous terminons au-delà des 63 %, nos adversaires sont en dessous des 20 %. La Côte-d’Or est l’un des rares départements français à obtenir quinze sièges pour la liste FDSEA-JA-CAVB. Ce score est encourageant et nous fait plaisir, dans un contexte dans lequel rien n’est jamais simple. Mais il y a encore beaucoup de problèmes en agriculture et c’est avec beaucoup d’humilité que nous prenons connaissance de ce résultat».

Remerciements multiples
Fabrice Faivre tient à saluer toutes les personnes mobilisées durant ces élections : «nous remercions toutes celles et tous ceux qui nous ont fait confiance pour ces six prochaines années. Un grand merci également à tout le réseau FDSEA-JA pour son travail d’équipe. Les exploitants que nous avons rencontrés nous ont tous reçus dans d’excellentes conditions, chaque rencontre s’est déroulée dans la bonne humeur, ce fut très appréciable, d’autant que nos interlocuteurs avaient un grand besoin de parler et d’échanger». Le président de la FDSEA remercie également les personnes qui ne se sont pas représentées sur la liste : «je pense à Ghislaine Verstraete, Dominique Guyon, Jean-Pierre Fleury et Frédéric Mazilly qui ont beaucoup œuvré pour l’agriculture durant la dernière mandature, et même la précédente. Nous avons également une pensée pour ceux qui n’ont pas été reconduits sur notre liste, faute à la baisse du nombre de sièges disponibles, passé de 21 à 18, dans toutes les Chambres d’agriculture».

Réaction

Antoine Carré, président des Jeunes agriculteurs : «Les résultats de ces élections sont positifs, nous réalisons un beau score. Ma seule déception concerne le taux de participation, même si la Côte-d’Or reste au-dessus de la moyenne nationale. Le plus gros du travail reste aujourd’hui à faire ! Nous avons mené une belle campagne terrain, et pas seulement en vue des élections. Toutes les rencontres ont été très riches et instructives, les problématiques varient énormément selon les secteurs. J’en parlerai lors de mon discours à l’assemblée générale des JA, le 1er mars : il faudrait effectuer ce type de rencontres plus souvent, peut-être à mi-mandature ou même une fois par an. Être au plus proche du terrain est une volonté partagée par tous. Ces visites auraient également pour objectif de remobiliser les gens. Il y en a besoin, je me rends compte qu’un certain nombre d’exploitants ne se rendent pas compte du travail effectué par les Chambres et le syndicalisme. Peut-être n’expliquons-nous pas assez nos rôles et nos fonctions. J’ai personnellement abordé trois thèmes durant ces rencontres terrain : le dégrèvement de la TFNB, les calamités agricoles et l’aide de la Région. Ces soutiens ne règlent pas tous nos problèmes mais sont très utiles, ils sont le résultat d’un engagement très fort de la part de la profession».