Brûlage des déchets verts
Une interdiction qui va mettre le feu
Une circulaire émise par les ministères de l'àcologie, du Travail et de l'Agriculture en date du 18 novembre 2011 prévoit l'interdiction totale de brûlage à l'air libre des déchets verts agricoles. Le déchiquetage ou le dépôt de ceux-ci en déchetterie sont préconisés. Un dossier qui ne passe pas et qui, en matière environnementale, est la goutte d'eau qui fait déborder le vase.
Il y a d'abord eu les fossés, puis le défrichement sans parler des méthodes indélicates de conduite des dossiers environnementaux dans le département ces dernières années. Nous avons désormais l'interdiction de brûlage des déchets verts agricoles à l'air libre ! Responsable selon
les termes de la circulaire encore non parue au Journal Officiel, de troubles de voisinage générés par l'odeur et la fumée, le brûlage à l'air libre des déchets verts
(taille de haies ...) est source d'émission de substances
polluantes (gaz et particules) nécessitant une restriction des pratiques. Les préfets de département sont par ailleurs chargés depuis décembre dernier de la mise en œuvre de cette énième réglementation.
[INTER]« Cette fois, c'est le bout du bout !!! »[inter]
Nous savions que le bon sens n'était plus de ce monde depuis que le Grenelle de l'environnement avait conféré à des personnes ne représentant qu'elles mêmes les [I]«tous pouvoirs»[i] en matière environnementale dans ce pays... Mais d'en arriver à exiger de mettre tous les tracteurs de la Nièvre sur les routes pour rouler les déchets verts des exploitations vers les déchetteries... Le bilan écologique de tout cela risque d'être bien lourd ! Estimons nous donc heureux d'avoir arrêté suffisamment tôt les études ...
Il n'en reste pas moins que l'accumulation de règles dénuées de sens excède et que cette fois-ci le seuil critique est atteint. Ras le bol des excès de zèles
de l'administration. Ras le bol de voir l'agriculture et ces travailleurs systématiquement stigmatisés par des bobos s'agglutinant chaque jour dans les bouchons des grandes agglomérations et inondant quotidiennement l'atmosphère de gaz d'échappement dont la nocivité n'est plus à prouver. Ras le bol enfin, d'éternellement discuter avec des personnes souhaitant avancer dans la direction qu'ils considèrent comme étant la bonne, sans le moindre compromis, sans le moindre bon sens. Nous sommes au bout et il faut y mettre un terme.
C'est ainsi, que les responsables FDSEA, réunis en bureau le 12 avril dernier, ont décidé d'une action syndicale qui marquera les esprits ! Dès cette semaine, Jean-Pierre Condamine rencontrera le Préfet et lui demandera de bien vouloir revenir sur les aberrations prévues par la
circulaire. Si au 16 mai prochain rien n'est fait, les milliers de mètres de cubes de déchets verts des exploitations agricoles de la Nièvre non brûlables seront
déversés dans les rues de Nevers.
Le réseau est prêt, les agriculteurs sont excédés et si il faut opposer à l'obstination l'action syndicale nous le ferons. Et soyez assurés qu'en l'état actuel des choses,
il nous est inutile d'inciter les
agriculteurs à se mobiliser. Le seuil critique est atteint et si rien n'est envisagé, Nevers pourrait bien prendre les allures, d'ici trois semaines, d'une déchetterie à ciel ouvert.
les termes de la circulaire encore non parue au Journal Officiel, de troubles de voisinage générés par l'odeur et la fumée, le brûlage à l'air libre des déchets verts
(taille de haies ...) est source d'émission de substances
polluantes (gaz et particules) nécessitant une restriction des pratiques. Les préfets de département sont par ailleurs chargés depuis décembre dernier de la mise en œuvre de cette énième réglementation.
[INTER]« Cette fois, c'est le bout du bout !!! »[inter]
Nous savions que le bon sens n'était plus de ce monde depuis que le Grenelle de l'environnement avait conféré à des personnes ne représentant qu'elles mêmes les [I]«tous pouvoirs»[i] en matière environnementale dans ce pays... Mais d'en arriver à exiger de mettre tous les tracteurs de la Nièvre sur les routes pour rouler les déchets verts des exploitations vers les déchetteries... Le bilan écologique de tout cela risque d'être bien lourd ! Estimons nous donc heureux d'avoir arrêté suffisamment tôt les études ...
Il n'en reste pas moins que l'accumulation de règles dénuées de sens excède et que cette fois-ci le seuil critique est atteint. Ras le bol des excès de zèles
de l'administration. Ras le bol de voir l'agriculture et ces travailleurs systématiquement stigmatisés par des bobos s'agglutinant chaque jour dans les bouchons des grandes agglomérations et inondant quotidiennement l'atmosphère de gaz d'échappement dont la nocivité n'est plus à prouver. Ras le bol enfin, d'éternellement discuter avec des personnes souhaitant avancer dans la direction qu'ils considèrent comme étant la bonne, sans le moindre compromis, sans le moindre bon sens. Nous sommes au bout et il faut y mettre un terme.
C'est ainsi, que les responsables FDSEA, réunis en bureau le 12 avril dernier, ont décidé d'une action syndicale qui marquera les esprits ! Dès cette semaine, Jean-Pierre Condamine rencontrera le Préfet et lui demandera de bien vouloir revenir sur les aberrations prévues par la
circulaire. Si au 16 mai prochain rien n'est fait, les milliers de mètres de cubes de déchets verts des exploitations agricoles de la Nièvre non brûlables seront
déversés dans les rues de Nevers.
Le réseau est prêt, les agriculteurs sont excédés et si il faut opposer à l'obstination l'action syndicale nous le ferons. Et soyez assurés qu'en l'état actuel des choses,
il nous est inutile d'inciter les
agriculteurs à se mobiliser. Le seuil critique est atteint et si rien n'est envisagé, Nevers pourrait bien prendre les allures, d'ici trois semaines, d'une déchetterie à ciel ouvert.