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Bovins

Une «Journée» de perdue

Un élevage du canton d’Arnay-le-Duc recherche désespérément l’une de ses génisses.
Par Aurélien Genest
Une «Journée» de perdue
Il manque encore une génisse de huit mois à Denis Gagnepain. Les jeunes bovins sont passés sous cette barrière et sont arrivés à sortir de la stabulation, dont la porte était pourtant fermée.
Denis Gagnepain, éleveur charolais à Antigny-la-Ville, a perdu quatre de ses génisses début décembre. Si trois ont été retrouvées assez rapidement, l’une d’elle, nommée «Journée», est encore introuvable. «Elles venaient d’être sevrées et n’avaient qu’une envie : retrouver leur mère» commente l’Arnétois. Deux des quatre génisses avaient effectivement rejoint «Maman» dans un pré situé à deux kilomètres de l’exploitation. La troisième avait parcouru sept kilomètres pour rejoindre une pâture de la commune de Mimeure, n’appartenant pas à l’EARL Gagnepain. «Un éleveur avait repéré l’animal et aussitôt téléphoné à l’EDE en leur indiquant le numéro. C’était bien la mienne» commente Denis Gagnepain. Pour sa quatrième et dernière génisse, c’est la grande interrogation : «le plus probable est qu’elle soit dans un pré où il y a encore des animaux. Il y en a encore beaucoup dehors. Elle peut passer inaperçue si elle se trouve dans un lot de 20 ou 25 veaux. Sur une route, elle peut aller loin si elle est poussée par une voiture. Les chasseurs du coin sont au courant mais n’ont rien trouvé pour l’instant» ajoute l’Arnétois.