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Viticulture

Une formation qualifiante qui porte bien son nom

Une nouvelle session ACQ vient de se terminer, avec à la clé de réelles possibilités d’emploi ou l’ouverture sur des formations complémentaires.
Par Dominique Bernerd
Une formation qualifiante qui porte bien son nom
Le groupe de stagiaires à l’issue de leur formation qui, débutée le 24 novembre dernier, s’est achevée le 6 février.
Les formations ACQ (Action Courte Qualifiante), se sont fixées pour objectif de former et favoriser l’insertion de demandeurs d’emploi dans le secteur viticole, en les initiant notamment aux différents systèmes de taille. Une nouvelle session, mise en place conjointement par la FDSEA de l’Yonne, le CFPPA d’Auxerre La Brosse, le pôle emploi Tonnerre, la mission locale et le Domaine du Petit Quincy à Epineuil, financée par pôle emploi et le Conseil Régional de Bourgogne, s’est achevée le 6 février dernier, avec à la clé des perspectives d’avenir professionnel très encourageantes. Sur les 9 stagiaires ayant suivi en totalité la formation sur
3 mois (140 heures en centre et 175 heures en entreprise), l’un s’est vu proposer une possibilité de CDI, un autre effectuera un CDD chez son ancien maître de stage, cinq personnes seront embauchées en Tesa (Titre Emploi Simplifié Agricole) : un dispositif permettant l’embauche d’un salarié agricole en contrat à durée déterminée jusqu’à 3 mois. Mickael, lui, a décidé de parfaire sa formation en intégrant à la rentrée prochaine un BPA Travaux de Conduite et Entretien des Engins Agricoles au CFFPA d’Auxerre La Brosse : «je suis de formation paysagiste, mais je n’ai rien trouvé dans ce secteur alors je me suis réorienté dans la vigne. Un domaine que je ne connaissais pas mais qui me convient parfaitement. Et physiquement, c’est moins dur que de tirer des branches pour l’élagage… ! (ndlr : rires). Je vais essayer de trouver des CDD en attendant septembre prochain, pour le commencement de ma formation, avec pour objectif de devenir ouvrier qualifié et pourquoi pas un jour, diriger une équipe…»
Reconnus par les formateurs comme «un groupe particulièrement soudé, agréable et motivé, avec un bon esprit d’équipe et de cohésion», les stagiaires, dont l’âge s’échelonnait de 21 à 53 ans, avaient pour point commun de ne rien connaître à la viticulture et au monde de la vigne en intégrant la formation. Tous ont aujourd’hui un objectif : poursuivre dans le secteur en y trouvant un emploi stable. Ce qui ne devrait pas être trop difficile, compte tenu des besoins de la filière, particulièrement dans notre département, en matière de taille de la vigne.