MFR
Une journée dédiée à la sécurité routière
Dans le cadre d’un appel à projet financé par la MSA, les élèves de 3e des trois Maisons Familiales et Rurales icaunaises se sont retrouvés sur le site de Gron, le temps d’une journée dédiée à la sécurité routière.
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L’an passé, les trois MFR du département avaient déjà répondu au même appel à projet, mais sur le thème de l’alimentation. Cette fois-ci, au tour de la sécurité routière d’être mise en avant, avec l’aide de nombreux partenaires présents à Gron toute la journée, venus sensibiliser sur le sujet les 72 élèves des établissements de Gron, Villevallier et Toucy. Parmi lesquels : la Brigade de Prévention Délinquance Juvénile, le peloton de gendarmerie de Sens, la prévention routière, l’école nationale de police… L’idée étant, rappellent Sébastien Viel et Céline Ciachera, tous deux formateurs à la MFR de Gron et co-organisateurs de la journée avec leurs homologues des deux autres établissements, «de réunir acteurs de la prévention et acteurs effectuant des contrôles sur les routes, afin qu’ils expliquent leur métier et désacralisent un peu leur fonction…»
Si la voiture tonneaux ou le véhicule test choc ont été particulièrement appréciés des jeunes présents, témoignant, s’il en était encore besoin du rôle salutaire de la ceinture de sécurité, un courageux témoignage a marqué tous les esprits : celui de Pascal, polytraumatisé suite à un accident de moto et en fauteuil roulant depuis une vingtaine d’années. Pas de casque, une vitesse excessive et au final, une vie qui bascule, avec toutes les conséquences découlant de risques inutiles. Un atelier avait été installé pour l’occasion, où les élèves ont pu découvrir toutes les difficultés rencontrées dans la vie quotidienne, pour se déplacer en fauteuil roulant. Présente également, l’association des «motards en colère», venue expliquer tout l’intérêt à ne pas débrider un engin prévu rouler à 40 km/h pour lui faire doubler sa vitesse ou à circuler en tee-shirt sur un deux roues ! Certains élèves ont même pu accompagner des gendarmes sur le bord de la route, pour aller flasher des automobilistes un peu trop pressés… Peut-être la naissance d’une vocation !
La journée s’est clôturée par une rencontre avec les parents et le passage pour l’ensemble des élèves de 3e, de l’épreuve de ASSR 2. Une attestation de sécurité routière indispensable pour débuter dans la conduite accompagnée.
Si la voiture tonneaux ou le véhicule test choc ont été particulièrement appréciés des jeunes présents, témoignant, s’il en était encore besoin du rôle salutaire de la ceinture de sécurité, un courageux témoignage a marqué tous les esprits : celui de Pascal, polytraumatisé suite à un accident de moto et en fauteuil roulant depuis une vingtaine d’années. Pas de casque, une vitesse excessive et au final, une vie qui bascule, avec toutes les conséquences découlant de risques inutiles. Un atelier avait été installé pour l’occasion, où les élèves ont pu découvrir toutes les difficultés rencontrées dans la vie quotidienne, pour se déplacer en fauteuil roulant. Présente également, l’association des «motards en colère», venue expliquer tout l’intérêt à ne pas débrider un engin prévu rouler à 40 km/h pour lui faire doubler sa vitesse ou à circuler en tee-shirt sur un deux roues ! Certains élèves ont même pu accompagner des gendarmes sur le bord de la route, pour aller flasher des automobilistes un peu trop pressés… Peut-être la naissance d’une vocation !
La journée s’est clôturée par une rencontre avec les parents et le passage pour l’ensemble des élèves de 3e, de l’épreuve de ASSR 2. Une attestation de sécurité routière indispensable pour débuter dans la conduite accompagnée.
