MFR
Une journée à la découverte des formations
Pour la seconde année consécutive, les Maisons familiales de Bourgogne-Franche-Comté ont organisé un forum de l’orientation dans les locaux du Phare à Auxerre. L’occasion pour les jeunes et leurs familles d’échanger sur un ensemble de formations ouvrant sur plus de 200 métiers différents
Lorsque la première MFR fut créée en 1937, à l’initiative de quelques familles paysannes ne trouvant pas dans le système scolaire d’alors, de réponse adaptée à leurs besoins, qui aurait pu dire que le mouvement compterait 80 ans après, 430 Maisons Familiales et Rurales, réparties sur tout le territoire, dont une trentaine pour notre région ? Avec le même principe depuis toujours : une pédagogie reposant sur l’alternance, impliquant la moitié du temps de formation en milieu professionnel. Aujourd’hui, les 30 MFR de Bourgogne-Franche-Comté totalisent une soixantaine de qualifications, conduisant à 200 métiers, répartis en 16 domaines professionnels, du social à la santé, en passant par l’agriculture, la vente, le tourisme ou le bâtiment… Autant de filières disponibles, que les visiteurs ont eu tout loisir de découvrir, au fil des stands des MFR présentes à cette journée d’information, parmi lesquels les trois établissements icaunais : Gron, Villevallier et Toucy.
Des subventions à la peine
Du haut de ses 19 ans, John le reconnait sans ambages : «au collège, à Migennes, je faisais un peu trop de bazar et on a préféré m’orienter vers une autres voie qui me convienne mieux…» Direction la MFR de Villevallier pour y terminer son cursus jusqu’à la classe de 3ème, dans une ambiance jugée «plus familiale», suivie d’une formation CAP sur deux ans d’agent polyvalent de restauration. Sans emploi, il a fait le choix en novembre dernier d’entamer une formation complémentaire de cuisinier gestionnaire. Avec un objectif : «intégrer un jour l’armée en tant que cuisinier et encadrer une équipe…» Un parcours aux débuts difficiles, qui est un peu le lot commun de nombreux jeunes accueillis dans les MFR, comme l’a rappelé Marie-Thérèse Rey Gaucher, Conseillère régionale déléguée à la formation : «avec des formations bien adaptées au territoire, vous réussissez à tirer le meilleur de jeunes en échec scolaire et les résultats sont là, avec un taux de réussite aux examens et un taux d’employabilité sans égal…» Avis partagé par le président du Conseil départemental, André Villiers, présent également à l’inauguration du forum, pour qui : «vous collez à la réalité d’un département à vocation rurale comme le nôtre et êtes en première ligne sur l’emploi, avec une posture exemplaire par rapport à la mission que vous conduisez…» Seule ombre au tableau : une baisse annoncée des subventions allouées, inversement proportionnelle aux besoins de fonctionnement et d’investissement des trois MFR icaunaises, dans un contexte budgétaire à la peine. D’autant que depuis l’application de la loi NOTRe, le département a perdu la «clause de compétence générale» qui l’autorisait jusque là, à intervenir directement sur le plan financier.
Des subventions à la peine
Du haut de ses 19 ans, John le reconnait sans ambages : «au collège, à Migennes, je faisais un peu trop de bazar et on a préféré m’orienter vers une autres voie qui me convienne mieux…» Direction la MFR de Villevallier pour y terminer son cursus jusqu’à la classe de 3ème, dans une ambiance jugée «plus familiale», suivie d’une formation CAP sur deux ans d’agent polyvalent de restauration. Sans emploi, il a fait le choix en novembre dernier d’entamer une formation complémentaire de cuisinier gestionnaire. Avec un objectif : «intégrer un jour l’armée en tant que cuisinier et encadrer une équipe…» Un parcours aux débuts difficiles, qui est un peu le lot commun de nombreux jeunes accueillis dans les MFR, comme l’a rappelé Marie-Thérèse Rey Gaucher, Conseillère régionale déléguée à la formation : «avec des formations bien adaptées au territoire, vous réussissez à tirer le meilleur de jeunes en échec scolaire et les résultats sont là, avec un taux de réussite aux examens et un taux d’employabilité sans égal…» Avis partagé par le président du Conseil départemental, André Villiers, présent également à l’inauguration du forum, pour qui : «vous collez à la réalité d’un département à vocation rurale comme le nôtre et êtes en première ligne sur l’emploi, avec une posture exemplaire par rapport à la mission que vous conduisez…» Seule ombre au tableau : une baisse annoncée des subventions allouées, inversement proportionnelle aux besoins de fonctionnement et d’investissement des trois MFR icaunaises, dans un contexte budgétaire à la peine. D’autant que depuis l’application de la loi NOTRe, le département a perdu la «clause de compétence générale» qui l’autorisait jusque là, à intervenir directement sur le plan financier.