Schéma de sélection génétique
Une implication plus forte des éleveurs
Une implication plus forte des éleveurs
Sur le plan strictement technique, la réunion a largement été consacrée au schéma de sélection du Mouton Charollais.
Sur le plan strictement technique, la réunion a largement été consacrée au schéma de sélection du Mouton Charollais.
Conçu pour faire progresser la race sur le plan génétique, ce schéma de sélection est avant tout le fruit d’un travail collectif impliquant l’ensemble de la base de sélection, n’ont cessé de rappeler les responsables de la race. Une implication collective qui demeure perfectible au sein du Mouton Charollais. En témoigne le manque d’assiduité des éleveurs pour proposer des agneaux à la station raciale de contrôle individuel. Seulement 69% des adhérents de l’OS ont été apporteurs à la station au cours des quatre dernières campagnes. Et parmi ces derniers, 18 seulement sont considérés comme «apporteurs assidus», révélait Geniève Bouix.
Manque de diversité en station
Ce phénomène prive certainement la race de très bonnes lignées. Alors que le mouton charollais est une race dotée d’une très grande diversité génétique, un risque de consanguinité ne serait pas à exclure. La station souffrirait aussi de la concurrence du débouché «concours». Les sélectionneurs sont en effet tentés de réserver leurs meilleurs produits au concours national plutôt qu’à la station, reconnaissaient les éleveurs. A propos de la station toujours, la co-directrice notait que «ce qui se vend, c’est la qualification des animaux». Lait et prolificité sont donc deux critères à privilégier en vue d’un recrutement en station. Mais cela ne doit pas faire oublier les aptitudes bouchères, rappelait néanmoins le président Pascal Chaponneau. Et le standard de race, critère de tri renforcé depuis l’année dernière.
L’autre vœu de l’OS est de voir le taux de connection des élevages passer de 34 à 100% dans les années à venir. Ce «rattachement des élevages par le biais d’animaux connus et qui vise à fiabiliser les index» peut se faire par l’achat de béliers de station ou l’insémination artificielle. A ce jour, le taux de connexion des agnelles est d’ores et déjà en progression à 47%, ce qui présage une amélioration future sur tout le cheptel. Une progression de l’insémination artificielle est également constatée. Mais avec un taux de fertilité moyen de seulement 59%, la technique mérite d’être davantage maitrisée, d’où l’organisation de stages sur la pose d’éponges par l’OS.
Financement de l’OS en jeu
S’ils bousculent quelque peu les traditions, ces défis génétiques sont aussi imposés par les pouvoirs publics qui dictent les schémas d’amélioration génétique. Et des progrès génétiques accomplis dans le cadre de ces schémas vont bientôt dépendent les subventions versées aux organismes de sélection, expliquaient les responsables de l’OS. En d’autres termes, c’est tout le financement et donc l’avenir de l’OS qui est en jeu derrière cet appel à la mobilisation des sélectionneurs.
Manque de diversité en station
Ce phénomène prive certainement la race de très bonnes lignées. Alors que le mouton charollais est une race dotée d’une très grande diversité génétique, un risque de consanguinité ne serait pas à exclure. La station souffrirait aussi de la concurrence du débouché «concours». Les sélectionneurs sont en effet tentés de réserver leurs meilleurs produits au concours national plutôt qu’à la station, reconnaissaient les éleveurs. A propos de la station toujours, la co-directrice notait que «ce qui se vend, c’est la qualification des animaux». Lait et prolificité sont donc deux critères à privilégier en vue d’un recrutement en station. Mais cela ne doit pas faire oublier les aptitudes bouchères, rappelait néanmoins le président Pascal Chaponneau. Et le standard de race, critère de tri renforcé depuis l’année dernière.
L’autre vœu de l’OS est de voir le taux de connection des élevages passer de 34 à 100% dans les années à venir. Ce «rattachement des élevages par le biais d’animaux connus et qui vise à fiabiliser les index» peut se faire par l’achat de béliers de station ou l’insémination artificielle. A ce jour, le taux de connexion des agnelles est d’ores et déjà en progression à 47%, ce qui présage une amélioration future sur tout le cheptel. Une progression de l’insémination artificielle est également constatée. Mais avec un taux de fertilité moyen de seulement 59%, la technique mérite d’être davantage maitrisée, d’où l’organisation de stages sur la pose d’éponges par l’OS.
Financement de l’OS en jeu
S’ils bousculent quelque peu les traditions, ces défis génétiques sont aussi imposés par les pouvoirs publics qui dictent les schémas d’amélioration génétique. Et des progrès génétiques accomplis dans le cadre de ces schémas vont bientôt dépendent les subventions versées aux organismes de sélection, expliquaient les responsables de l’OS. En d’autres termes, c’est tout le financement et donc l’avenir de l’OS qui est en jeu derrière cet appel à la mobilisation des sélectionneurs.